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TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS

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Lot 172
François DE TROY (1645-1730), d'après.
La comtesse de Cosel avec son fils
Toile
130 x 98 cm.

"Ce portrait allégorique représente la comtesse en Vénus assise dans son char tiré par deux colombes. Cupidon n’est autre que son unique fils Frédéric-Antoine né en 1712. Sa coiffure dite « à la Fontanges », n’est déjà plus à la mode à la cour de France, mais très prisée dans les royaumes du nord et de l’est de l’Europe. Une pause altière, de riches étoffes aux drapés complexes, et un horizon azur viennent souligner la beauté d’Anne-Constance de Brockdorff, comtesse de Cosel. Deux versions connues de ce tableau par François de Troy, l’une dans les collections du museum Kolkcji de Varsovie, la seconde au North Carolina Museum of Art.

Anne-Constance de Brockdorff, comtesse de Cosel (17 octobre 1680 Stolpe - 31 mars 1761 Stolpe) est la fille du colonel Joachim de Brockdorff de Deppenau, officier au service du Danemark. Anne-Constance de Brockdorff, à la beauté incomparable, épouse en 1699 le comte Adolf Magnus d'Hoym, frère du comte Henry de Hoym. Elle devint la maîtresse et favorite d'Auguste II roi de Pologne.

François de Troy (Toulouse 1645 – Paris 1730). Élève de son père Antoine I, de Nicolas Loir puis de Claude Lefebvre, il s’établit à Paris vers 1662. Avec « Mercure et Argus », il est reçu à l’Académie royale en 1674. Il en deviendra directeur en 1708. Comme Montespan et Crozat, il est protégé à la cour par les toulousains, où il donne les portraits de Mademoiselle de Nantes, de la Duchesse du Maine, ou de la Princesse de Conti . Ses portraits ont été parfois attribués à Largillière ou à Rigaud. Aujourd’hui, son œuvre est éparpillée dans les plus grands musée (Louvre, Versailles, Ermitage, Offices…)."

in : Art & Antiquities Investment, Clamart.
Adjugé : 5 000 €
François DE TROY (1645-1730), d'après.
La comtesse de Cosel avec son...
Lot 172
Lot 182
Attribué au révérend Matthew William PETERS (1742-1814)
Lydia
Toile transposée et peut-être réduite à gauche
Haut. 35,5 Larg. 40 cm

Dans un beau CADRE ANCIEN en bois sculpté, stuqué et doré, avec un cartel "1741-Aique Kauffmann-1807. Maquette du Tableau Gravé par W. Dickinson" (Haut. 56, Larg. 62 cm).

Provenance : collection de la famille du peintre Jules Chevrier (1816-1883), dont une autre toile, un portrait de Jacobus Blauw par Jacques Louis David, est aujourd'hui conservée à la National Gallery à Londres. Par descendance, Touraine.

Le tableau représentant la courtisane Lydia, aguichant le spectateur, seins nus dans son lit, inspiré par la pose de la Vénus d'Urbin de Titien, a été commandé au portraitiste Matthew Peters par Richard Grosvenor, plus tard le 1er Comte Grosvenor (1731 à 1802). Il a été gravé en mezzotinte par William Dickinson et publié le 1er décembre 1776. Sous le titre " Woman in bed ", il a fait scandale lors de son exposition d'été à la Royal Academy à Londres en 1777. Les critiques d'art de l'époque ont admiré le talent du peintre, mais convenu qu'on en pouvait pas montrer cette œuvre ni dans un endroit public, ni à des jeunes filles.
Notre version est réduite sur la droite et ne montre pas le torse nu. On sait que Peters en a exécuté aux moins six répliques, sans qu'on sache laquelle était celle exposée en 1777. Celle acquise en 1986 par la Tate Britain (64 x 77 cm) et une autre conservée au Museum of Art de Rhode Island (63,5 x 76,2 cm) présentent un ruban rose dans les cheveux.

Par la suite, Peters deviendra pasteur anglican en 1781 et regrettera d'avoir peint cette image provocante
Adjugé : 3 000 €
Lot 182
Lot 200
École FRANÇAISE du milieu du XIXe
L'atelier de Clésinger, c. 1849.

Toile.

Haut. 50, Larg. 61 cm.

Provenance :
Cette toile inédite, découverte l'an dernier, fut présentée par l'historien de l'art et spécialiste de Courbet Thierry Savatier lors d'une conférence au Musée Gustave Courbet en octobre 2015.

FRENCH SCHOOL of mid 19th century. The workshop of Clésinger. Canvas circa 1849.

Notre tableau représente la gravure de Henri Valentin publiée dans "Le Magasin Pittoresque de 1849" qui servit vraisemblablement de source à Gustave Courbet pour L'Atelier du peintre (1855). La scène dépeint l'atmosphère bohème qui régnait dans l'atelier du sculpteur Jean-Baptiste Auguste Clésinger (1814-1883).

Les personnages sont presque tous identifiés. Au premier plan, Alexandre Dumas joue de la guitare à côté du poète Pierre Dupont. Derrière eux, l'écrivain Maxime du Camp fait face au peintre Ferdinand Boissard. À leur droite, Apollonie Sabatier - la Présidente - regarde un peintre travailler. Celui-ci pourrait être Gustave Ricard ou Charles Jalabert. Au centre, le romancier Alphonse Karr côtoie Gérard de Nerval. Parmi les escrimeurs, on distingue Casimir d'Arpentigny. Puis, de gauche à droite, viennent Champfleury, le violoniste Alphonse Promayet, le poète Max Buchon, peut-être Camille Corot et le peintre Paul Chenavard, tous intimes de Courbet.
Une comparaison entre L'Atelier et notre tableau permet de relever de nombreuses similitudes ; plusieurs personnages figurent en outre dans les deux toiles. Des détails renvoient enfin à des œuvres de Courbet des années 1840 (notamment une reproduction de L'Ecorché de Michel-Ange).

Littérature :
- H. Toussaint, "Catalogue de l'exposition Gustave Courbet", EMN, 1977
- F. Thomas-Maurin, "Catalogue de l'exposition Courbet Clésinger", Musée Gustave Courbet, 2011
- E. Buffetaud, "Catalogue de l'exposition Gérard de Nerval", BHVP, 1996
- M. Tomkins-Lewis, "Courbet, Cézanne and the Studio as Stage", Société Cézanne, 2013
Estimation : 20 000 € ~ 30 000 €
École FRANÇAISE du milieu du XIXe
L'atelier de Clésinger, c. 1849.

Toile....
Lot 200
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