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33rd GARDEN PARTY AUCTION - Day 2

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Lot 207
PÉRIODE ROMAINE (c. III SIÈCLE ap. J.-C.)
Étonnante intaille figurant le sacrifice d’Abraham

Grenat.

Haut. 15 Larg. 11 mm.

An amazing Roman garnet intaglio depticting the binding of Isaac by his father Abraham. Ca. 3rd century A.D.

Œuvre en rapport : Le sacrifice d’Abraham figure sur une autre intaille répertoriée par E. Babelon en 1900 (Guide illustré du cabinet des médailles, p. 37, n° 1400). On y retrouve la main de Dieu, Isaac sur l’autel et Abraham avec un couteau mais sans ailes, celles-ci étant remplacées par un bouc avec les cornes prises dans un buisson.

Un personnage ailé entoure de ses bras un enfant assis sur une sorte d’autel. Au-dessus, dans le ciel, se trouve une main caractéristique des premières représentations du sacrifice d’Abraham, visible par exemple dans les synagogues de Doura-Europos (IIIème s. apr. J.-C.) ou de Beth Alpha (VIème s. apr. J.-C.). Le trait situé sous le cou de l’enfant pourrait alors correspondre au couteau lâché par Abraham. La représentation du Patriarche avec des ailes ne laisse d’étonner. Dans l’Antiquité classique, les personnages ailés (Eros et Victoire) étaient considérés comme les envoyés des dieux. Une transposition de cette fonction à Abraham, l’envoyé de Dieu en Terre promise, fait partie des explications possibles. Dans ce cas, il s’agirait de l’une des plus anciennes représentations du célèbre épisode biblique, avant que le rôle d’envoyé et de messager (angelos en grec) ne soit réservé aux anges dans l’iconographie chrétienne.
Sold: 2 000 €
PÉRIODE ROMAINE (c. III SIÈCLE ap. J.-C.) Étonnante intaille figurant...
Lot 207
Lot 215
ROME, IVe SIÈCLE
Médaillon du Bon Pasteur

Verre bleu et or, fond de coupe, représentant le Christ Bon Pasteur. Debout entre deux arbres, Jésus est figuré en berger, imberbe, portant une brebis sur son dos ; il est vêtu d’une tunique courte, retenue à la taille et laissant son épaule droite découverte ; deux autres brebis se tiennent à ses côtés de part et d’autre de ses jambes.

Diam. 5,5 cm.
Dans une monture du XIXe siècle en métal doré.
(Cassures visibles et éclat).

Provenance : collection du père Pierre Richès (1927-2018), professeur de religion comparée, secrétaire du cardinal Tisserant lors du Concile de Vatican II ; par transmission familiale.

A gold and blue glass medallion depicting Jesus Christ as the Good Shepherd. Rome, 4th century A.D. Encased in a 19th century gilded metal stand.

Ouvrages consultés :
- Daniel Thomas Howells, “Making Late Antique Gold Glass”, New Light on Old Glass : Recent Research on Byzantine Mosaics and Glass, British Museum, 2013, p.112.
- Andrew Meek, “Gold Glass in Late Antiquity”, New Light on Old Glass : Recent Research on Byzantine Mosaics and Glass, British Museum, 2013, p.121.

Plus communément appelé "verre d’or" ce type d’objet est une forme de verre de luxe dont la technique consiste à faire fusionner une feuille d’or entre deux couches de verre. Si cette technique prend ses racines dans la Grèce hellénistique, c’est véritablement au moment de l’Empire romain tardif des IIIe et IVe siècles que cette production se développe. Parvenus jusqu’à nous de manière fragmentaire, ces morceaux de verre provenaient vraisemblablement de fond de tasses ou encore d’autres récipients décorés.

