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CARTOONS & SATIRICAL NEWSPAPERS

 
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Lot 302

LES CORBEAUX, REVUE SATIRIQUE ANTICLERICAL, PARAISSANT CHAQUE DIMANCHE, 1905-1908
Réunion de...
LES CORBEAUX, REVUE SATIRIQUE ANTICLERICAL, PARAISSANT CHAQUE DIMANCHE, 1905-1908
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LES CORBEAUX, REVUE SATIRIQUE ANTICLERICAL, PARAISSANT CHAQUE DIMANCHE, 1905-1908
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LES CORBEAUX, REVUE SATIRIQUE ANTICLERICAL, PARAISSANT CHAQUE DIMANCHE, 1905-1908
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LES CORBEAUX, REVUE SATIRIQUE ANTICLERICAL, PARAISSANT CHAQUE DIMANCHE, 1905-1908
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LES CORBEAUX, REVUE SATIRIQUE ANTICLERICAL, PARAISSANT CHAQUE DIMANCHE, 1905-1908
Réunion de 153 ex., n°3 (16 avril 1905) au n°162 (26 avril 1908) (manque 62, 90, 91, 156, 158-160).

Rare ensemble

B.E. à T.B.E.

Cette revue satirique et très illustrée est créée par Didier Dubucq d’abord en Belgique en 1904, défendant une ligne démocratique-libérale et anticléricale. Puis s’installe en France dans un contexte politique plus favorable en pleine crise sur la loi de la séparation entre l’Eglise et l’Etat.
Le 1er numéro en France est diffusé le2 avril 1905, les bureaux du journal situés 3 rue Milton à Paris, adresse de l’imprimeur, puis installés définitivement au 11 rue du Croissant. Pour l’édition parisienne, la revue s’entoure des libres penseurs militants de l’époque: Maurice Barthélémy, docteur Simon N., Joseph Ghysen, Pierre Erard et Gardanne. Les thématiques abordées sont de plus en plus radicales: en finir avec la main mise de l’Eglise sur l’enseignement, dénonciation des richesses du clergé catholique et des mœurs des religieux présentés comme cupides, dépravés, alcooliques, immoraux, n’hésitant pas dès cette époque à évoquer les abus sexuels commis par certains religieux. A la morale religieuse qui se veut rigoriste, frugale et austère, le journal oppose un discours libertaire, festif et parfois licencieux. La sexualité tient une place importante dans la critique en image, se démarquant du reste de la presse par une indéniable créativité graphique et une originalité permanente du texte et du dessin, à l’image du mouvement libre penseur qui se développe et cherche à s’émanciper de la morale ambiante.
Après avoir été attaqué en justice au début de 1909 pour outrages aux bonnes mœurs, le journal disparaît.

Sold: 400 €

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