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25ème VENTE AUX ENCHÈRES À CHEVERNY

 
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Lot 479

PROVENANT DES ANCIENNES COLLECTIONS ODIOT

Fondée en 1690, la Maison Odiot conquiert sa notoriété sous le règne de Louis XV et atteint le sommet de sa gloire sous l'Empire. Orfèvre de père en fils, Jean-Baptiste Claude Odiot devient le fournisseur attitré de l'Empereur Napoléon Ier et de sa cour. Qualité, élégance et raffinement caractérisent l'art de celui que l'on surnomme : "le Prince des Orfèvres". À ce titre, il bénéficia de prestigieuses commandes de la maison impériale et exécuta des œuvres majeures tels le sceptre et l'épée du Sacre, ou encore la psyché de l'Impératrice dont le dessin grandeur nature fut vendu à Cheverny en 2008 ainsi que deux tableaux représentant son atelier.
De cette même provenance sont présentés à l'encan 31 nouveaux dessins de cette illustre famille d'orfèvre, la plupart conçus sous l'influence artistique de Charles Nicolas Odiot à l'époque la Restauration et de la Monarchie de Juillet.

Digne successeur de son père à partir de 1824, Charles Nicolas Odiot, de tempérament et de goût particulariste, repense et refonde les conceptions de son art. Il est à l'origine d'un style nouveau qui prend très vite le nom du monarque qu'il plaît à honorer : Louis-Philippe.
Tous les dessins proposés sont des projets d'orfèvrerie exécutés ou non pour les grandes familles princières, aristocratiques et bourgeoises.
Les cours souveraines d'Europe, d'Orient et même des Indes passèrent commandes de somptueux services à la Maison Odiot. Ainsi ce fleuron du luxe français s'exporta dans le monde entier tout au long du XIXe siècle. Un des dessins présentés comporte l'approbation du Ministère des Affaires étrangères.

En 1831, Charles Nicolas Odiot "faisait pour le Sultan Mahmoud, qui voulait que son argenterie fût façonnée par des mains françaises, un ensemble de pièces qui firent sensation. Elles étaient exécutées dans les formes alors en usage dans le service de table. Si le seau à rafraîchir, la jardinière, les cloches avec leurs réchauds rappelaient le style Empire par leur ordonnance, la décoration avait perdu la sagesse et l'on y retrouvait des ornements un peu lourds dont Odiot avait rapporté le souvenir de son séjour en Angleterre", écrit Henri Bouilhet.

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