Parfois d’inspiration profane comme les deux exemples figurant un couple des collections du Kunsthistorisches Museum de Vienne (inv. n° XIa 35 et inv. n°XIa 37), un certain nombre de ces médaillons illustrent des sujets chrétiens. C’est ainsi que le musée du Louvre conserve un fragment sur fond transparent, datant du IVe siècle, orné de Jonas et la baleine (inv. n°. S 2053). Un autre visible au Landesmuseum de Wüttemberg représente la Vierge orante entourée de saint Paul et de saint Pierre. Ici, cette intéressante interprétation du Christ Bon Pasteur (Jean, 10,11) est à mettre en relation avec celles que l’on peut voir sur des sarcophages, des fresques, des mosaïques ou des sculptures relevant de l’art paléochrétien. Ce Christ imberbe figuré en jeune berger, directement inspiré des images d’Apollon portant une brebis sur ses épaules, est ainsi un précieux témoignage de l’emprunt fait à la culture romaine païenne par les premiers artistes chrétiens au début de notre ère.
Sold: 40 000 €
ROME, IVe SIÈCLE Médaillon du Bon Pasteur Verre bleu et...
Lot 215
Lot 223
ÉCOLE TOURANGELLE, PREMIER TIERS DU XVIe SIÈCLE
Portrait présumé de Jean de la Barre, seigneur de Véretz et comte d'Etampes (ca 1480 -1534)

Tête en pierre calcaire et panache en bois sculpté, traces de polychromie, probable partie supérieure d'une statue équestre.

Dim. totale : Haut. 62 Prof. 57 cm.
(Accidents, manques et restauration)/

Provenance : famille Drake del Castillo, par descendance, château de Véretz.

Portrait of the knight of La Barre in limestone and carved wood plume made by a Touraine school in the first third of the 16th century.

À LA DEMANDE DE LA FAMILLE PROPRIÉTAIRE DU CHÂTEAU DE VÉRETZ LA VENTE DE CE LOT EST SUSPENDUE.

Œuvres en rapport :
- Charles Seurre (1798–1858), Statue équestre de Louis XII, en remplacement de l’original de Guido Mazzoni, Blois, Château de Blois.
-Jean Marot, Le Voyage de Gênes, enluminures de Jean Bourdichon, Jean Marot, Le Voyage de Gênes, enluminures attribuées à Jean Bourdichon. Tours, vers 1500-1520. Manuscrit à peinture, 310 x 210 mm, BnF, département des Manuscrits, Français 5091, fol. 3

Bibliographie :
- P. C. Aubry, Le Pétrarque Français. Poésies diverses de P. C. A. Seconde édition, A. Mame, Tours, 1800, p.226 ;
- J.J. Bourrassé, « les châteaux », in La Touraine, histoire et monuments, A Mame, Tours, 1855, p.478 ;
- J.M. Gassier, Histoire de l'abbé de Rancé et de sa réforme composée avec ses écrits, ses lettres, ses règlements et un grand nombre de documents contemporains inédits ou peu connus, Vol.1, 1866, p.69 ;
- « Article Barre (Jean de la) », in Mémoires de la Société archéologique de Touraine, vol. 27, Société archéologique de Touraine, 1878, p.139 ;
- « Section Architecture », in Mémoires de la Société archéologique de Touraine , vol. 33, Société archéologique de Touraine, 1885, p.XLV ;
- Paul Vitry, Michel Colombe et la sculpture française de son temps, Librairie centrale des Beaux-Arts, 1901, p.172;
- Compte rendu par Lefèvre-Pontalis, « M. l'abbé Bossebœuf, Le Château de Véretz, son histoire et ses souvenirs», in Bulletin monumental, 1903, pp.447-449, p.448.
- Henri Carré, La Noblesse française et l’opinion publique au XVIIIème siècle, Slatkine Reprints, Genève, 1977, p.70
- Ss dir Béatrice de Chancel-Bardelot, Tours 1500, Capitale des arts, cat exp tenue du. 17 mars au 17 juin 2012 à Tours, édition Somogy/musées des beaux-arts Tours, 2012, p.179.

