FR
EN

11ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

 
Consulter les détails de la vente

Lot 209

ENSEMBLE CHARLES X : MEUBLE D'APPUI, LIT et TABLE DE...

ENSEMBLE CHARLES X : MEUBLE D'APPUI, LIT et TABLE DE CHEVET, en palissandre et placage de palissandre. Belle marqueterie, soulignée de filets, de palmettes, rosaces, volutes, rinceaux et branches feuillagées, en incrustation de houx et citronnier.

Le MEUBLE à hauteur d'appui, à plinthe et patins, ouvre à un tiroir en ceinture et deux portes. Celles-ci découvrent deux tiroirs plaqués de loupe d'orme. Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

(Manque un patin.)

Haut. 97 cm, Larg. 137 cm, Prof. 60,5 cm.

Marque au pochoir de «Meynard et fils ain. Fg. St Antoine. N° 52 ».

Le LIT de travers présente des chevets galbés.

Modèle à plinthe et patins.

Haut. 109 cm, Larg. 138 cm.

La TABLE de CHEVET ouvre à un tiroir en ceinture et une porte. Modèle à plinthe monté sur roulettes.

Haut. 80 cm, Larg. 43,5 cm, Prof 37 cm.

Charles X, vers 1828-1832.

Provenance : collection comte François de Rilly, château de Rilly, en Touraine.

La maison «MEYNARD ET FILS AINÉ », établie 52, rue Saint-Antoine et passage de la Boule-Blanche, a été fondée en février 1833 par Guillaume Meynard, né en 1782, neveu de l'ébéniste Claude-Mathieu Magnien. Par acte sous seing privé, il prit comme associé son fils aîné, Guillaume-Mathieu. La raison sociale étant Meynard Père et Fils Aîné, «le père s'occupait des acquisitions des matières premières, du règlement de ces acquisitions et de la tenue des caisses. Le fils était chargé de la direction des ouvriers ». La maison continua à être citée dans les Almanachs du Commerce à MEYNARD ET FILS AINÉ jusqu'en 1848. Après, seul le fils resta en nom.

Ils participèrent aux Expositions des produits de l'industrie Française à partir de 1834, et, d'après les rapports, ils étaient placés parmi les premiers ébénistes. Ils obtinrent une médaille d'argent à cette première exposition. Les formes des meubles présentés «sont pures et sévères. Le bois est travaillé avec perfection; les incrustations sont d'une délicatesse achevée ». La maison «employait un grand nombre d'ouvriers et était placée parmi les premières par ses ventes considérables en province et à l'étranger ».

Référence : Pierre Kjellberg, Les ébénistes du XIXe siècle, 1795-1889, Les Éditions de l'amateur, p. 481-482.

Modèle à rapprocher du meuble d'appui provenant de l'ancienne collection de Nicole Gérard, reproduit p. 482.

Adjugé : 3 659 €

Inscrivez-vous à notre newsletter :
Suivez-nous :