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Nouveau record d'enchères par les Rouillac avec les panthères de Bugatti

Dimanche 16 juin 2019

Communiqué

Nouvelle enchère millionnaire pour les panthère de Bugatti chez Rouillac - Photo JL Péchinot
Aymeric et Philippe Rouillac décrochent une 13e enchère millionnaire avec des Panthères de Bugatti - photo Jean-Luc Péchinot
Rabelais vendu par Aymeric et Philippe Rouillac avec le concours de l'expert Paul Veyssière - Photo JL Péchinot
Vente du premier dessin de Gauguin par Rouillac avec le concours d'historiens de l'art de l'Université de Tours- photo JL Péchinot
La mise en scène spectaculaire de ces Panthères marchant de 1905 par Bugatti a fait s'envoler les enchères - photo Jean-Luc Péchinot

La 31e vente Garden Party organisée par les commissaires-priseurs Philippe et Aymeric Rouillac a battu de nouveaux records d'enchères, dont celle à 1.364.000 euros pour un bronze de Bugatti ce 16 juin au château d'Artigny en Touraine.

Le précédent record pour un Couple de panthères par Bugatti avait été obtenu à 794.500 euros à Paris chez Christie’s en 2016, lors de la vente de la collection d'Alain Delon. Le bronze vendu par les Rouillac date de 1905, il était resté depuis l'origine dans la même famille, les descendants du collectionneur André Bernheim.

Cette vente aux enchères qui réunissait près de 150 numéros a été ponctuée d'autres enchères record, tels les 607.600 euros pour l'édition originale de Pantagruel et Gargantua, pulvérisant le précédent record qui datait de 2009 à 125.000 euros pour ce livre et doublant le record d’un ouvrage de Rabelais acheté par Pierre Bergé. Le premier dessin de Gauguin, daté de 1865, a été adjugé 99.000 euros à un collectionneur français qui l’accrochera en Suisse, alors qu'un Bord de mer de la même année par Gustave Courbet s'est vendu 198.000 euros. La Jardinière des Titans, modelée par Rodin, s’envolait vers l’Angleterre à 142.000 euros.

Le marchand Benjamin Steinitz a acquis pour 27.000 euros le bureau amoureux de Valtesse de la Bigne, qu’il a déclaré offrir au musée des arts décoratifs de Paris, alors que Pierre-Jean Chalençon a enrichi la collection du palais Vivienne avec la pendule du duc de Padoue et que Marc Lelandais jetait son dévolu sur divers témoignages de la Renaissance pour Château Gaillard à Amboise.

Totalisant près de quatre millions d’enchères et 80% de lots vendus, cette vente confirme sa place de choix dans le marché de l'art mondial, devançant par ses résultats les records autrefois établis à Paris, à New-York ou à Londres.
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