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Fauteuil et paravent font monter les enchères à Vendôme

Lundi 25 janvier 2021

La Nouvelle République, Alexis Couturier

Aymeric, Philippe et Gabriel Rouillac, juste avant la vente d’un fauteuil – à restaurer – fabriqué par l’ébéniste de Napoléon 1er.
Aymeric, Philippe et Gabriel Rouillac, juste avant la vente d’un fauteuil – à restaurer – fabriqué par l’ébéniste de Napoléon 1er.
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Deux jours de vente ont commencé ce dimanche à l’hôtel des ventes. Un fauteuil, œuvre d’un célèbre ébéniste, a été acquis pour 21.000 euros.

Le marteau des commissaires-priseurs Philippe et Aymeric Rouillac a chauffé ce dimanche à l’hôtel des ventes, à l’occasion du premier des deux jours d’une vente de meubles, bibelots et autres objets. En présence d’une dizaine de personnes dans la salle et bien plus sur internet, l’après-midi a donné lieu à de belles enchères.

La grêle n’a pas empêché les enchères de monter

Ce fut le cas pour ce fauteuil d’apparat en hêtre, sculpté et doré, signé de François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (1770 – 1841), ébéniste de Napoléon 1er et de Louis XVIII. Alors même que des trombes de grêle s’abattaient sur le toit de l’hôtel des ventes, ce fauteuil confié aux Rouillac par « un amateur de l’Est de la France », a été acheté par un enchérisseur domicilié à Mulhouse, pour 21.000 euros. Le tout, après le coup de marteau symbolique donné par le jeune Gabriel, 12 ans, fils d’Aymeric Rouillac et petit-fils de Philippe. « La quatrième génération de commissaire-priseur », souriait ce dernier.

Autre objet qui a fait s’envoler les enchères à plus de 10.000 euros : un paravent datant du 18e siècle. Il a été acquis pour 13.500 € par un habitant de Londres, qui enchérissait au téléphone.

Outre ces belles pièces, dont de nombreuses étaient proposées par des descendants de Pie-Jean-Marie-Michel Claret (1805-1886), architecte et décorateur de la famille Rotschild, citons cette commode du 17e siècle, dite « a bambocci », qui s’est vendue 7.000 euros. Plusieurs meubles ont été acquis à des prix plus modiques. Une commode en acajou d’époque Restauration, a ainsi pu être achetée par une personne vivant à Francfort Allemagne, pour 380 euros. « Moins cher qu’un placard vendu en kit », soulignait Aymeric Rouillac, adversaire de « l’uniformisation du goût ».
La vente continue ce lundi. Une partie du mobilier de la demeure de Jean-Pierre Bernès, qui était l’ami, le traducteur et l’éditeur du grand écrivain argentin Jorge-Luis Borges, sera proposée aux enchères. Avec à acquérir notamment, des fauteuils du 18e, des lustres du 19e, des porcelaines, des sculptures ou encore des tapis.

Vente ce lundi à partir de 14 h. Entrée dans le respect des conditions sanitaires. Réservation au 02.54.80.24.24. Suivi et enchères également possibles en ligne. Renseignements : rouillac@rouillac.com ou www.rouillac.com
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