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TABLEAUX et DESSINS ANCIENS

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Lot 17
d'après Nicolas II de LARMESSIN (1632-1694)
Gerard VALCK (1652-1726)
"Habit de Vannier", c. 1695-1726

Eau-forte, rehaussée en couleur, justifiée "a" en bas à gauche et "G. Valck Ex 6" en bas à droite.
Tirée des "Costumes Grotesques" de Nicolas II Larmessin (1691).

Haut. 283, Larg. 190 mm.
(pliure à droite dans la partie en réserve).

Provenance : château de la Vienne.

Référence : la même image dans un tirage non réhaussé conservée au British Museum (I,7.198).

La famille Larmessin forme avec les quatre Nicolas une véritable dynastie de graveurs parisiens du milieu du XVIIe jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Le plus célèbre d'entre eux Nicolas II de Larmessin, imagine la série des " Costumes Grotesques " vers 1691, série qui sera achevée par son frère Nicolas III et le fils de ce dernier Nicolas IV. Dans cette série de 97 gravures, chaque personnage est figuré avec les outils et objets en relation avec la profession représentée. À la fois allégorique et objet de dérision, utilitaire et socialement représentatif, l'objet identifie l'homme et le situe dans sa corporation. Si les corporations, sortes de guildes de métiers, sont connues en France dès le XIIème siècle, c'est par l'édit du 13 mars 1673 que Colbert prescrit l'organisation définitive de ses dernières en les plaçant sous l'autorité royale. Les " Costumes Grotesques " en plus de leur originalité baroque constituent donc une œuvre parfaitement représentative de son temps.
Le British Museum conserve 25 épreuves des " Costumes Grotesques " toutes publiées par Gerard Valck (1652-1726). Graveur et marchand d'estampes du Dam, spécialisé en cartographie, il obtient le monopole de la vente de mappemondes et de globes terrestres. Son édition " cum prevelegio " de l'œuvre de Larmessin prouve le succès commercial de l'œuvre du graveur français, dont les droits sont tout de suite achetés (dès 1695 selon le British Museum) par l'un des meilleurs graveurs et éditeurs européen.
Estimation : 200 €
d'après Nicolas II de LARMESSIN (1632-1694)
Gerard VALCK (1652-1726)
"Habit de Vannier",...
Lot 17
Lot 28
ENSEMBLE de 6 vues d'optiques aquarellées d'ESPAGNE, TURQUIE, JERUSALEM.
Gravures à l'eau forte éditées par Chéreau, Lachaussée, Daumont et Basset.
Légende à l'endroit et inversée, annotation manuscrite à l'encre brune reprenant la légende.

Seconde moitié XVIIIe.

Haut. 34 Larg. 53 cm (piqures d'humidité)

Les vues d'optiques témoignent d'une vogue des images en perspective, montrées dans les salons dès la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Ce lot présente des vues de villes d'Espagne (Séville, Bilbao). On peut aussi admirer une vue de la Maison du Plaisance du Grand Mogol à Dély, ainsi qu'une scène de festin à Tiflis donné par le grand vizir. Une vue de la ville de Jérusalem porte la légende suivante: "Jérusalem, ville capitale de la Palestine sous David et Salomon, et si célèbre par son Temple et les magifiques ouvrages que ses deux Princes firent bâtir et par les Miracles qui s'y firent opérés. Elle est aujourd'huy sous la domination des Turcs, il y a un couvent de Cordeliers qui paye Tribut au Grand Seigneur."

Jacques François Chéreau rachète le fonds d'estampes de son grand-père en août 1776 rue saint Jacques, il meurt en 1794. Laurent Pierre Lachaussée, graveur et éditeur, s'installe le 4 février 1777 rue Saint-Jacques, il meurt le 1er mai 1782. Jean-François Daumont, éditeur actif dès 1740, demeure rue Saint-Martin, il cesse ses activités vers 1780. André Basset a racheté les planches gravées provenant des fonds des éditeurs Daumont et Lachaussée.
Adjugé : 100 €
ENSEMBLE de 6 vues d'optiques aquarellées d'ESPAGNE, TURQUIE, JERUSALEM.Gravures à...
Lot 28
Lot 140
Biographie de Pierre Florentin Louis GUIOTH (1834-1899)

Né le 12 avril 1834 à Montmédy (Meuse), Pierre Louis florentin Guioth entre à l'école spéciale militaire de Saint Cyr le 6 novembre 1852 (promotion de l'Empire) et en sort sous-lieutenant au 42e régiment d'infanterie le 1er octobre 1854. Il intègre l'École d'application d'état-major durant deux ans. Admissible au corps d'état-major le 19 janvier 1856, il est affecté comme stagiaire au 32e régiment d'infanterie. Le 1er mars il s'embarque pour rejoindre son régiment en Crimée. Rentré en France le 1er juillet 1856, il est promu capitaine le 24 décembre 1858. Nommé stagiaire au 8e régiment de chasseurs le 2 avril 1860, il s'embarque le 3 mai pour rejoindre son régiment en Algérie. Le 20 octobre, il est nommé aide de camp du général Nesmes Desmarest commandant la subdivision de Sétif. Le 25 août 1862, il est affecté à l'état-major de la division d'Alger. Pendant son service de 6 ans en Algérie, il prend part à l'expédition de la Kabylie orientale en 1860 et à la colonne expéditionnaire du Sud en 1864. Il rentre en France le 16 mai 1866.

Le 16 juillet 1870, à la déclaration de guerre à la Prusse, il est mobilisé au grand quartier général de l'armée du Rhin et est fait prisonnier le 29 octobre à la capitulation de Metz. Il est interné en Allemagne. Rentré le 7 mars 1871, il est affecté le 9 avril suivant à l'état-major du 1er corps de l'armée de Versailles. Il prend part au 2e siège de Paris et à la reprise de Montmartre. Le 8 juillet 1873, il est nommé aide de camp du général Henri d'Orléans, duc d'Aumale, et président du conseil de guerre chargé de juger le maréchal Bazaine du 30 septembre au 10 décembre 1873. Commandant du 7e corps d'armée à Besançon, il est promu lieutenant-colonel le 22 août 1878, passant à l'état-major du corps d'armée.
Le 31 mai 1879, il est remis à la disposition du duc d'Aumale qui vient de quitter le 7e corps d'armée, touché par la série de mises à pied qui a provoqué la démission de Mac Mahon, et qui est nommé inspecteur général des 13e, 16e et 17e corps d'armée le 20 avril 1879. Le 2 février 1880, l'inspection du duc d'Aumale est achevée.

Du 29 septembre au 24 décembre 1881, il est détaché comme chef d'état-major de la 1ère brigade de la colonne de Tebessa avec laquelle il prend part aux expéditions de Kairouan et de Gafsa.
Promu au grade de colonel le 11 juillet 1882 et au grade de général de brigade le 18 novembre 1887. Du 15 janvier 1890 au 27 novembre 1893, il siège au comité technique d'état-major. Promu divisionnaire le 18 mars 1893, il reçoit le commandement de la 24e division d'infanterie à Périgueux. Grand-officier de la Légion d'honneur. Premier conservateur de la fondation du domaine de Chantilly dont le duc d'Aumale a conservé l'usufruit jusqu'à son décès le 7 mai 1897. Le général de division Guioth décède à Paris le 26 décembre 1899, 9 mois après son admission au cadre de réserve par limite d'âge.
Lot 140
Lot 141
[Tunisie/Algérie - Colonne de Tébessa - 1881] 3 carnets à l'italienne, env. 12 x 20 cm, contenant + de 170 croquis au crayon et à la plume, rehaussés à l'aquarelle et pastel, en majorité légendés et datés, réalisés par Pierre Florentin Louis GUIOTH (1834-1899), détaché comme chef d'état-major de la 1ère brigade de la colonne de Tébessa avec laquelle il prend part aux expéditions de Kairouan et de Gafsa, entre octobre et décembre 1881. Rare.

