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OLD PAPERS & AUTOGRAPHS

 
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Lot 256

[Empire]         
Certificat...
[Empire]         
Certificat...

[Empire]
Certificat de relique des cheveux de l’empereur Napoléon Ier

P.A.S., Paris, 31 août 1854, Chrétien Winneberger, capitaine bavarois en retraite, 1 page in-4, sous cadre, 37 x 30 cm.
Curieux certificat relatant le parcours d’une mèche de cheveux coupées après la mort de l’empereur Napoléon Ier pour être conservée et dispersée comme reliques.
« C’était le 25 juillet 1822 lorsqu’en entrant chez Mme la duchesse de Saint Leu ( ) j’ai remarqué sur le bureau une mèche de cheveux. Je me suis permis de m’informer sur l’origine de ces cheveux et madame la duchesse m’a répondu que ce sont des cheveux du Napoléon, qui lui ont été coupés après sa mort et apportés par le général Gourgaud ( ) J’ai osé demander une minime partie de ces cheveux et j’ai l’obtenu. Vous recevez de ces cheveux à peu près le tiers part, et je désire qu’ils vous servent de talisman. Bach, 1er novembre 1831, Stockmar.
Les cheveux désignés dans ce certificate que j’ai reçu de M. C. Stockmar, se trouvent à présent dans la possession de l’empereur Napoléon III à l’exception de trois, que j’ai retenu et un de ceux je donne à un vieux camarade monsieur le capitaine Franc. Jacques Delaforge. Pour la vérité avec sa parole. Paris, 31 août 1854, Chrétien Winneberger » avec cachets de cire rouge.
Christian Winneberger, de Wallerstein (Bavière), ancien officier disgracié de l’armée bavaroise, est connu pour avoir volé le célèbre moulage en cire du masque mortuaire de l’empereur Napoléon Ier réalisé par le docteur Arnott. Le masque dit d’Arnott avait été vendu au roi de Wurtemberg, beau-père de Jérôme Bonaparte, pour 3000 livres sterling, puis volé dans son palais en 1827.
Le masque ne réapparaît qu’en 1855 à Londres, où est installé le capitaine Winneberger avec son épouse, major dans la British German Légion. Le masque en cire apparut le 14 avril 1855, photographié dans Illustrated London News, avec l’adresse londonienne de son vendeur, celle du capitaine Winneberger. Arrêté mais relâché faute de preuve, Napoléon III ayant eu connaissance de ces événements paya la caution de 4000 livres sterling, et en échange devient ainsi propriétaire de la relique.

Sold: 350 €

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