FR
EN

23ème VENTE AUX ENCHÈRES À CHEVERNY : ISLAM, ASIE, ART NOUVEAU, GIACOMETTI, ART MODERNE, LIVRES

 
Consulter les détails de la vente

Lot 320

Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)[D'après une sculpture sumérienne...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)[D'après une sculpture sumérienne...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)[D'après une sculpture sumérienne...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)[D'après une sculpture sumérienne...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)[D'après une sculpture sumérienne...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)[D'après une sculpture sumérienne...
Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)[D'après une sculpture sumérienne...

Alberto GIACOMETTI (Borgonovo, 1901 - Coire, 1966)
[D'après une sculpture sumérienne : tête de Gudea], vers 1937

Dessin à la plume et à l'encre noire sur papier à lettres.
Mentions manuscrites au crayon au dos en bas : "Etude ou tête Egyptienne / 27 x 21 vers 1952 / N°56"

26,9 x 20,9 cm.

Cette œuvre est répertoriée dans les archives de la Fondation Alberto et Annette Giacometti sous le numéro AGD 1712. Elle est munie de son certificat d'authenticité par le Comité Giacometti.

Provenance : don de l'artiste à Tériade, circa 1950. Legs particulier d'Alice Tériade, 2007.

Œuvre originale :
Tête de la sculpture sumérienne de Gudea conservée au musée du Louvre (Gudea, prince de Lagash, statue assise dédiée au dieu Ningishzida, diorite, vers 2120 avant J.-C., Haut. 46 cm).

Cette tête de Gudea, prince de Lagash, statue assise dédiée au dieu Ningishzida (AGD n° 1712) n'est pas égyptienne, mais sumérienne. Elle date de 2.120 avant J.-C., et est conservée au Louvre depuis 1881. Elle se caractérise par un grand schématisme. Familière à l'artiste, Giacometti possède un exemplaire chez lui, du Gudea à " la tête rasée ", qu'il a acheté au Louvre en 1925, et qui est reproduit sur une Nature morte dans l'atelier de 1927. Il a conservé cette tête comme " référent " jusqu'à la fin de sa vie. Agnès de La Baumelle (Alberto Giacometti, le dessin à l'œuvre, Paris, Gallimard, Centre Pompidou, 2001, p. 219), commissaire de l'exposition Le dessin à l'œuvre, à Paris en 2001, y voit un absolu indépassable qui contribue à expliquer son abandon du travail d'après modèle en 1927 et son aventure surréaliste. C'est donc un " vieil ami ", qui n'a paradoxalement jamais quitté son atelier, que retrouve Giacometti lorsqu'il reprend son étude en 1937.

Adjugé : 8 000 €

Pour aller plus loin
Inscrivez-vous à notre newsletter :
Suivez-nous :