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Une collection exceptionnelle de 17.000 vinyles aux enchères

Jeudi 09 février 2017

Le Figaro, Jean Delterme, avec A.F.P.

Une collection exceptionnelle de 17.000 vinyles aux enchères
ENCHÈRES - La maison Rouillac disperse un ensemble rare de disques 33 et 45 tours, réunis par un passionné, majoritairement de rock et de variété française, ce jeudi 9 février, à Vendôme (Loir-et-Cher).

Des centaines de curieux se sont donné rendez-vous pour voir les disques exposés jusqu'à la dernière minute avant de premier coup de marteau. Ce jeudi 9 février, à 14h30, Vendôme (Loir-et-Cher) l'une des plus importantes collections de vinyles va être dispersée aux enchères sous le marteau star de la région, Philippe Rouillac: quelque 17.000 albums, réunis par un collectionneur bien connu des amateurs, Max Taddeï. C'est sa veuve qui a décidé de se séparer de l'ensemble qui submergeait littéralement sa résidence du Cap-d'Ail (Alpes-Maritimes).

Les disques sont répartis en 169 lots composés d'une centaine de 33 tours en moyenne, mais certians englobent jusqu'à près de 650 pièces pour les 45 tours. La mise à prix de départ de chaque lot a été fixée à 100 euros, mais «nous n'avons aucune idée de ce que cela peut atteindre, car il n'y a jamais eu à notre connaissance de vente de cette ampleur», déclare maître Philippe Rouillac.

Le premier lot est consacré au hard-rock, avec des disques de Kiss, AC/DC, Van Halen, Deep Purple, Iron Maiden, Scorpions, Metallica... Sont aussi représentés les Beatles, le rockabilly de Gene Vincent, Eddie Cochran et Johnny Cash. Dans la période des années 70, on apprécie de redécouvrir les pochettes de Marianne Faithfull, Pink Floyd, Magma, Neil Diamond, Santana, Patti Smith ou encore Frank Zappa.

Un marché de passionnés

Au «rayon» variété française, des lots affichent de grands comiques français Fernand Raynaud et Coluche ainsi que des monuments de la chanson française comme Georges Brassens, Léo Ferré, Jacques Brel, Mireille Mathieu, Nana Mouskouri ou encore Johnny Hallyday.

«C'est un marché de passionnés, plus habitués des brocantes», relève le commissaire-priseur en soulignant que certains amateurs sont parfois à la recherche d'un seul disque, à cause de sa rareté ou pour des raisons sentimentales. «L'enregistrement d'un concert où un couple s'est rencontré, par exemple. Mais il n'est pas question de vendre ses disques à la pièce!», s'exclame Me Rouillac.

Le 19 juin dernier, les prix s'étaient envolés lors de la vente aux enchères de «seulement» 8.000 vinyles sortis des réserves de Radio France: un 45 tours rarissimes de Syd Barrett était parti à 10.500 euros, tandis qu'un lot de disques de Serge Gainsbourg avait trouvé preneur à 750 euros.

Lien vers Le Figaro
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