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Deux pendules anciennes... d'une valeur de 1 à 10

Samedi 22 novembre 2008
Cette première pendule d’une « femme au pichet » : est-cela Samaritaine qui s’apprête à donner à boire à Jésus ou « Perrette et le pot au lait », de la Fable de Jean de La Fontaine ? Quoiqu’il en soit, elle est en régule, amalgame extrêmement bon marché qui permet la production économique d’objets usuels ou de sujets de petite qualité. Cet alliage à base de plomb inventé en 1835 en Angleterre, est creux, léger, fragile et ne« sonne » pas ; il veut imiter le bronze qui lui est un alliage noble de cuivre et d’étain. Cette pendule à plusieurs tons ou valeurs de patine est dorée pour le personnage, et foncée pour le socle. La dorure n’est pas à l’or mais généralement peinte avec une mixture à base de cuivre, de même pour l’imitation d’une patine de bronze noir, toujours étendue au pinceau.Présentée sur une base en bois, elle est coiffée d’un globe soufflé de forme ovale, pour la protéger de tout accident : le régule étant particulièrement fragile se casse comme du verre. S’inspirant des arts décoratifs du XVIIIème, elle a été fabriquée à la fin du XIXème, voire au début du XXème siècle ; et peut être estimée symboliquement à 50€ !...

Cette seconde pendule à colonnes, plus intéressante stylistiquement et esthétiquement est une production des années 1830 sous Charles X : modèle très classique dit à portique de temple, à 4 colonnes supportant un entablement droit. On affectionne les bois foncés acajou, palissandre et les incrustations de bois clair en marqueterie de guirlandes de roses s’enroulant sur les colonnes :le contraste de couleur clair et foncé est privilégié par la marqueterie. Le riche balancier, le pourtour du cadran comme les chapiteaux-colonnes sont en bronze mais semblent redorés. Signe de qualité le cadran est en acier bleui ou argenté patiné. Une estimation de 500 € peut être avancée. Mais l’une comme l’autre doivent fonctionner et donc sonner les heures…si non à quoi bon ? Blois est célèbre depuis la Renaissance pour ses horlogers et la famille Mazanec prolonge cette tradition d’excellence. Qu’on se le dise !
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