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30ème VENTE GARDEN PARTY - II

 
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Lot 158

PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, d'après François BOUCHER (Paris, 1703-1770)...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, d'après François BOUCHER (Paris, 1703-1770)...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, d'après François BOUCHER (Paris, 1703-1770)...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, d'après François BOUCHER (Paris, 1703-1770)...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, d'après François BOUCHER (Paris, 1703-1770)...
PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS, d'après François BOUCHER (Paris, 1703-1770)...

PANNEAU en TAPISSERIE des GOBELINS,
d'après François BOUCHER (Paris, 1703-1770)
Amours parmi les nuées.

Signé en bas à droite "Neilson". L'écossais Jacques Neilson est l'entrepreneur de l'atelier de basse lisse des Gobelins de 1749 à 1788.

Seconde moitié XVIIIe.

Haut. 109, Larg. 75 cm.
Cadre en bois doré sculpté de rubans et fleurettes.

Provenance : château de l'Indre.

MANUFACTURE DES GOBELINS. TAPESTRY PANEL after François BOUCHER depicting angels in the clouds. Signed lower right. Second half of the 18th century.

Vraisemblablement inspiré d'une oeuvre de François Boucher (1703-1770), ce panneau présente deux Amours brandissant des flambeaux et lovés dans des nuées. À leurs pieds se trouvent des attributs guerriers tels que casque, carquois, aigle jupitérien, tandis que s'envolent à leurs côtés deux colombes au rameau d'olivier.

"S'agissant de la basse lisse, il existe tout d'abord cinq ateliers, dirigés par plusieurs membres des familles de La Croix, Souet, de La Fraye, Le Blond, peu à peu réunis sous la direction de Pierre François Cozette (de 1737 à 1749), puis de Jacques Neilson (de 1749 à 1788), entrepreneur d'origine écossaise, qui obtient en 1751 la réunion des deux derniers ateliers."
Benoît Henry Papounaud, "La Tapisserie française, du Moyen-Âge à nos jours", éd. du Patrimoine, 2017, p. 175.

"Peu de temps après son entrée aux Gobelins comme entrepreneur de basse lisse, le 14 décembre 1750, Neilson avait proposé de modifier le mode de travail de la basse lisse, pour ménager les modèles et pour exécuter la tapisserie dans le sens du tableau original car l'exécution en contrepartie constituait un grave inconvénient puisqu'il arrivait que les personnages ainsi retournés se trouvaient par exemple avec l'épée dans la main gauche ou le bouclier dans le bras droit. L'autre défaut faisait que les tapisseries étaient souvent mal dessinées car le tapissier ne pouvait voir l'ensemble de son travail à l'endroit avant la fin de l'exécution.
En 1750, Neilson proposa de supprimer le placement du modèle sous la chaîne pour le mettre en entier derrière le tapissier et employa l'effet de calque grâce à une étoffe transparente placée à l'envers, sous la chaîne, pour suivre le trait par transparence. Cette modification fut mise en pratique dès 1752 et c'est en 1757 que Vaucanson exécuta à la demande de Neilson, un nouveau métier disposé de façon à pouvoir assez rapidement relever la chaîne verticalement et placer ainsi le travail à l'endroit, ce qui permettait les rectifications".
Maurice Fenaille, "État général des tapisseries des Gobelins depuis son origine jusqu'à nos jours 1600-1900",1er volume. XVIIIe siècle, 1699-1736.

Adjugé : 2 500 €

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