Rare réunion de 3 carnets souvenirs personnels du lieutenant-colonel Guioth, ayant croqué des paysages, des villes et diverses scènes animées lors de l'expédition en Tunisie et Algérie dont : Bône, vallée de la Seybouse, Guelma, Hammam Meskoutine, vallée de la Meskiana, plaine du Tarf, Tébessa (la basilique, temple de Minerve, porte de Caracalla, porte de Solomon), Haïdra (ruines, mausolée), camp d'Hanout el Hadjem, Djebel Renkada, Enchir Sbiba, vue du combat contre les Fraichichs, combat du Koudiat el Alfa, entrée à Kairouan, arrivée à Sousa, Enchir el Kremia, Gafsa, oasis d'El Guettar, Enchir Sidi Aïch, Fériana (une nefra, remise de décoration, carrières romaines, thermes romains), Kasserine (la bastonnade, mausolée de Zebibel), le lac de Tharf, Oum Bouagki, gorge de Rummel, Constantine (rues, danseuses arabes, gendarme indigène), Philippeville, etc.
+ vues de Marseille, Avignon, Orange, Châteauneuf du Pape, château de Crussol, bords du Rhône, lors de son retour en France + vues en juin et juillet 1882 de Rouen, Belbeuf (comte de Mornay, duc et duchesse de Chartres), forêt de Fontainebleau (Le Pharamond, le Henri IV et le Sully).
Adjugé : 2 200 €
[Tunisie/Algérie - Colonne de Tébessa - 1881] 3 carnets à...
Lot 141
Lot 144
[Duc d'Aumale - Cévennes - Pyrénées] Carnet à l'italienne, 12 x 19 cm, contenant 67 croquis au crayon et à la plume, certains rehaussés à l'aquarelle et pastel, légendés et datés, réalisés au cours du mois de juin 1879 par Pierre Florentin Louis GUIOTH (1834-1899), aide de camp du général Henri d'Orléans, duc d'Aumale, inspecteur général en tournée des corps d'armée du sud-ouest de la France.

Carnet souvenir personnel du lieutenant-colonel Guioth retraçant les paysages des différents lieux parcourus lors de la tournée d'inspection générale durant le mois de juin 1879 auprès du duc d'Aumale : Beaucaire, Tarascon, bords du Rhône ; Nîmes ; Aigues-Mortes ; pont du Gard ; Clermont de l'Hérault, Poujols ; Pégairolles de l'Escalette ; Soubès ; Le Caylar (plateau du Larzac), Millau (vallée du Tarn), Le Monna ; La Roque Sainte Marguerite (vallée de la Dourbie), Corp, Cantobre, Saint Jean du Bruel ; abbaye de Maguelone, Sète ; étang de Thau ; Agde ; Béziers, Montady, étang de Sigean, Salses le château ; Perpignan, Cabestany ; Ria-Sirach (vallée de la Têt), Villefranche, Mont-Louis ; Quérigut, Carcanières (vallée de l'Aude), gorges de Saint Georges, Gorges de Pierre Lys ; Carcassonne ; Albi ; Monts du Cantal, Aurillac, Polminhac (vallée de la Cère), Murat (vallée d'Alagnon) ; Puy de Dôme ; Riom, Sancerre ; etc. En fin de carnet un croquis daté du 20 décembre 1898 et titré " Turenne et les quatre routes (Corrèze) ".
Adjugé : 800 €
[Duc d'Aumale - Cévennes - Pyrénées] Carnet à l'italienne, 12...
Lot 144
Lot 145
[Vosges - Jura - Alpes] 2 carnets à l'italienne, 12 x 19 cm, contenant + de 100 croquis au crayon et à la plume, certains rehaussés à l'aquarelle et pastel, en majorité légendés et datés, réalisés par Pierre Florentin Louis GUIOTH (1834-1899), commandant du 7e corps d'armée près du duc d'Aumale à Besançon, entre août 1875 et août 1876.

