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XXth CENTURY ART, FIRE ARTS & FINE FURNISHINGS

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Lot 161
Raingo Frères, époque Napoléon III
Garniture de cheminée

en onyx et bronze doré, composée d’une pendule et une paire de candélabres :
- la pendule borne coiffée d’un carquois et un flambeau dans une couronne de laurier surmontant un cadran émaillé blanc indiquant les heures en chiffres romains, les minutes en chiffres arabes et chemin de fer. Signé « Raingo Fres / Paris », il est entouré de deux cornes d’abondance nouées et surmonte un bas-relief à décor de rinceaux. Six pieds godronnés. La platine numérotée « 172 » avec cachet de la maison Raingo Frères. Suspension Brocot.
- les candélabres à quatre lumières, la partie centrale coiffée d’une grenade, les binets décorés de feuilles d’acanthe en alternance de fleurettes. Les bras de lumière en rinceaux terminés par des grenades. Ils reposent sur un piédestal cannelé et rudenté entouré de cornes d’abondance. La base à trois bas-reliefs, celui du centre orné d’un carquois et un flambeau, les deux autres de guirlandes de laurier. Six pieds godronnés.

Pendule : Haut. 45 Larg. 35 Prof. 14,5 cm.
Candélabres : Haut. 50,5 cm.
(petits accidents, dont un petit fêle en façade, restaurations)

Provenance : ancienne collection du château de Maugué, Loir-et-Cher. Puis collection blésoise, place du château.

The Raingo Frères Company, Napoléon III Period. An onyx and ormolu mantel clock and matching pair of candelabras.

Bibliographie : Pierre Kjellberg, "Encyclopédie de la pendule française du Moyen-âge au XXe siècle", Paris, Les éditions de l’Amateur, 1997, un modèle très proche reproduit p. 476.

La Maison Raingo Frères est fondée en 1823. Elle réunit les quatre fils de l’horloger Zacharie-Joseph Raingo, lui-même fils de Nicolas-Joseph et Marie-Magdelaine Decrolyet. Forte de ses réalisations, l’entreprise est récompensée d’une médaille de bronze par le jury de l’Exposition des Produits de l’Industrie en 1844. Les Raingo fournissent les plus hautes personnalités de l’époque, dont l’Empereur Napoléon III et son épouse l’Impératrice Eugénie à partir de 1860. La Maison Raingo est décrite comme l’une « des premières maisons de Paris [ ] par le mérite de ses produits ».
Estimate: 800 € ~ 1 200 €
Raingo Frères, époque Napoléon III 
Garniture de cheminée 

en onyx...
Lot 161
Lot 162
Aimé-Charles Irvoy (Vendôme 1824-Grenoble 1898)
Buste de jeune garçon, 1873

Bas-relief médaillon en terre cuite représentant le buste d'un jeune garçon de profil vers la droite.
Signé « Irvoy 1873 » et cachet en creux au dos.

Diam. 50,5 cm.
(restauration)

Ce médaillon fut réalisé la même année que certains des seize médaillons qui ornent actuellement une façade du Muséum d'histoire naturelle de Grenoble, représentant des savants illustres, depuis Aristote jusqu'à Coenraad Jacob Temminck, en passant par Dominique Villars ou Alexander von Humboldt. D'autres oeuvres de l'artiste sont conservées au musée de Grenoble (bustes de diverses personnalités) et dans plusieurs lieux de la ville, ainsi qu'à Lyon ou Dijon.
L'artiste vendômois est également bien connu dans sa ville natale, grâce notamment à la réalisation de la statue de Ronsard qu'il offre généreusement pour les fêtes de Vendôme en 1872 et qui trône dans la cour de la bibliothèque, ou bien encore à celle du buste du maréchal de Rochambeau en plâtre patiné conservé au musée.

