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ARCHIVES DE CHÂTEAUX, AUTOGRAPHES DOCUMENTS HISTORIQUES

 
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Lot 276

[Guerre 1870/1871 - Commune de Paris - Personnalités - Communards]...
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[Guerre 1870/1871 - Commune de Paris - Personnalités - Communards]...

[Guerre 1870/1871 - Commune de Paris - Personnalités - Communards] Lot de 25 documents, 1871-1905
L.A.S. de Louise Mathilde de MONTESQUIOU-FEZENSAC (1811-1883), comtesse de Flavigny, épouse de Maurice Charles comte de FLAVIGNY, un des fondateurs et président de la SSBM, Paris, 2 juillet 1871, en-tête " Société de secours aux blessés… " : " D'après les renseignements qui m'ont été fournis, je crois, en vérité que ces deux jeunes gens ont été très injustement arrêtés et j'ose demander que leur cause soit examinée avec une sérieuse et bienveillante attention. ". - L.A.S. de François JOURDE (1843-1893), comptable et communard, Versailles [Prison de Saint Pierre], 27 juillet 1871, adressée à sa mère, 1 page ½ in-8 avec enveloppe oblitérée : " (…) J'ai pour supporter ma détention, le sentiment intime de m'être conduit en honnête homme, dans les délicates et pénibles fonctions, qu'un dévouement profond pour tus les intérêts m'a fait accepter dans des circonstances difficiles et douloureuses. C'est donc dans la conscience de l'abnégation et du désintéressement que je n'ai cessé d'apporter dans l'accomplissement de ma lourde tâche, que je puise la patience et le courage si nécessaire dans ma captivité… " [Lors des élections du 26 mars il est élu au Conseil de la Commune pour le Ve arrondissement. Nommé Délégué aux finances, sa pondération de bon gestionnaire et son respect scrupuleux de la Banque de France lui attirent la rancune de nombreux communards, mais il arrive à payer la solde des Gardes nationaux, faisant ainsi vivre près de 500 000 parisiens. Les tribunaux versaillais lui en montreront peu de gratitude, puisqu'il est arrêté le 30 mai, condamné, en septembre 1871, à la déportation simple en Nouvelle-Calédonie à l'île des Pins. Il est transporté à bord de la "Guerrière" qui atteint l'île des Pins en novembre 1872. Bien vite ses compétences de gestionnaire sont utilisées dans la colonie, il est autorisé à rejoindre Nouméa en octobre 1873 où il trouve un emploi de comptable. Il fonde avec Juliette Lopez (compagne du docteur Rastoul) l'Union, une société de secours mutuel et d'assistance aux déportés dans le besoin. Il s'évade en mars 1874 avec d'autres camarades. Installé en Angleterre, il participe à une souscription destinée aux victimes de la répression versaillaise. Il s'installe à Strasbourg (alors en Allemagne), puis à Genève, Bruxelles et Londres de nouveau. Revenu en France après l'amnistie de 1880, il se montre particulièrement actif dans la solidarité avec les Communards amnistiés.] - L.A.S. de Pierre Ulysse PARENT (1828-1880), dessinateur en objets d'art et communard, Versailles [prison de Saint Pierre], 27 juillet 1871, adressée à son épouse, 2 pages in-8, sur le ton de l'ironie : " (…) Je n'ai pas reçu encore aujourd'hui jeudi d'assignation, cela me fait craindre que les débats ne commenceront pas lundi, puisque suivant la loi il faut trois jours francs entre la remise de l'assignation et l'ouverture du procès. C'est pour moi une prolongation de détention et je n'en suis pas fort aise. J'ai vu le médecin de la prison qui pour ma diarrhée, qui du reste me fait moins souffrir m'a recommandé de prendre des potages et de m'abstenir de fruits crus. (…) Je n'ai pu obtenir le vain que je sollicitais et qui serait contraire à mon indisposition ; aussi ne pouvant noyer l'ennemi, je me dépouille comme je peux ; le gros de l'armée a du reste battu en retraite. Je n'ai plus à faire qu'à quelques francs-tireurs isolés que je vais pincer derrière leurs dernières embuscades ; mais j'ai eu à dompter à mon tour une formidable insurrection. Je suis en train de préparer une note pour mon avocat ; cela m'occupe et me fait presque rire, car je cherche vainement à pallier ou à expliquer quelques faits qui me seraient contraires, je ne trouve que du bien à dire de moi. Cela m'effraye un peu car j'ai vu à Satory plus de 500 détenus qui tous sont encore plus innocents que moi… ". [Fils d'horloger, il est dessinateur en objets d'art et milite au sein de l'opposition républicaine au Second Empire. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871) il est nommé maire adjoint du 9e arrondissement. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune par le 9e arrondissement, mais il en démissionne le 5 avril. Il continue à militer dans la franc-maçonnerie en faveur de la Commune. Arrêté pendant la Semaine sanglante le 27 mai, il est accusé d'avoir incendié le quartier de la Bourse, mais cas rare il est jugé et acquitté en septembre 1871. À sa mort, il était conseiller municipal de la ville de Paris. Il publie dans le Journal du peuple le récit de son incarcération qu'il intitule " Une arrestation en mai 1871 "] -

FICHE COMPLETE EN DESCRIPTIF

Adjugé : 1 000 €

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