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36ème VENTE GARDEN PARTY - I

 
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Lot 65

Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885) 
Exceptionnelle garniture de cheminée de style...
Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885) 
Exceptionnelle garniture de cheminée de style...
Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885) 
Exceptionnelle garniture de cheminée de style...
Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885) 
Exceptionnelle garniture de cheminée de style...
Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885) 
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Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885) 
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Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885) 
Exceptionnelle garniture de cheminée de style...
Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885) 
Exceptionnelle garniture de cheminée de style...

Louis-Auguste Marquis (Français, 1811-1885)
Exceptionnelle garniture de cheminée de style Louis XVI, c.1845

en bronze doré, finement ciselé, comprenant une pendule et une paire de cassolettes aux panses apprêtées et anciennement recouvertes de scagliola de couleur lapis-lazuli.
La pendule est surmontée d'un bouquet de fleurs de lys, tulipes et roses ; les anses à têtes de boucs, le cadran enrubanné dans un tors de laurier repose sur un piédouche feuillagé soutenu par une base de colonne cannelée et une plinthe en partie basse. Le cadran émaillé signé "Marquis à Paris" avec les heures en chiffres romains et les points "Avance Retard" à midi. Le mouvement à réserve de deux semaines porte les tampons des horlogers : "Farret A Paris" et "Pons médaille d'or1827".
Les cassolettes surmontées d'un fretel en pomme de pin, leurs anses à têtes de jeune boucs réunies par une guirlande fleurie, reposent sur un piédouche godronné dans un tors de laurier.

Bronzier : Louis-Auguste Marquis (1811-1885), associé de 1838 à 1844 à Gilbert-Honoré Chaumont (1790-1868), installé 25 rue Chapon à Paris, puis, sous le Second Empire, 66 boulevard de Strasbourg.
Horloger fabriquant : Pierre Honoré César Pons (1773-1851), qui relance l'activité horlogère à Saint-Nicolas d’Aliermont, est actif à Paris jusqu'en 1846, date à laquelle il vend son entreprise à Delepine.
Horloger finisseur : Farret & Cie, horloger actif à Paris, rue Chapon, entre 1840 et 1870.

Pendule : Haut. 82 Larg. 41 Prof. 24 cm.
Cassolettes : Haut. 61 Larg. 33 Prof. 22 cm.
(excellent état général ; petit accident au cadran, manquent les pistils d’un lys, finition bleue des oves en partie effacée)

Louis-Auguste Marquis, ca. 1845. A Louis XVI style ormolu mantel clock and pair of cassolettes.

Marquis, le bronzier des Princes

Le fabricant de bronzes Louis-Auguste Marquis (1811-1885) s’associe en 1838 à Gilbert-Honoré Chaumont (1790-1868), artisan en lustrerie. L'association est couronnée de succès. A l’Exposition des Produits de l'Industrie, ils reçoivent une médaille de bronze pour la création d’un ensemble composé de candélabres dans le style de la Renaissance, d’une pendule et d’un grand lustre à branches soutenues par des enfants et des chimères. Par la suite, la maison s’installe au n° 25 de la rue Chapon à Paris avant de déménager sous Napoléon III au 66 boulevard de Strasbourg. La maison devient le principal fournisseur des palais royaux et bénéficie du titre de « Fabricant du Mobilier de la Couronne » dans le domaine du luminaire.
La maison Chaumont, devenue « Chaumont Marquis », commence à diversifier ses productions avec la réalisation de bronzes d’ameublement de différents styles. Elle approvisionne les maisons Giroux et Beurdeley mais aussi la famille royale. Le feu du salon des Princes est ainsi livré en 1838 au Grand Trianon.

Seul à partir de 1844, Marquis livre au Palais Royal en 1855 une impressionnante paire de candélabres en bronze doré, "Enfants au silence", dont les lys et les guirlandes de fleurs rappellent le travail opéré sur notre garniture. On retrouve dans son travail des références aux grands bronziers du siècle précédent, comme la dynastie Osmond, Thomire ou encore Pierre Gouthière. Ainsi, les têtes de béliers de cette garniture s'inspirent de celles présentes sur une paire d’aiguières réalisée par Pierre Gouthière vers 1767 à 1770 (collection particulière) ou sur une cassolette en serpentine réalisée vers 1775, actuellement conservée au Musée du Louvre (OA 5179). Toutefois, notre garniture a également recours à des matériaux modernes issus de l'industrie, comme la tôle et la scagliola, pour imiter les pierres dures, particulièrement rares et coûteuses.

Estimation : 12 000 € ~ 18 000 €

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