Fils d'un menuisier de Vendôme, Aimé-Charles Irvoy imagine dès l'âge de 12 ans tailler des figures au lieu de passer le rabot sur les planches pour faire des escabeaux ou des échelles. Il préfère apprendre à pétrir la terre et modeler des têtes. Elève de l'école de dessin linéaire créée par Gervais Launay et destinée aux enfants d'ouvriers de Vendôme, le jeune apprenti menuisier y fait preuve de dispositions pour le dessin et la sculpture. A 16 ans seulement, il réalise un buste de sa petite nièce et une tête de mort d'après un modèle qu'on lui a procuré. Enseignant artiste, Gervais Launay flaire immédiatement le talent hors du commun d'Irvoy. Il décide de faire présenter les deux oeuvres à l'exposition de Tours en juin 1841. Le jeune homme y est récompensé, recevant la médaille de bronze. A l'automne de la même année, il conçoit le buste de son père. Une année riche en rebondissements, puisque fort de ses succès, Dulong, un ancien élève du collège de Vendôme et professeur de dessin à l'Ecole polytechnique des Ponts et Chaussées, ébloui par le talent artistique d'Irvoy, le prend sous sa protection pendant son séjour à Paris et le loge gratuitement afin d'intégrer l'école royale des beaux-arts. Admis, il devient l'élève de Jules Ramey, Auguste Dumont et du sculpteur grenoblois Victor Sappey. Son talent se révèle très rapidement : il obtient par deux fois le second prix de Rome dans la catégorie sculpture en 1849 et en 1854. Un exploit remarquable !

Irvoy se spécialise dans la sculpture de bustes et de portraits en médaillon. Il oeuvre pour les monuments funéraires et religieux et devient le sculpteur favori des actrices à la mode du théâtre-italien parisien. En 1856, le poste de directeur de l'école de sculpture architecturale de Grenoble étant vacant, il obtient cette place et la conservera jusqu'en 1897. L'ancienne école (1853) et le logement de son directeur, rue Hébert, abritent aujourd'hui le musée de la Résistance et de la Déportation à Grenoble. Irvoy est enterré au cimetière Saint-Roch de la ville.
Estimate: 150 € ~ 200 €
Aimé-Charles Irvoy (Vendôme 1824-Grenoble 1898)
Buste de jeune garçon, 1873

Bas-relief médaillon...
Lot 162
Lot 170
Leroy & Pons, époque Restauration
Pendule de cheminée avec Silène et Bacchus

en bronze patiné, figurant Silène s'occupant du jeune Bacchus dans un riche décor naturaliste de végétaux et pampres de vignes. Le cadran, signé "Leroy à Reims", indique les heures en chiffres romains et les minutes en chemin de fer, clé de remontage et de sonnerie à quatre et huit heures. Mouvement numéroté portant un cachet " Pons Médaille d'Or Paris 1827".
Elle repose sur une base en marbre jaune de Sienne à double gradins à légère doucine, avec une riche ornementation de bronze doré de lierres, rubans, feuilles d'eau et d'acanthe, guirlandes de fleurs et instruments de musique. Quatre pieds à enroulement en bronze doré.

Horloger fabricant : Pierre Honoré César Pons (1773-1851). Actif à Paris jusqu'en 1846, il relance l'activité horlogère à Saint-Nicolas d’Aliermont. Ses mouvements furent primés lors de différentes expositions notamment en 1819, 1827, 1839 et 1844, où il reçut trois médailles d'or et une médaille d'argent. Il vend son entreprise à Delepine.
Horloger finisseur : Hippolyte Leroy à Reims (né en 1807). Tardy nous signale qu'il est actif place du Parvis vers 1850-1859 et crée un balancier électrique acquis par Breguet ; en 1854, Maumené publie un rapport sur son système électrique.

Haut. 77 Larg. 50 Prof. 20 cm.

Provenance : collection particulière, Loches.

Leroy & Pons, Restauration Period. A patinated bronze mantel clock decorated with figures of Silenus and Bacchus. On an ormolu and yellow marble base.
Estimate: 1 000 € ~ 1 500 €
Leroy & Pons, époque Restauration 
Pendule de cheminée avec Silène...
Lot 170
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