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arts + design #3

 
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Lot 227

attribué à Alexandre CALDER (Lawnton, 1898 - New-York, 1976)"5 Pales"...
attribué à Alexandre CALDER (Lawnton, 1898 - New-York, 1976)"5 Pales"...
attribué à Alexandre CALDER (Lawnton, 1898 - New-York, 1976)"5 Pales"...
attribué à Alexandre CALDER (Lawnton, 1898 - New-York, 1976)"5 Pales"...
attribué à Alexandre CALDER (Lawnton, 1898 - New-York, 1976)"5 Pales"...
attribué à Alexandre CALDER (Lawnton, 1898 - New-York, 1976)"5 Pales"...
attribué à Alexandre CALDER (Lawnton, 1898 - New-York, 1976)"5 Pales"...

attribué à Alexandre CALDER (Lawnton, 1898 - New-York, 1976)
"5 Pales" (maquette), circa 1969.

Métal oxydé.
Signé, daté et inscrit: "M8 Biemont 69 CA / B1 A1 D1 / C2 A2 D2"

Haut. 50,5, Long. 55,5 Envergure 63,5 cm.

Provenance:
- maquette offerte par Alexandre Calder à Christian Quenault, ouvrier à l'usine tourangelle Biémont entre 1969 et 1972.
- la fondation Calder, qui conteste l'authenticité, de cette œuvre a été déboutée dans ses prétentions par le tribunal correctionnel de Paris (4 juin 2013), par la Cour d' Appel de Paris (4 mars 2015) et par la Cour de Cassation (9 juin 2015), plus haute juridiction française.

Bibliographie: Les Calder de Quenault aux enchères, maison de ventes Rouillac, Tours, 2019.

À rapprocher:
- "Maquette de Fafnir - Dragon II" vendue en 2005 par la succession de l'artiste puis vendue aux enchères lors de la vente "Post-War and Contemporary Art Evening Auction" à Londres, le 27 juin 2012,
- "Fafnir II" conservé au City art Museum, Nagoya Japon.

Lot mis à prix 10 000 euros.

5 Pales, ou Dragon Fafnir

Tiré de la mythologie scandinave, le dragon Fáfnir est interprété plusieurs fois par Alexander Calder. Taillé dans une feuille de métal découpée aux ciseaux, cette œuvre se compose d'un stabile et d'un mobile. Le stabile à trois pieds, toutes les pièces sont assemblées par une fine membrure de métal et des rivets. Le pied le plus long reprend la forme d'une queue de dragon, et permet d'assurer la stabilité de l'ouvrage. Le mobile est maintenu en équilibre par un système à emboîtement. Sur la tige métallique centrale viennent se suspendre aux extrémités deux et trois pétales.

La structure de l'œuvre et la présence de rivets indiquent qu'il sagit d'une maquette, comme celle réalisée pour l'usine de Biémont. En 1965, le photographe Ugo Mulas demande à Calder d'écrire un texte sur sa méthode intitulé " Comment faire? " L'artiste précise: " Alors, moi, je fais une petite maquette en tôle d'aluminium, haute de 50 cm peut-être. Avec ça, je suis libre d'y ajouter un morceau ou d'y faire un creux. Aussitôt satisfait du résultat que je vais avoir, j'amène la maquette chez mes amis Biémont et ils m'agrandissent la maquette tant que je veux. Quand l'agrandissement est fini, provisoirement, j'y vais pour ajouter les nervures et les goussets, ou bien d'autres choses dont je n'ai pas songé. Après ça, ils réalisent mes idées sur le renforcement. Et ça y est . "

Le sujet et le traitement confirment la datation de 1969 retrouvée avec la signature. La simplicité dans le traitement de la queue indique qu'il s'agirait d'une des premières ébauches de Fáfnir. Le carnet "Calder" des usines Biémont liste en 74e position un premier mobile intitulé "Dragon" sous le numéro de commande 149, qui est livré en 1969 à la galerie Perls à New York. "Dragon II", aussi appelé "5 Pales", est un stabile qui arrive en 76e position sous le numéro de commande 198 et qui s'envole cette même année pour Chicago. Notre maquette monogrammée CA ne sera jamais agrandie sous cette forme ; elle porte des indications et numéros Biémont anciens sans lien apparent avec ces deux projets.

Sold: 30 000 €

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