Prolongement : texte de présentation par le cabinet Sculptures et collections à découvrir sur notre site www.rouillac.com
Estimate: 8 000 € ~ 12 000 €
ÉCOLE TOURANGELLE, PREMIER TIERS DU XVIe SIÈCLE
Portrait présumé de Jean...
Lot 223
Lot 236
CHINE, POUR L'EXPORTATION
Verseuse hexagonale pour l'exportation

en argent anciennement vermeillé. De forme polylobée, la panse présentant six cartouches. La base et le couvercle à la manière d'une fleur à six pétales se répondent. Le bec verseur et l'anse imitant du bambou.
Les cartouches présentent des bas-reliefs avec des scènes de la vie de Rama, le couvercle des feuillages fleuris.
Corolle d'ivoire à l'amorce du fretel boule.

Haut. 19 cm.
Poids brut 799 g.

Provenance :
- Offert en cadeau de mariage par des amis hollandais au début du XXe siècle.
- Par descendance, collection du Tarn.

A hexagonal Chinese vermeil coffee pot. Made for export.

Œuvres à rapprocher :
- Château de Versailles, verseuse offerte par l'ambassadeur du Siam à Louis XIV en 1686 : "le seul présent d’orfèvrerie connu à ce jour parmi les innombrables présents offerts à cette occasion" au Roi Soleil.
- Sotheby's, vente 23 octobre 2008, lot n°233 pour une verseuse à bec bambou d'époque Kangxi.
- Sotheby's, vente 1er novembre 2018, lot n°615, verseuse circa 1730.

Destinée à remplir l'espace de ballast des navires de commerce "l'argenterie de détail" chinoise est particulièrement appréciée dans le vieux continent à partir des somptueux cadeaux offerts par le roi du Siam à Louis XIV. Une verseuse hexagonale, aujourd'hui conservée à Versailles, est l'unique rescapée des présents reçus par le Roi Soleil lors de l'audience du 1er septembre 1686. Son style caractéristique -fût hexagonal, couvercle à six pétales, bec verseur en forme bambou, fretel boule- correspond très largement à celle ici étudiée.

Notre verseuse se distingue des autres modèles connus par sa base, qui reprend exactement la forme du couvercle. Son iconographie peut être identifiée comme une narration stylisée du Ramayana, l'une des principales épopées hindouistes. Dans les six cartouches gravés aux motifs dégagés en fort relief, Rama combat démons et oiseaux diaboliques afin de récupérer son trône. Fabriquée en Chine, narrant un mythe indien et destinée aux Européens, cette théière nous apparaît à la confluence des différents mondes réunis par les Compagnies des Indes aux temps modernes.

L'argent est admiré dès le début de notre ère en Chine, mais les poinçons ne sont apposés qu'à partir des XVIIIe-XIXe siècles, rendant difficile l'identification précise des pièces d'orfèvrerie. Parfois, des marques plus tardives sont apposées dans d'autres pays, trompant les amateurs sur l'époque réelle des objets. C'est le cas d'une théière en argent gravée "Martha Putland 1753", achetée en réalité par le colonel Putland à la fin du XVIIe siècle, dont la forme est très proche de la nôtre. Ces inscriptions témoignent en réalité de l'importance de ces objets de grand luxe transmis de génération en génération par des amateurs étrangers.
Estimate: 3 000 € ~ 5 000 €
CHINE, POUR L'EXPORTATION 
Verseuse hexagonale pour l'exportation 

en argent anciennement...
Lot 236
Lot 237
SOUFFLOT, PUIFORCAT et AUCOC

Ménagère de style Louis XV aux armes des Drake del Castillo

en argent, modèle aux agrafes et branchages, comprenant deux cent soixante-sept pièces.

Cent soixante-quinze pièces en argent : soixante fourchettes de table (5.290 g.), trente cuillers de table (2.560 g.), dix-huit fourchettes à dessert (955 g.), trente-six cuillers à dessert (1.915 g.), douze cuillers à café (305 g.), douze fourchettes à huître (285 g.), un couvert (fourchette, cuiller) à rôti (200 g.), une saupoudreuse (80 g.), deux cuillers à sauce (160 g.), deux cuillers à crème (180 g.).

