FR
EN

1789 et l'horloge sans pareille

Jeudi 24 janvier 2019

La République du Centre, Florent Buisson

Le commissaire-priseur Phiippe Rouillac, habitué des trésors découverts dans la région et bien au-delà, a mis la main sur une petite pépite orléanaise.

ORLÉANS. ENCHÈRES • Adjugée 7.000 euros, la pièce a été préemptée par le musée

C’est la seule pièce d'horlogerie orléanaise à bientôt figurer dans le musée des Beaux-Arts, d'ici quelques semaines. Une pendule en bronze ciselé et doré, datant de 1789, époque Révolution française, et réalisée par un horloger Orléanais. Elle a d'être vendue aux enchères, dimanche dernier, à Vendôme (Loir-et-Cher), par le fameux commissaire-priseur régional Philippe Rouillac.

Le ministère s'est substitué à l'acheteur

Une pièce rare réalisée par Pierre-François- Claude Mille, adjugée 7.000 euros à un collectionneur Orléanais... Mais tout de suite préemptée par le musée des Beaux-Arts d'Orléans ! « Une représentante de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) s'est levée, indiquant qu'elle faisait préemption au nom du ministère, pour le musée des Beaux-Arts. L'État s'est donc substitué à l’acheteur, déçu sur le coup mais heureux que l'objet, qui appartenait à un riche collectionneur olivetain, finisse au musée local, où il trônera sur une commode de la même époque. Elle sera dans le musée d’ici quelques semaines ». Un procédé plutôt rare, qui ne survient que quelques fois par an, selon le commissaire-priseur, recordman des ventes en région (plus d'une dizaine d'enchères millionnaires), qui est associé à son fils Aymeric. Les deux hommes ont d'ailleurs fait l'objet d’un documentaire, réalisé par la société de production de Laurent Delahousse et diffusé sur France 2, l’année dernière.»
Inscrivez-vous à notre newsletter :
Suivez-nous :