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LES TRESORS CACHES DES RICHELAIS

Mercredi 11 mai 2011

La Nouvelle République

Aymeric Rouillac, commissaire-priseur, présente deux vases chinois à la valeur prometteuse.

Pour la première fois sur le secteur, une expertise gratuite d'objets d'art a été proposée récemment aux Richelais. Les regards neutres de Philippe Rouillac et de son fils, Aymeric, commissaires-priseurs bien connus dans le Vendômois, vont peut-être faire rêver à la poule aux oeufs d'or certains possesseurs d'objets rares.

Les gens sont venus nombreux des alentours et, quelquefois, de beaucoup plus loin avec, sous le bras, des bibelots poussiéreux porteurs de beaucoup d'espoirs...

De la porcelaine chinoise ancienne ?

Aux dires d'Aymeric Rouillac, des pièces intéressantes ont été présentées à cette journée, comme ce pot en faïence italienne du milieu du XVII e siècle, tel qu'il y en avait au château de Richelieu à l'époque de sa splendeur et qui serait susceptible d'atteindre quelques milliers d'euros.

Mais le vrai « trésor » réside peut-être dans ces deux vases chinois en porcelaine estampillés qui pourraient valoir une fortune après des expertises complémentaires : « Il faut être prudent avec ce genre de porcelaine. Les Chinois rachètent à coups de millions d'euros des éléments importés du temps de la Compagnie des Indes », souligne Aymeric Rouillac. Il faut dire qu'ils en avaient inventé le procédé de fabrication dès le V e siècle alors qu'il fallut attendre le XVIII e en Europe.

Comme pour faire rêver un peu plus, les spécialistes content l'histoire de leur découverte dans les mêmes conditions d'expertises d'un authentique tableau d'une « Vénus nue » de Lucas Cranach (XVI e siècle) acheté 15 millions de francs (près de 2,3 millions d'euros) par la reine d'Angleterre et qui orne maintenant le palais de Buckingham.
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