FR
EN

OLD MASTERS

 
Show more about the auction

Lot 295

PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...
PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...
PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...
PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...
PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...
PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...
PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...
PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...
PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)Réunion de 32 croquis et esquisses Portraits...

PAUL ALBERT BAUDOÜIN (1844-1931)
Réunion de 32 croquis et esquisses

Portraits au crayon dont le pêcheur, portrait d’Alfred Dumesnil (1821-1894), gendre de Jules Michelet et beau-père de Paul Baudoüin, etc.
Haut. env. 27, Larg. env. 19 cm.

Projets de fresques aquarellées sur papier contrecollées sur carton.
Toutes dimensions, dont Haut. 14, Larg. 51 cm.

Paysages, décors, portrait et natures mortes à la gouache sur carton.
Haut. env. 30, Larg. env. 20 cm.

JOINTS: - 4 portraits photographiques de Paul Baudoüin
- 2 photographies de la propriété familiale des Authieux près de Rouen
- Carte postale représentant la Bourse du Travail de Rouen au décor de fresques de Paul Baudoüin, monument détruit en 1940.
- L.A.S., Vascoeuil, 12 mars 1877, d’Alfred DUMESNIL (1821-1894), gendre de Jules Michelet et beau-père de Paul Albert Baudoüin, 2 pages in-8: « Votre fils a admirablement travaillé son nouveau tableau que je suis allé voir samedi (…) c’est un digne pendant du vieux sabotier assis près du lit, qui nous a émus tous – seulement la dernière œuvre est encore plus pathétique. Paul est entré dans une voie à lui où il n’a pas à craindre la concurrence, car il peint les paysans en toute sincérité comme il les voit, comme il les comprend, cherchant surtout l’émotion dans l’expression morale. Quand il sera plus maître d’accessoires qu’avec de l’habitude il traitera en choses nécessaires mais secondaires, il fera très vite, très largement, sans retouches. Un pan de rideau seul l’occupe encore mais tout des personnages est terminé et très bien. Non seulement ce tableau me plaît en lui-même mais il m’enchante comme symptôme de son avenir de peintre: il a trouvé son filon individuel. A propos de ces deux tableaux de Paul, il faudrait des cadres qui ne contrastassent pas trop par leur ornementation avec ces deux scènes très tristes, mais relevées par l’expression morale, qui se passent chez les plus pauvres gens qu’il y ait sur terre. Paul me disait ce matin avant de retourner qu’un cadre à gorge profonde serait le mieux. A la place de Paul, j’exposerai ces deux scènes et son paysage de forêt en hiver, pour qu’on connut les faces diverses de son talent…. »

Né à Rouen le 24 octobre 1844 et fils de commerçant, Paul-Albert Baudoüin fit ses études au lycée et manifesta de bonne heure ses goûts artistiques. Dès 1862, il commence par fréquenter l’atelier de Charles Gleyre au n°69 de la rue de Vaugirard à Paris côtoyant Monet, Sisley, Renoir, Lepic, etc. Puis rejoint l’atelier de Jules-Élie Delaunay, spécialiste des grandes compositions (Opéra Garnier, Panthéon, etc). En 1874, il collabore comme assistant auprès de Puvis de Chavannes et devient l’un de ses meilleurs élèves et disciples. Baudoüin rencontre le succès dans la peinture murale et à fresques. En 1880, la ville de Paris lui décerne le 1er prix pour son décor de l’école Dombasle. Rouen, sa ville natale, va lui confier de multiples commandes de décoration de fresques des bâtiments municipaux: en 1884, le foyer du nouveau théâtre des Arts qui brûla en 1944 ; en 1892, le vestibule de la bibliothèque municipale ; en 1896, le décor de la nouvelle salle du conseil municipal à l’Hôtel de Ville ; en 1898, décor de la Chambre de Commerce ; en 1900, tympan du porche du petit Lycée Joyeuse ; etc.
En 1910, le ministère des Beaux-Arts lui commande la décoration intérieure de la cour du Petit Palais à Paris qui le consacra définitivement comme le maître de la fresque. En 1919 lui est confié jusqu’à son décès l’enseignement de la fresque à l’école nationale des Beaux-Arts de Paris. Le musée des Beaux-arts de la ville de Paris conserve plusieurs esquisses dont 3 sur le thème du siège de Paris en 1871.

Sold: 950 €

Subscribe to our newsletter:
Follow us: