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Le fabuleux trésor américain d'un château du Berry

Vendredi 11 mars 2022

La Nouvelle République,

Les Rouillac devant l'un des documents.
Les Rouillac devant l'un des documents.

Dans une vieille malle avaient été découverts des trésors de l’histoire américaine. L’étonnant épisode sera raconté la semaine prochaine à Châteauroux.

Nous ne parlons pas de Moulinsart. Et il ne s’agit du trésor de Rackham le Rouge. Il y a pourtant de cela. L’action se passe à la fin des années 2000, "dans un charmant château du Berry», d’après Philippe Rouillac. Des recherches sont effectuées dans les combles de la grande bâtisse. Qu’espèrer y trouver, sinon des crottes de souris et des vieilleries usées par l’humidité et les années ? Et pourtant… En ouvrant une vieille malle dans laquelle les souris avaient effectivement fait leur nid, les propriétaires du lieu vont tomber en arrêt sur des documents à la valeur tout simplement inestimable. Leur existence est sur le point de changer.

Philippe Rouillac est un célèbre commissaire-priseur installé dans le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire. Ce qu’il découvre après la découverte de la malle, sera raconté lors de la conférence organisée mercredi 16 mars à 18 h salle Balsan au HEI Campus Centre de Châteauroux : un trésor à la valeur historique dépassant largement les frontières transatlantiques, des cartes et des plans de la campagne de Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau, chef du corps expéditionnaire français venu apporter son soutien aux insurgés américains pendant la guerre d’indépendance.

Yorktown tombe en octobre 1781

Quand on parle de cette guerre d’indépendance, on pense immédiatement à La Fayette. Moins bling-bling mais plus efficace, Jean-Baptiste Donatien de Wimeur, comte de Rochambeau, originaire de Vendôme, a la toute confiance de Georges Washington avec lequel il converse en latin pour éviter les oreilles indiscrètes. Parmi les plans retrouvés, celui de la célébre victoire de Yorktown qui scelle le triomphe des insurgés. On imagine alors l’intérêt porté par les Américains. Les prix des documents flambent, plusieurs millions d’euros. Certains qui sont achetés par le bibliothèque du congrès des Etats-Unis, ont-ils été dessinés par le Castelroussin Henry Crublière d’Opterre ? Le mystère demeure.

Nous avons évoqué en préambule ce "charmant château du Berry". Le flou est entretenu et voulu. La vente à de telles hauteurs a visiblement fait tourner quelques têtes du côté des propriétaires. Philippe Rouillac en dira sans doute plus lors de la conférence à laquelle il n’est nul besoin de se presser : elle affiche déjà complet !
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