2 carnets souvenirs personnels du chef d'escadron Guioth représentant différents paysages de massifs montagneux visités d'août à octobre 1875 et de juin à août 1876 : Tarcenay, Ornans, Lods, Mouthier Haute Pierre (vallée de la Loire), le Pain de Sucre ; le Saut de la Truite, le Ballon d'Alsace ; Montmédy et sa citadelle ; Besançon : la Porte Taillée, le Pont de Battant ; Montferrand bord du Doubs ; Langres, la vallée de la Marne ; Montrond, Mouthier ; Le fort de Joux, Pontarlier ; Toul, Villey le Sec ; fort d'Arches ; la chaine des Vosges ; vallée du Rahin ; forêt de Darney, Bains-les-Bains ; Dompaire la Viéville ; Faverney ; Montbéliard ; Chamesol, Saint Hippolyte, vallée du Dessoubre ; Blamont ; Jougne (Jura) ; Vallorbe, Le Jura Suisse ; Lac de Genève, Lausanne ; Evian ; Rochers de Mémise ; Ravin de la Dranse près Thonon ; Vevey la Tour ; Montreux ; Bonneville, La Cluse, Vallée de l'Arve, Sallanches, Chamonix ; La Flégère, Aiguille du Midi, le Mont blanc, aiguille d'Argentière, Cascade du Chapeau, Mer de glace ; Trient, cascade de Pissevache ; lac de Genève Petite rive ; Saint Paul, La Dent d'Oche ; Chillon ; Gorge de la Drance ; Lausanne ; lac des 4 cantons, lac de Zug, lac de Lucerne ; Lucerne, lac d'Uri ; lac de Zürich, Schaffhausen ; etc.
Adjugé : 300 €
[Vosges - Jura - Alpes] 2 carnets à l'italienne, 12...
Lot 145
Lot 146
[Campagne de Crimée, 1856] Album à l'italienne, 15 x 23 cm, contenant 67 petits croquis au crayon et rehaussés à l'aquarelle, légendés et datés, réalisés par Pierre Florentin Louis GUIOTH (1834-1899), officier stagiaire dans le 32e régiment d'infanterie, parti en campagne en Crimée entre mars et juin 1856.

Album souvenir et personnel du sous-lieutenant Guioth, dans lequel il retrace son voyage et y représente des paysages et des monuments de Crimée qu'il a " croqués " lors de son séjour de 3 mois : Iles d'Hyères (Porquerolles) - Corse, Sardaigne, côtes de Calabre, Sicile, Messine, Grèce, côte d'Athènes - Tenedos, Dardanelles - Constantinople - Bosphore - Crimée : porte d'une tente (camp de Kadikoï) ; camp de Kadikoï plaine de Balaclava ; Balaclava : fort génois et Kadikoï, route Woronzoff ; Maison du clocheton (attaque de gauche), cimetière de la quarantaine (attaque de gauche) ; Sébastopol (pris du camp de la garde) ; Sébastopol Jardin du cercle noble ; Sébastopol prise de la redoute Victoria ; réduit de Malakoff ; Inkermann : grand cimetière, gorges, aqueduc, monastère (embuscades russes) ; pont de Traktir, Monts Mackensie ; Tchorgoun : pont, tour, gorges ; Rade de Balaclava, vue prise de la batterie de position anglaise ; village tartare de Koulebouk Miscoumia, rendez-vous de chasse du comte Pérowski vallée de Baïdar ; monastère Saint Georges, baie du monastère, le quasimodo du monastère, à 2 lieues de Kamiech ; Camp du monastère, tartare de Crimée ; Sébastopol vue prise du pied du fort du Nord.
Adjugé : 1 700 €
[Campagne de Crimée, 1856]  Album à l'italienne, 15 x...
Lot 146
Lot 170
François BONVIN (Paris, 1817 - Saint-Germain-en-Laye, 1887)
L'homme qui lit, 1844.

Mine de plomb sur papier. Signée "F.xBo" et datée de "44".

Haut. 15, Larg. 9,5 cm.

Provenance : Charles-Jérôme Lecour (Paris, 1823 - Blois, 1900), Préfet en charge de la Police des moeurs de Paris, collectionneur et ami de François Bonvin ; par descendance familiale.