Quatre-vingt-douze pièces aux manches en argent fourré : cinquante-quatre couteaux de table lame acier (4.630 g.), dix-huit couteaux à fruits lame argent (950 g.), dix-huit couteaux à fromage lame acier (890 g.), deux couteaux à servir le fromage, l’un lame acier (45g.), l’autre lame argent (65 g.).

Poinçon Minerve.
Maîtres orfèvres :
Henri Soufflot (actif de 1884 à 1910), fabricant bijoutier, installé 89 rue de Turbigo à Paris et Émile Puiforcat, maison d’orfèvrerie fondée en 1820 à Paris.

Poids total des pièces en argent : 11.930 g.
Poids brut total des autres pièces : 6.580 g.
Poids brut total général : 18.510 g.

Dans un coffre en chêne signé sur la serrure « André Aucoc à Paris », gainé de feutrine rouge, écusson armorié plaque de cuivre. Haut. 26,5 Long. 52 Prof. 33 cm. André Aucoc (1856-1911), bijoutier, joaillier et orfèvre français, frère de Louis Aucoc de la maison Aucoc fondée en 1821.

Provenance : famille de Drake del Castillo, château de Véretz en Touraine ; par descendance.

An impressive two-hundred and sixty-seven pieces flatware set bearing the Drake del Castillo coat of arms. One hundred and seventy-five silver spoons, forks and serveware pieces, and ninety-two silver-plated handled knives with silver or steel blades. Louis XV style.
Sold: 13 800 €
SOUFFLOT, PUIFORCAT et   AUCOC Ménagère de style Louis...
Lot 237
Lot 238
JEAN-ÉMILE PUIFORCAT (1897-1945)
Ménagère de table Papyrus, modèle créé en 1929

pour six convives, comprenant soixante-dix-huit pièces chiffrées "LL".

Soixante-cinq pièces en argent : sept couverts de table, sept couverts à dessert, six fourchettes à gâteau, six fourchettes à huître, six fourchettes à escargot, six pelles à glace, huit cuillers à café, une louche, une pelle à tarte, deux pelles à servir, une pince à servir.

Treize pièces aux manches en argent fourré, lame inox : six couteaux de table, cinq couteaux à fromage, un couteau à beurre, un couteau à trancher.

Maitre-orfèvre : Jean-Émile Puiforcat.
Poinçon Minerve, 1er titre.

Poids des pièces en argent : 3.518 g.
Poids brut total : 4.468 g.

Provenance : collection de l'Isère.

A Puiforcat "Papyrus" flatware set. Sixty-five silver spoons, forks and serveware pieces and thirteen silver-plated handled knives with stainless steel blades, for a total of seventy-eight pieces. Engraved "LL". .Jean-Émile Puiforcat silver mastersmith. Minerve hallmark.

Immense orfèvre de l'Art Déco, Jean-Élisée Puiforcat (1897-1945) excelle dans toutes ses créations et renouvèle les formes pour une clientèle internationale fortunée. Parmi ses onze modèles de ménagère en argent, un seul est d'inspiration étrangère et orientalisante, le Papyrus. Dessiné en 1929, tout en élégance et légèreté, la silhouette de ce modèle en argent massif évoque, stylisée au plus haut point, la tige d'un papyrus. Ce clin d'œil à l'Egypte est souligné par l'extrémité évasée des manches, dont la forme rappelle aux esprits rêveurs le delta du Nil.
Françoise de Bonneville, "Jean Puiforcat", éditions du Regard, 1996.
Sold: 4 000 €
JEAN-ÉMILE PUIFORCAT (1897-1945) Ménagère de table Papyrus, modèle créé en...
Lot 238
Lot 263
AUGUSTE FRANÇOIS LABY (Paris, 1784 - 1860)
Portrait de William James Santiago Drake, 1818

Toile.
Signée et datée en bas à droite.

Haut. 130, Larg. 97 cm.

Provenance : Famille Drake del Castillo, château de Véretz, par descendance.

A portrait of William James Santiago Drake by Laby. Canvas. Signed and dated 1818.

