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5.310 € pour les plâtres

Dimanche 14 octobre 2018

La Nouvelle République

Carole Le Brun, présidente du collectif, ici au pupitre, pouvait avoir le sourire samedi soir, l’ambiance conviviale d’Ohé du bateau était là.
© Photo NR
L'ambiance lors de la vente de l’écume du bateau Ivre .
© Photo DR
L'ambiance lors de la vente de l’écume du bateau Ivre .
© Photo DR
Carole Le Brun, présidente du collectif, ici au pupitre, pouvait avoir le sourire samedi soir, l’ambiance conviviale d’Ohé du bateau était là.
© Photo NR


Une rue coupée à la circulation, un intermède musical de Ronan-Ronan, Franck Mouget, d’Ohé du bateau aux manettes, melon vissé sur la tête, un commissaire priseur, Me Rouillac, très théâtral lui aussi, il n’en fallait pas plus pour que la vente aux enchères des plâtres du Bateau ivre soit décalée. En tout cas, rien à voir avec le décor d’une salle des ventes ; il n’empêche que les cinquante-cinq plâtres, exposés depuis une semaine chez Diagonale, sont partis comme des petits pains devant l’ancienne boulangerie devenue galerie. Les fidèles de la salle emblématique étaient là, venus dans l’idée de repartir, un brin d’histoire sous le bras, et la nostalgie en prime. Mais aussi d’apporter une quotte part aux coûteux travaux de rénovation. Georges fait partie des deux catégories. « Je suis venu car, après avoir réussi l’achat, il faut aider le collectif pour les travaux. Cette aventure est exceptionnelle, 1.500 sociétaires pour le rachat d’une salle c’est du jamais vu. Donc il faut réussir la deuxième étape » affirme t-il. Du coup, après avoir acquis le premier plâtre de Denis, il a pu en acheter neuf autres. Mais le record des enchères fut pour un dessin de Vuillemin, qui a atteint les 1.100 €. Tout un symbole puisque Vuillemin, avec Denis, Jano et Berberian, avaient lancé le phénomène des dessins du Bateau ivre en 1995. Les Hommes du président, dont ils faisaient partie, venaient de donner un super-concert dans la salle.
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