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SECRET DE CHEVERNY : CHAMBORD RETOURNERA T-IL À CHAMBORD ?

Dimanche 02 mai 2010

TF1, Christelle Juteau, Emmanuel Sarre

Une première mondiale ! Sur les pelouses du Domaine national et le comité des fêtes de Chambord organisaient simultanément la grande brocante annuelle et une vente aux enchères inédite.




Vente à Cheverny le 6 juin 2010, lot n°105

LA NOUVELLE REPUBLIQUE, 2 mai 2010
Le château bénéficiera des enchères
Une première mondiale. C'est ce qu'avait annoncé Philippe Rouillac, commissaire-priseur en évoquant la vente aux enchères du 1er mai au pied du château de Chambord. Sur ses pelouses, le Domaine national et le comité des fêtes de Chambord organisaient simultanément la grande brocante annuelle et une vente aux enchères inédite.

Créer un mécénat populaire
Le château de Chambord, habituellement fermé, a ouvert ses portes, hier. C'est Jean d'Hausssonville, directeur général du Domaine qui l'a voulu : « C'est la journée de l'année où il y a le plus de monde sur le site. En ouvrant, on capte certains promeneurs et les groupes de touristes asiatiques, très présents sur les lieux à cette période de l'année. ». Le produit de la billetterie ira aux oeuvres sociales du comité d'entreprise du Domaine et au budget des acquisitions et de restauration du château : « Nous sommes dans nos objectifs. Environ 3.000 personnes ont visité le château. ». Pari réussi aussi au pied du château où Philippe Rouillac et son fils Aymeric, dirigeaient une vente aux enchères.

Sollicitée à leur arrivée à Chambord, une quarantaine de brocanteurs a donné gratuitement des objets. « C'est un acte de mécénat populaire. Chaque donateur et chaque acheteur ont participé à l'amélioration et à la conservation de ce magnifique trésor. Les enchères étaient raisonnables (NDLR : de 10 à 150 euros), mais le côté festif était là ! ». Il y avait des initiés mais aussi quelques novices. Exemple avec cet homme de Montrichard qui a raflé 75 % des enchères : « Je viens depuis deux ou trois ans à la brocante. Je ne savais pas qu'il y avait cette vente. Je me suis pris au jeu. J'ai acheté des bricoles. J'en ai eu pour 500 euros. ». D'autres, un couple de Romorantin était plutôt spectateur : « On n'achètera pas. C'est plus pour le spectacle. ». Une femme, habituée des lieux est venue voir l'acteur : « J'étais là pour Rouillac, mais je me réserve dans trois semaines à Cheverny... ».

Julien Sureau
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