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32ème VENTE GARDEN PARTY - II

 
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Lot 260

PENDULE aux TROIS GRÂCES à CADRAN TOURNANT d'après CLODION

en bronze...
PENDULE aux TROIS GRÂCES à CADRAN TOURNANT d'après CLODION

en bronze...
PENDULE aux TROIS GRÂCES à CADRAN TOURNANT d'après CLODION

en bronze...
PENDULE aux TROIS GRÂCES à CADRAN TOURNANT d'après CLODION

en bronze...
PENDULE aux TROIS GRÂCES à CADRAN TOURNANT d'après CLODION

en bronze...

PENDULE aux TROIS GRÂCES à CADRAN TOURNANT d'après CLODION

en bronze doré. La base en forme de colonne circulaire ornée de feuillages et d'enroulements. Les trois grâces d'après Clodion, en pied, portant un globe avec une pendule à mouvement horizontal surmonté d'un amour.

Travail de qualité de la fin du XIXe ou début du XXe siècle, de style Louis XVI.

Haut. 52 cm.
(mécanisme à réviser, petits accidents et manques)

Provenance : collection particulière, Cagnes-sur-Mer.

Clock with the three graces with a revolving dial after Clodion.

Le modèle de la pendule aux Trois Grâces est conçu à la fin de la décennie 1760 par le bronzier François Vion et l'horloger Jean-André Lepaute, d'après un dessin aujourd'hui conservé à l'Institut national d'Histoire de l'Art à Paris. La composition et l'ornementation reprennent pleinement le goût pour l'Antiquité qui se développe depuis les années 1750, grâce notamment au voyage en Italie du Marquis de Marigny. Reprenant la fraîcheur de la composition des Trois Grâces de Clodion, lui-même inspiré du groupe de Germain Pilon pour le monument au coeur d'Henri II, cette pendule offre un répertoire néo-classique abouti au travers des consoles en enroulement et couronnes de laurier.

Le premier exemplaire de cette pendule "doré d'or de Germain" est livré par le marchand-mercier Simon-Philippe Poirier à la comtesse du Barry en 1769 pour la somme de 2.400 livres. Saisie en 1794, la pendule entre, semble-t-il, dans les collections de la Générale Moreau. Elle en est retirée en 1804 pour être réparée par son concepteur et placée au château de Fontainebleau, comme l'indique le mémoire du 15 frimaire an XIII (6 décembre 1804). Disposées d'abord dans la salle de bain de l'Empereur, les Trois grâces parent finalement entre 1807 et 1810 le salon de l'Appartement du prince. Ce n'est qu'en 1900, pour l'Exposition universelle de Paris, qu'elle est présentée au grand public. Il semble en ce sens, que notre pendule produite ait été inspirée directement par le premier exemplaire, revenue aujourd'hui à Fontainebleau après son exposition jusqu'en 1986 au Louvre. Outre l'exemplaire de Lepaute, des pendules similaires sont livrées dès le XVIIIe siècle par Gudin, Montjoye ou Dutertre.

Adjugé : 3 000 €

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