Négociant international et fondateur de la fortune multimillionnaire des Drake, James Drake (1763-1838), aussi dénommé Don Guillermo Santiago Drake del Castillo, est représenté revêtu d'une redingote aux grands boutons dorés et d'un pantalon vert bouteille, gilet à flanelle, chemise blanche à col montant et cravate, il porte à la taille trois sceaux à cacheter à pierre jaune et verte, en or et un à intaille d'émeraude. On retrouve la plupart de ces effets inscrits dans son inventaire après décès, établi le 15 février 1838, à l'hôtel garni n°2 rue de Castiglione à Paris (Archives nationales, MC/ET/026/1079).

Issu d'Axminster dans le comté de Devon. Naturalisé espagnol après le lancement de son entreprise d'import-export de produits manufacturés à Cuba, Drake épouse à La Havane Carlotta del Rosario Nunez del Castillo y Perez le 17 mai 1800. Les del Castillo détiennent la plus grande réserve foncière à Cuba, ce qui permet à James William d'implanter sa production de canne à sucre qui constitue la fortune familiale. Ses fils, Carlos, Santiago et Francisco continuent d'assurer la prospérité de l'entreprise. C'est ce fils aussi appelé Santiago qui se fixe durablement en France et participe à la direction de la firme depuis Paris, faisant l'acquisition du château de Candé en Touraine.
Sold: 7 000 €
AUGUSTE FRANÇOIS LABY (Paris, 1784 - 1860) Portrait de William...
Lot 263
Lot 284
D'APRÈS UN MODÈLE ATTRIBUÉ À JEAN-SIMON DEVERBERIE (1764-1824)
Pendule à l'Amour vigneron

en bronze doré et ciselé. L'amour ailé tenant de sa main droite un caducée. Il porte sur son dos un tonneau dans lequel est inscrit le cadran en émail blanc. Il est cerclé d'un chemin de fer par tranche de quinze en chiffres arabes et indique les heures en chiffres romains. La terrasse présente une applique à décor végétal. L'ensemble repose sur quatre pieds d'autruche.
Suspension à fil. La platine numérotée "2I36" et "36".

Époque Empire-Restauration.

Haut. 38,5 Larg. 28 Prof 13,5 cm.
(Le caducée à ressouder, manque un morceau de rinceau sur la plinthe)

A gilded and chiseled bronze clock depicting Love as a winemaker. Based on a model attributed to Jean-Simon Deverberie. Empire-Restauration period. Numbered "2I36" and "36".

Bibliographie:
- "La pendule à sujet du Directoire à Louis-Philippe", catalogue d'exposition, Saint-Omer, musée Sandelin, 26 juin-12 septembre 1993, modèle reproduit sous le n° 22.
- Pierre Kjellberg, "Encyclopédie de la Pendule Française", Paris, Éditions de l'Amateur, 1997, modèle repoduit p. 447.

Non signée, cette pendule à l'Amour vigneron est l'une des variantes attribuées au prolixe bronzier Jean-Simon Deverberie, avec une pendule à l'Amour à la lanterne magique. À la fin de l'Empire, la mode ne va plus aux martiales pendules à l'Antique, inspirées de la mythologie, mais à des sujets plus doux, tel ce charmant Amour, dont le goût durera pendant deux décennies. Installé entre 1798 et 1823 dans le quartier du Marais à Paris, Deverberie dépose un grand nombre de ses modèles de bronze, dont les célèbres pendules à l'Afrique et à l'Amérique, qui seront commandées par de talentueux horlogers. L'élégance et l'équilibre de la composition alliées à la grande qualité d'exécution assurent à ses créations un succès ininterrompu jusqu'aujourd'hui. Cette pendule n'échappe pas à la règle, avec notamment ces yeux de l'Amour rehaussés d'émail qui nous dévisagent, comme une invitation à succomber à l'ivresse de ses traits.
Sold: 4 200 €
D'APRÈS UN MODÈLE ATTRIBUÉ À JEAN-SIMON DEVERBERIE (1764-1824)Pendule à l'Amour...
Lot 284
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