FR
EN

Chagall, Perriand, Lalanne et Ruhlmann têtes d’affiche de la vente arts+design #4

Lundi 12 octobre 2020

Communiqué

François-Xavier LALANNE. Lampe grand-échassier, circa 1990. 61 x 68 x 35 cm.
Est. 70/90.000 €
Marc CHAGALL. La Libération, 1952. 47,5 x 29 cm.
Est. 280/320.000 €
Charlotte PERRIAND. Bureau en forme libre, petit modèle. 72 x 175 x 86 cm.
Est. 80/120.000 €
Paul SÉRUSIER. Les Licornes, 1913. 60 x 81 cm.
Est. 60/80.000 €
Émile-Jacques RUHLMANN. Argentier à ressaut en palissandre des, circa 1934. 101 x 279 x 75 cm.
Est. 40/60.000 €
Marie Mela MUTER. Nature morte aux Izvestisa, 1918. 75 x 81 cm.
Est. 20/30.000 €
Charles CAMOIN. "Voilier à Ploumanach", 1931. 32 x 43 cm.
Est. 10/15.000 €
Konstantin Ivanovich GORBATOV. "Italienische Landschaft", 1927. 57 x 66,5 cm.
Est. 20/30.000 €
LÊ PHO. Bouquet de fleurs, c. 1964. 65 x 54 cm.
Est. 15/20.000 €
Olivier DEBRÉ. "La Loire". 25 x 60 cm.
Est. 5/8.000 €
Francisco TOLEDO. Le fermier. 24 x 33 cm.
Est. 15/20.000 €
offert par Alexandre CALDER. Snowy Peak, circa 1969. 57 x 105 x 41 cm.
Mis à prix 10.000 €

Chagall, Perriand, Lalanne et Ruhlmann têtes d’affiche de la vente arts+design #4 organisée par la maison Rouillac au ccc-od le 29 novembre 2020 à Tours

La collection du promoteur et collectionneur rennais Pierre Noury (1920-2018) trouve en cette occasion le chemin des enchères, emmenée par un spectaculaire argentier en palissandre des Indes, vers 1934, par Émile-Jacques Ruhlmann. Acquis en 1998 auprès de la collection Marcilhac, ce meuble de près de trois mètres de long est reproduit en double page dans l’ouvrage de référence par Kjellberg sur le mobilier du XXe siècle (est. 40/60.000 euros). Si le goût de Pierre Noury et de son épouse Jocelyne allait aux sculptures et au mobilier de qualité des années 1930, il était aussi éclairé par une des toutes premières Lampes échassiers de François Xavier Lalanne, réalisée en 1990 et numérotée 13 (est. 70/90.000 euros).

De la collection de la famille Monet, un très rare Bureau de forme libre par Charlotte Perriand, dont le modèle était inconnu jusqu’alors des spécialistes de l’artiste pourrait créer la surprise (est. 80/120.000 euros). Par ailleurs, trois mobiles offerts par Alexandre Calder à un assistant tourangeau Christian Quenault prennent le chemin des enchères (mise à prix 10.000 € chaque).

La toile Libération a été peinte par Marc Chagall en 1952, d’après celle aujourd’hui conservée au musée Chagall à Nice. Sa manière fluide, à grands coups de brosse, dénote l’influence reçue de la jeune peinture américaine lors de son exil aux États-Unis pendant la guerre. Le peintre s’y représente au bras de son épouse Bella, en tenue de mariée, volant au-dessus de trois cercles rouge et jaune vif au rythme rapide d’un air de violon (est. 280/320.000 euros).

D’autres tableaux garnissent cette vente, deux dessins par Pablo Picasso, deux bouquets de fleurs par le peintre vietnamien Lé Pho, une esquisse d’Oliver Debré pour une grande toile de La Loire pour la faculté de médecine de Tours, des marines par les Français Charles Camoin et André Hambourg ou par le Russe Kostantin Gorbatov (estimations entre 5.000 et 20.000 euros).

La très belle Nature morte aux Izvestia de la peintre polonaise Mela Muter datée de 1918 (est. 20/30.00 euros) rivalise avec Les licornes du nabi français Paul Sérusier réalisées cinq ans plus tôt (est. 60/80.000 euros).

Pour la quatrième année consécutive les commissaires-priseurs Philippe et Aymeric Rouillac investissent le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré à Tours. Forte de nouveaux records dans les arts décoratifs, notamment pour Jouve (2017), cette nouvelle vente fait suite aux succès des dispersions de la collection d’art contemporain de Patricia Keever (2018) puis du fonds d’atelier de Charles Lapicque (2019).
Inscrivez-vous à notre newsletter :
Suivez-nous :