"1850 : Le dessin n'est pas abandonné pour autant et les croquis très achevés qu'il trace sur le papier reflètent toujours son attachement aux scènes tirées de la réalité, portraits dessinés sur le vif, femmes dans leur intérieur et dont les silhouettes subtilement ombrées par le fusain se détachent sur des fonds neutres comme l'exige l'enseignement des maîtres hollandais." Gabriel P. Weisberg, "Bonvin", Les Maîtres du XIXe siècle, éd. Geoffroy-Dechaume, 1979, p. 45.


François Bonvin et Charles-Jérôme Lecour : Le peintre et le Policier

Artiste à l'enfance modeste et malheureuse, François Bonvin est employé à partir de 1839 à la préfecture de Police de Paris. Il y devient l'ami de Charles-Jérôme Lecour, chef de la première division et spécialiste de la police des mœurs, de la prostitution et du vagabondage.
En 1849 le peintre est médaillé au Salon, il démissionne et décide alors de consacrer sa vie à la peinture. À quarante-six ans, en 1863, il participe avec son ami Gustave Courbet au premier Salon des Refusés.
Membre de la commission de la Fédération des artistes fondée en 1871 par Moulin, Courbet et Pottier, il est considéré comme l'un des maîtres de la nature morte au XIXe. Ses tableaux exposés dans les plus grandes institutions, comme les musées d'Orsay, Fabre, Kröller Müller d'Otterlo ou encore la National Gallery de Londres, témoignent de l'influence de Peter de Hooch comme de Chardin sur son œuvre. Notre Fumeur de Pipe, évoque les tabagies flamandes, la Nature morte à la brioche parée d'une fleur d'oranger, le maître français. Effets de lumières, simplicité de composition, mises en page à la Lubin Baugin, celui qui est représenté par Durand-Ruel au Salon de 1868, méritait son surnom de " nouveau Chardin ".
L'ensemble présenté dans cette vacation provient des héritiers de Charles-Jérôme Lecour, auteur de la première monographie de l'artiste. À travers le poème composé par Bonvin pour son ami, ou les copies des œuvres du peintre réalisées par le préfet, se dessine une amitié sincère entre deux récipiendaires de la Légion d'honneur, enquêteurs de la " misère parisienne " de la fin du XIXe siècle.

La proximité entre les deux hommes est accréditée par Gabriel P. Weisberg, le plus grand spécialiste de l'œuvre du peintre :
" 1839 : À la préfecture, il se lie d'amitié avec un collègue qui travaille dans le même bureau que le sien, Lecour. François lui prodigue sa bienveillance et Lecour, qui s'en souviendra, sera l'auteur de la première monographie écrite sur la carrière de son ami, monographie reposant, en majeure partie, sur les conversations que tiennent Bonvin et lui pendant qu'ils travaillent ensemble et sur la correspondance qu'ils échangeront plus tard. C'est Lecour qui trace de Bonvin, alors âgé de ving-trois ans, le portrait physique suivant : " Je le vois encore comme il m'apparut alors sa figure rasée, ses cheveux bruns, taillés courts, ses yeux noirs, largement ouverts, pleins d'énergie, de malice et de douceur. Son costume sombre ; râpé, mais très propre " ". Gabriel P. Weisberg, "Bonvin", Les Maîtres du XIXe siècle, éd. Geoffroy-Dechaume, 1979, p. 24.
Adjugé : 1 400 €
François BONVIN (Paris, 1817 - Saint-Germain-en-Laye, 1887)L'homme qui lit, 1844.Mine...
Lot 170
Lot 195
Henri Charles SAUVAGE (Blois, 1853 - 1895 )
Portrait de Charles-Jérôme Lecour.

Huile sur toile. Signée "H. Sauvage" et datée 1892.

Haut. 73, Larg. 59,5 cm.

Élève de Charles Busson puis de Léon Bonnat et de Fernand Humbert, Henri Sauvage figure au Salon de Paris à partir de 1877 où il obtient une médaille. Le château de Blois lui consacre une exposition en 1977.

Provenance : Charles-Jérôme Lecour (Paris, 1823 - Blois, 1900), Préfet en charge de la Police des moeurs de Paris, collectionneur et ami de François Bonvin ; par descendance familiale.

