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Grosses enchères au CCCOD

Lundi 12 novembre 2018

La Nouvelle République

La table basse signée Charlotte Perriand, star de la vente, a été adjugée à 37.000 euros; aux enchères, hier à Tours. Photo NR
La vente Rouillac a été un succès, hier à Tours. L’ensemble des lots s’est vendu pour 400.000 euros.
La table basse dite « Forme libre » est dessinée dans le frêne massif. Et illustre l’influence japonaise sur la production de Charlotte Perriand. Hier, au Centre de création contemporaine Olivier-Debré, à Tours (CCCOD), au milieu de 232 lots, le modèle a été adjugé à 37.000 € hors frais. Un montant supérieur à l’estimation (entre 25.000 et 35.000) d’Aymeric Rouillac, le commissaire-priseur au marteau de cette vente du 11 novembre.
Les deux tabourets, tombés également par descendance dans la famille tourangelle propriétaire de la table, ont trouvé preneur pour 12.500 €. C’est un collectionneur parisien qui devra signer le chèque de 61.380 € toutes taxes comprises. Il l’a emporté alors que, d’après la maison Rouillac, une grande galerie new-yorkaise lui disputait la mise. « Les vendeurs vont pouvoir s’acheter une belle Rolls Royce », s’amuse Philippe Rouillac.
Près de deux cents cinquante personnes se sont frayées une place au CCCOD pour assister à cette vente unique, rythmée notamment par les pièces contemporaines de la collectionneuse mexicaine Patricia Keever.
« Nous nous réjouissons que le Centre devienne un lieu de transmission pour les collectionneurs du monde entier, en espérant que se diffuse aux Tourangeaux du XXIe siècle le goût de la collection contemporaine qu’ils ont incarné avec excellence pendant la Renaissance », présente Alain Julien-Laferrière, directeur du CCCOD. Au bout du fil ou sur internet, hier, les acheteurs enchérissaient depuis Miami, le Japon et les capitales européennes. Pour un Calder ou un Janniot.
Le montant total de la vente réalisé hier avoisine les 400.000 €. Deux fois mieux qu’en 2017.
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