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9ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

 
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Lot 141

IMPORTANTE PAIRE DE CANDÉLABRES à quatre lumières, en bronze ciselé,...
IMPORTANTE PAIRE DE CANDÉLABRES à quatre lumières, en bronze ciselé,...

IMPORTANTE PAIRE DE CANDÉLABRES à quatre lumières, en bronze ciselé, doré et patiné et en marbre griotte. Fûts formés de femmes drapées à l'antique, supportant sur la tête des vases à chimères, masques solaires et palmettes. Bras à rinceaux feuillagés, enroulements, rosaces et pommes de pin. Socle carré, en marbre rouge griotte, à décor en applique de guirlandes de fleurs, rubans et palmettes et terminé par une base quadrangulaire. Frise de feuilles d'acanthe. (Percée pour l'électricité.) Attribuée à François RÉMOND.

Début du XIXe.

Haut. 103,5 cm, Larg. 29 cm.

Historique :

Une paire de candélabres semblable est conservée au Palais de Fontainebleau. Envoyée de Saint-Cloud à Fontainebleau en novembre 1804, placée dans le premier salon de l'appartement de Sa Sainteté le pape Pie VII, cette paire se retrouve en 1807, dans la chambre de Parade de Sa Majesté l'Impératrice, puis en 1810 dans le premier salon de son appartement.

Ce modèle de candélabre, formé de femmes drapées à l'antique, est créé, vers 1785, par le bronzier François RÉMOND, reçu maître en 1774, pour le marchand mercier Daguerre, comme en témoignent les girandoles à femmes canéphores, vendues en 1785 à la princesse Kinsky. Devant son succès, et jusqu'en 1810, François Rémond adapte les candélabres à l'évolution stylistique. Ainsi, les branches et le socle de la paire présentée ici prouvent qu'elle a été mise au goût du jour par François Rémond après 1800. D'autre part, François Rémond travaille sur les modèles des statuaires de Simon BOIZOT, connu pour ses nombreuses interventions dans l'ameublement de luxe comme les quatre cariatides représentant les quatre saisons du serre-bijoux de la reine Marie-Antoinette (1787), dont nous retrouvons ici des similitudes dans le traitement des drapés et de la coiffe.

Références :

― Catalogue des bronzes d'ameublement sous le Premier Empire, Musée de Fontainebleau, par Samoyault, 1984. Reproduit et historique p. 155.

― Le luminaire de la princesse Kinslry, par Ch. Boulez, L'Objet d'Art, mai 1991, p. 84-99.

Provenance : ancienne collection du château de Madon.

Adjugé : 19 056 €

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