JOINT :

Charles-Jérôme LECOUR (Paris, 1823 - Blois, 1900)
Ensemble de neuf OUVRAGES avec reliures demi-veau :
- Du Suicide et de l'aliénation mentale
- De la Prostitution et des mesures de police dont elle est l'objet à Paris
- De l'État actuel de la Prostitution parisienne
- La prostitution à Paris et à Londres 1789-1870
- La prostitution à Paris et à Londres 1789-1871, deuxième édition
- La prostitution à Paris et à Londres 1789-1877, troisième édition
- Vagabondage Hospitalité de Nuit
- La charité à Paris
- Les Prisons de la Seine, De la Surveillance Légale

Charles-Jérôme Lecour fut chef de la première division à la préfecture de Police de Paris, membre du conseil supérieur des prisons, commissaire interrogateur et chef de bureau. En 1873 il est décoré au grade d'officier de la Légion d'Honneur.

Provenance : Charles-Jérôme Lecour (Paris, 1823 - Blois, 1900), Préfet en charge de la Police des moeurs de Paris, collectionneur et ami de François Bonvin ; par descendance familiale.
Adjugé : 500 €
Henri Charles SAUVAGE (Blois, 1853 - 1895 )Portrait de Charles-Jérôme...
Lot 195
Lot 215
Anthony Eugène RENOUARD (né le 20 mars 1835, à Cour Cheverny en Loir et Cher - mort à Paris, le 8 septembre 1921).

Convoi de prisonniers français, arrivant à Vendôme le 12 janvier 1871.

Toile d'origine, signée en bas à gauche.
Haut. 50 Larg. 64 cm. (accidents, restaurations, en l'état).
Cadre d'époque (accidents)

Provenance : collection privée d'une famille de Romorantin possédant plusieurs autres oeuvres de Renouard.
Notre tableau pourrait être le modelo, une autre version, ou une réplique réduite d'un grand tableau qui aurait appartenu anciennement d'après une simple carte postale (ancienne, couleur sépia), au musée de Vendôme ?
Vérifications faites, auprès de Madame la Conservateur, il n'apparaît dans aucun inventaire des collections du musée, à quelque époque que ce soit.

Frère de Charles Paul, avec lequel on le confond souvent - Anthony fut l'élève de Vernet et de Barrias. Il débuta au salon de 1878. Moins célèbre que son frère, il fut connu comme peintre d'histoire, de paysages et de natures mortes.

Notre tableau relate un triste épisode de la guerre de 1870 à Vendôme, place la Madeleine. Face à l'hôpital de la ville, au pied du clocher de l'église paroissiale de la Madeleine : arrivée d'un convoi de plusieurs centaines de militaires français prisonniers, affamés depuis 2 jours, venant de La Châtre. Recouverts de neige ils sont maltraités par les Prussiens. Malgré les secours prodigués par des vendômois, infirmières et religieuses, les Prussiens les repoussent violement notamment à coups de crosse et de baïonnette.

Renouard - peut être parce qu'il fut peintre et professeur de dessin au collège de Vendôme succédant à Gervais Launay - a parallèlement illustré un autre épisode de la guerre de 1870 en vendômois, avec le tableau "le drapeau des mobiles de Vendôme retrouvé par le sergent Tanviray de Villiers, lors de la bataille de Loigny le 2 décembre 1870".
Ce tableau de grande taille fut donné et est conservé au musée de Vendôme. La comparaison de ces deux oeuvres, des signatures seraient des plus pertinentes. L'épisode de la bataille de Loigny aurait été peint sur le drapeau de la garde nationale de Vendôme...

Bibliographie :
- Dictionnaire Bénezit, tome 11, p. 588, Gründ, 1999.
- Tanviray de Villiers par Maurice Labbé avec la collaboration de Michel Renvoizé, et Gervais Launay un humaniste bourgeois du XIXè par Jean-Jacques Loisel. Bulletin de la société archéologique scientifique et littéraire du vendômois, 2013, p.147-164. et 195-222.
Adjugé : 5 000 €
Anthony Eugène RENOUARD (né le 20 mars 1835, à Cour...
Lot 215
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