FR
EN

OLD PAPERS & AUTOGRAPHS

 
Show more about the auction

Lot 241

[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...
[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA...

[Joaillerie]
DESSINS DE LA MAISON GIBERT JOAILLIER-ORFEVRE A PARIS, DE LA FIN DU 18E SIECLE A LA RESTAURATION
Réunion de + de 300 dessins au crayon, encre, certains à rehauts aquarellés, en majorité sur papier vergé, et quelques estampes, formats divers, la plupart contrecollés sur des feuillets bleutés (44 x 33 cm)
Exceptionnel et rarissime ensemble inédit de dessins provenant du fonds d’archives de la maison de joaillerie parisienne Gibert/Martial Bernard, conservé par la famille depuis l’origine.
Les dessins les plus anciens, datant des années 1780-1790, représentent des bijoux, parures et ferrets de haute joaillerie pavés de pierres précieuses dans le goût néoclassique: devants de corsage, nœuds en broche, broches de boutonnière et de corsage, châtelaines, pampilles, etc.

S’ensuivent des modèles de bagues et de broches révolutionnaires, dessinés vers 1791-1792.

Les modèles du Consulat et de l’Empire sont abondamment représentés, Gibert père et fils étant fournisseurs de la cour impériale: parure à l’égyptienne (collier, boucles d'oreilles et bracelet) ; peignes ; diadèmes ; boucles de jarretière et de ceinture ; coques de montres, dont un modèle ayant pour légende à l’encre rouge « Hilaire Bassereau [horloger parisien, 1773-1806] veut pour la mécanique 25 louis, 2 mois et 2 lignes de hauteur, pour les ressorts 2 lignes, pour le tableau et la calotte d’or 1 ligne, pour le portrait 1 ligne » ; tabatières, dont de nombreux modèles au chiffre « N » ou « N.B. » [Napoléon Bonaparte] et un modèle au portrait choisi par Jean Dupont (1737-1819), maire d’arrondissement de Paris et comte de l’Empire ; broches ; « Peigne en brillant exécuté pour le mariage de S.M. Marie Louise, impératrice chez M. Guinegagne [metteur en œuvre] », etc. Le fonds comprend également le modèle du diadème commandé en 1817 pour Sophie de Fagan, princesse Coronini Cromberg (1792-1857).

L'état de conservation, la quantité et l'ancienneté de ces documents rendent leur préservation d'autant plus remarquable que, à titre de comparaison, les plus anciens dessins conservés dans les archives de la maison Chaumet (successeur de Nitot) ne datent que de 1810.A l’origine ces dessins de haute joaillerie sont des épreuves intermédiaires rendant compte de la progression de la pensée et du processus créatif de l’artisan joaillier, avec leurs annotations et corrections, et ont longtemps été considérés comme de simples croquis préparatoires sans grand intérêt, trop fragiles pour être conservés et souvent jetés à la poubelle en même temps qu'une idée.
Aujourd’hui ces documents sont devenus des archives précieuses voire des œuvres d’art et patrimoniales à part entière, constituant une source essentielle d’enrichissement de la connaissance de l’histoire de la bijouterie parisienne. Certains fonds connus (Chaumet, Cartier) qui ont été préservés par leur transmission à des confrères, ont été incorporés dans leur propre patrimoine, depuis jalousement gardé, inspirant les créations contemporaines.

Ce fonds d’archives provient de l’atelier de Louis-Armand Gibert et d’Henri Gibert son fils, maîtres joailliers orfèvres parisiens.
Reçu maître à Paris en 1777, Louis-Armand Gibert (1749-1834) rachète au milieu des années 1780 l’atelier et la boutique de joaillerie, installés rue du Harlay cour neuve du Palais, ayant appartenu à Nicolas Cordier, bijoutier joaillier ordinaire de Monsieur frère du roi le comte d’Artois. Fournisseur de la famille royale, Louis-Armand Gibert maintient son activité de joaillier pendant la Révolution et devient sous le Consulat et l’Empire, au n°17 quai Voltaire, fournisseur officiel du ministère des affaires extérieures, et l’un des pourvoyeurs en bagues, tabatières, diamants, boites de la famille impériale. Dans les comptes du Consul Napoléon, on retrouve notamment un paiement à Gibert de 31.000 francs daté du 16 brumaire an XII (8 novembre 1803) et enregistré pour « meubles et façon de divers objets de joaillerie, prévus en présentes » et le même jour un paiement de 5.500 francs a été fait à M. Isabey pour « ses petits portraits de l'empereur, pour le service des présents ».
Ami de Martin-Guillaume Biennais orfèvre officiel de Napoléon Ier, Louis-Armand Gibert participe en novembre 1801 à la sélection et au montage des diamants nécessaires à la réalisation de l’épée du sacre de Napoléon Ier, ornée de 42 diamants dont la pièce maîtresse était le Régent.
Le 8 floréal an X (28 août 1802), Gibert doit choisir, expertiser et estimer parmi les diamants du Trésor public (anciennement de la Couronne) 10 pierres précieuses (dont i saphir et 8 rubis) pour être employées à la confection de 10 bagues destinées à être offertes au cardinal-légat et aux archevêques de France.
Son fils Louis Henry Gibert (1784-1857) collabore très tôt avec son père et épouse le 25 novembre 1809 à Paris Adrienne Rosalie Biennais, fille de Martin-Guillaume, en présence de l’Impératrice, la reine de Hollande, la princesse Pauline, l’Archichancelier de l’Empire, Jean-Jacques Régis de Cambacérès, Charles-Maurice Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent, le Grand chambellan, comte de Montesquiou, le ministre des Relations extérieures du royaume d’Italie, Marescalchi, le comte Regnaud de Saint-Jean d’Angely, le comte Estève, le comte de Remusat et de son épouse et madame de Caoro, dame d’honneur de la princesse Pauline.
Au lendemain de son mariage, Henry Gibert reprend officiellement l’atelier paternel, conservant l’estime de la famille impériale, et ainsi livrant régulièrement parures de diamants, peignes, riches tabatières, bagues et autres joyaux, à l’instar de Madame Mère Laetitia Bonaparte, du roi et de la reine de Wesphalie ou encore celle de Naples. En 1811, aidé de son père devenu juge suppléant au tribunal de commerce de la Seine, Henry Gibert reçut l’ordre par la Maison de l’Empereur d’expertiser des bijoux du Trésor de la Couronne.
La bonne réputation de la maison Gibert perdure sous la Restauration, fournissant en joaillerie la duchesse d’Angoulême, le duc d’Orléans ou encore le ministère des Affaires étrangères.

Sold: 7 500 €

Subscribe to our newsletter:
Follow us: