12^ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

MINIATURE ovale. Antoine VESTIER (1750-1824).

Portrait d'un homme de qualité à droite; perruque à catogan, habit violet et décoration. Signée à gauche VESTIER Pinxit 1782.

Haut. 4 cm, Larg. 3,5 cm.

Dans un cadre en bois foncé et laiton doré, 9,5 x 8,5 cm.

MINIATURE ovale.

Homme à droite, perruque avec catogan, habit rouge et gilet rose. Au revers monogramme P. B. Serti dans un médaillon en or serti de pierres blanches.

Vers 1780.

Haut. 3 cm, Larg. 3,5 cm.

MINIATURE ronde.

Homme à droite, cheveux blonds au naturel et cape marron. Représenté sur fond de sous-bois.

Signé D. N. actif au XVIIIe siècle.

Diam. 6,2 cm.

Ancien dessus de boîte, dans une monture en laiton repoussé et doré.

Diam. 7,8 cm.

MINIATURE ovale.

Jeune femme à droite perruquée, la poitrine dévêtue.

École française vers 1780.

Haut. 5,3 cm, Larg. 4,3 cm.

Dans un cadre en bronze doré et bois noirci de style Louis XVI,

19 x 14,7 cm.

MINIATURE ovale. Charles-Pierre CIOR (1769-1840).

Officier à gauche représenté sur fond de jardin. Uniforme noir, épaulettes, col, boutons et fourragères argentés. Signée CIOR.

Haut. 4,7 cm, Larg. 3,7 cm.

Dans un cadre médaillon en laiton doré et bois teinté, 9 x 8 cm.

MINIATURE ovale.

Homme à gauche en habit noir, gilet brun et cravate blanche. Représenté devant une tenture damassée rouge ouvrant sur un paysage.

Par SAINT Daniel (1778-1847), ou École ANGLAISE?

Haut. 12,5 cm, Larg. 9,9 cm.

Dans un cadre en citronnier et laiton doré, portant un cartel : Edme de La Brosse, Conseiller au Châtelet (1778-1875). 18 x 14 cm.

MINIATURE ovale.

Portrait présumé du duc DECAZES.

Homme à gauche, en habit noir et gilet jaune.

Initiales J. A.

Par Jean-Baptiste Jacques AUGUSTIN (1759-1832).

Haut. 8,5 cm, Larg. 11 cm.

Dans un cadre en loupe et bronze doré, 20 x 17 cm.

MINIATURE ovale.

Apothéose de Louis XVI. Signée au dos «Le 21 janvier 1 798 P. VIOLET inv et fecit ».

Haut. 6,5 cm, Larg. 7,7 cm.

Dans une lunette en bronze doré et boîtier doré.

Pierre Noël VIOLET (1748-1819) est l'auteur du Traité élémentaire sur l'art de peindre en miniature en 1788.

Madame Royale, duchesse d'Angoulême, portait constamment autour du cou un portrait similaire de son père, après sa décollation.

MINIATURE ronde.

Jeune fille à gauche, au collier de corail. Représentée assise, tenant un livre. Ecole française du début du XIXe siècle (repeint au-dessus de la tête).

Diam. 6 cm.

Dans un cadre en laiton doré et bois noirci, 14,4 x 13,6 cm.

Jean-Baptiste CLAUDOT (Badonviller, 1733 -Nancy, 1805).

Scène de moisson.

Paysage d'hiver avec des paysans se chauffant près de l'âtre.

Sur leur toile d'origine.

63,5 x 79,5 cm.

Provenance : collection Paul Fesnault et château de Chissay en Touraine, ancienne collection du comte Josselin de Costa de Beauregard.

Richard Parkes BONINGTON (Nottingham, 1801 -Londres, 1828).

Enfant en prière. Anne d'Autriche et son fils.

Aquarelle.

22 x 17 cm.

Monogrammé en bas à gauche R. P. B.

Porte au dos de l'encadrement deux étiquettes d'inventaire n° 597, n° 16528.

Notre aquarelle est à rapprocher du panneau (34,3 x 24,5 cm) conservé à la Wallace Collection de Londres: «A Child at Prayer, c. 1826». Voir J. lngamells, The Wallace Collection catalogue of British Pictures, Londres, 1985, p. 20-2l.

Richard Parkes Bonington a consacré une partie de son œuvre à l'histoire de France, et il a choisi ici de représenter un moment d'intimité entre Anne d'Autriche et son fils, le futur Louis XIV.

L'authenticité de cette œuvre nous a été aimablement confirmée par

M. Patrick Noon, qui la date vers 1827.

Provenance: Mme d'H. Collection particulière du Berry.

École de Jacques COURTOIS dit le Bourguignon.

Charge de cavaliers francs et maures.

Paire de toiles ovales.

85 x 107 cm.

Exceptionnelle riche paire de cadres anciens, en bois sculpté et doré à décor de trophées : casque, armes, drapeaux.

130 x 130 cm.

(Accdts. rest.)

Provenance: château de Touraine.

Luis-Félix DELARUE (paris, vers 1720-1765).

Projet pour une pendule.

Plume et encre noire, lavis d'encre brune.

29 x 20,7 cm.

Signé en bas à gauche: Delarue deI.

Croquis à la plume au verso.

Attribué à Simon FLOQUET (sous réserve). (Actif à Anvers au XVIIe siècle.)

Le Christ et la cananéenne.

Cuivre.

69 x 97 cm.

École italienne du XVIIIe siècle dans le goût de Bibiena.

Caprice architectural.

Plume et encre brune, lavis gris sur traits de sanguine.

32 x 17,3 cm.

HOET Gérard (Zalt-Bommel, 1642 - La Haye, 1733).

Hercule et Omphale.

Cuivre.

19 x 25 cm.

(Rest.).

Jean-Baptiste HUET (Paris, 1745-1811).

Vue de Caprarola aux environs de Rome.

Plume et encre noire.

13 x 19 cm.

Annoté en bas à gauche: Hüet delineavit 1776 (date barrée) et en bas à Droite : Vüe de Caprarola à 12 mille de Rome.

Attribué à Louis MORITZ (1773-1850).

La famille autour du nourrisson.

Papier marouflé sur toile.

38 x 47 cm.

Provenance : château de la Prousterie, en Sarthe. Ancienne collection H. Gouin (1831-1885), président de la société archéologique de Touraine.

École NORDIQUE du XVIe siècle, entourage de Martin de Vos.

Scène biblique.

Plume et lavis d'encre brune.

21 x 17,5 cm.

École NORDIQUE du XVIe siècle, entourage de Martin de Vos.

Jonas et la baleine.

Plume et lavis d'encre brune. Trace de stylet pour un report. Déchirure au centre.

20,5 x 17,5 cm.

Hubert ROBERT (Paris, 1733-1808).

Personnages conversant dans une cour, près de ruines.

Sanguine.

15,7 x 22,8 cm.

Ce dessin est à rapprocher d'un dessin qui est de composition semblable, à l'aquarelle et plume en noir, conservée au Musée Teyler à Haarlem en Hollande. Selon Jean de Cayeux, le temple est inspiré de Paestum ou l'artiste s'est rendu en 1760 (cf. J. de Cayeux, Hubert Robert et les jardins, Paris, 1987, p. 28, reproduit p. 29).

École hollandaise du XVIIe siècle: Willem ORTA avec sans doute la collaboration de l'un des WILLAERT.

Nature morte aux poissons sur bord de mer.

Toile.

63 x 78 cm.

Provenance : collection particulière tourangelle.

Lodovico TESIO (Turin, 1731-1782).

Le sacrifice d'Abraham.

Plume et encre brune, lavis gris.

26,5 x 17,3 cm.

Annoté sur une étiquette rapportée: L. Tesio.

Le dictionnaire Thième und Becker fait allusion à un «sacrifice d'Abraham» exécuté par l'artiste en 1766.

École FRANÇAISE du XIXe siècle dans le goût d'Alfred de DREUX.

Un galop.

Aquarelle.

18x 35 cm.

Porte une signature au bas à droite Alfred de Dreux.

BOUYSSOU Jacques (1926-1997).

Honfleur, les mats.

Huile sur toile. Signée en bas à gauche.

81,5 x 100 cm.

Provenance : collection particulière blésoise.

de BELAY Pierre (1890-1947).

Saint-Tropez, le vieux port.

Huile sur toile. Signée en bas au centre et datée 1940.

50 x 61 cm.

Provenance : collection particulière du Sud-Ouest.

BRASILIER André (né en 1929).

Village de Saint-Gilles (Aisne).

Huile sur toile. Signée en bas à gauche et.datée sur le châssis 1964.

55 x 46 cm.

Provenance : galerie Framond, 3, rue des Saints-Pères, Paris VI'. Collection particulière blésoise.

DAMERON Émile Charles (1848-1908).

La gardienne de moutons.

Huile sur toile. Signée en bas à droite.

32,5 x 41,5 cm.

Kees Van DONGEN (1877-1968).

« Vue de Saint-Cloud ».

Exécuté vers 1902-1904.

Huile sur toile. Signée en bas à droite.

27,5 x 42,5 cm.

Provenance : collection particulière tourangelle. Acquis directement auprès de Van Dongen, par l'arrière-grand-père du propriétaire actuel, le 21 mai 1904, pour la somme de 10 F.

École française du XIXe siècle, suiveur d'Alfred de DREUX.

Arrivée de course.

Huile sur toile.

33 x 46,5 cm.

Provenance : collection tourangelle.

HOLY Adrien (1898-1979).

Barques espagnoles.

Huile sur toile. Signée en bas à droite et datée 52.

65 x 91,5 cm.

Provenance : collection suisse.

FRANÇAIS François Louis (1814-1897).

Roquebrune-Cap-Martin.

Huile sur toile. Signée en bas à droite et datée 1882.

61 x 148 cm.

Provenance : collection particulière tourangelle.

JOZAN Saintin François (1797-1868).

Colverts surpris par un renard.

Huile sur toile (rest.). Signée en bas à droite et datée 1863.

114 x 146 cm.

LAGRUE Jean-Pierre.

Le pont japonais, hommage à Monet.

Huile sur toile. Signée en bas à droite.

73 x 60 cm.

LELOIR Maurice (1853-1940).

Duel dans Paris enneigé.

Aquarelle et gouache. Signée en bas à gauche.

34,5 x 24 cm.

Provenance : collection particulière d'Auvergne.

LÉVY-DHURMER Lucien (1865-1953).

Portrait de femme au voile.

Pastel et craie sur papier. Signé en bas à gauche.

58 x 43 cm.

Provenance : collection blésoise.

LUCE Maximilien (1858-1941).

« Rue des Abbesses ».

Fusain sur papier bistre. Signé en bas à droite.

26 x 36 cm.

OSTERLIND Anders (1887-1960).

Campagne au moulin à vent.

Huile sur toile. Signée en bas à droite.

65 x 81 cm.

Provenance : collection particulière blésoise.

NEVEU Marcel (1935-1995).

« Et vous serez Roi ».

Huile sur toile. Signée et datée en bas à droite 1990.

130 x 97 cm.

Nu assis. Graphite.

65 x 50 cm.

PROUVÉ Victor (1858-1943). Le triomphe de Monsieur Corbin.

Huile sur toile. Signée en bas à droite et datée 1907.

167 x 523 cm.

Provenance : Cette toile était installée dans la salle du conseil des Magasins Réunis, à Paris, rue de Turenne. Le buste du directeur général, M. Corbin, trône, entouré d'une allégorie du commerce, de l'abondance et de la prospérité. Avec Gallé et Majorelle, Prouvé contribua à la création du style décoratif de l'École de Nancy, dans le contexte plus général de l'Art Nouveau.

Pablo PICASSO (1881-1973).

Double portrait de mousquetaire.

L'un au pastel, l'autre lithographié sur papier imitant le kraft, du 5 mars 1968 (1er état).

Signé en haut à gauche. Dédicacé, daté et resigné en bas à droite «Pour mon ami Feld. Picasso. Le 3 novembre 1969 ».

74,4 x 52 cm.

Provenance : collection Charles Feld. Responsable fondateur Éditions du Cercle d'Art, 1950-1970. Offert par Picasso.



Vente Picasso, Cheverny 15 mai 1995. Vente sur autorité de justice, en application d'un jugement du tribunal de grande instance de Blois pour défaut de paiement.

Maurice de VLAMINCK (1876-1958).

«Voiles à Chatou».

Exécuté en 1905.

Huile sur toile. Signée Vlaminck en bas à droite.

Haut. : 54 cm, Larg.: 65 cm.

Provenance : collection particulière L.

Acquis en 1952, conservé dans la même famille depuis quarante-huit ans.

Expositions :

– 1910, A. Vollard, «Exposition de Peintures et Faïences décoratives de Vlaminck», n° 2, «Voiles à Chatou» (?) ;

– avant 1952, Galerie Pétridès;

– 1962, Galerie Charpentier, Paris, «Les Fauves», n° 143;

– 1965, exposition itinérante au Japon, en France et en Suisse, organisée par le journal Asahi, « 60e anniversaire du Fauvisme» ;

– 1979, Salon d'Automne, Paris, «Les Fauves», n° 74.

Cette œuvre sera incluse au «catalogue raisonné Maurice de Vlaminck» actuellement en préparation par le Wildenstein Institute (réf. 1554).

Certificat de libre circulation à l'étranger.



En 1900, au cours d'un voyage en train de Paris à Chatou, Vlaminck fait la connaissance de Derain. Cette rencontre est décisive: ils prennent un atelier commun sur l'île de Chatou ou ils peignent ensemble pendant près d'un an. En 1901, Vlaminck découvre Van Gogh chez Bernheim. Il est bouleversé par cet autre F1amand dont les peintures reflètent vraiment la personnalité, un peintre qui a tout donné à sa peinture.

La pratique autodidacte de Vlaminck participe de sa révolte contre les conventions et les institutions. «Je voulais brûler avec mes colbalts et mes vermillons l'Ecole des beaux-arts, et je voulais traduire mes sentiments sans songer à ce qui avait été peint. »

Les couleurs pures étalées par grands aplats de Derain, l'École de Chatou, autrement dit le duo Vlaminck-Derain, rencontre Matisse, Signac et Cross. Le mélange se fait, en 1905, aux Indépendants puis au Salon d'Automne dans la «Salle des Fauves ». La touche épaisse, nerveuse et emportée, posée en virgule, en tourbillon, insuffle un dynamisme puissant à la composition retranscrivant l'émotion de l'artiste.

Pour Vlaminck, le scandale n'est pas cherché, non... mais réussi. À cette époque, en pleine période fauve, Vlaminck peint essentiellement sur le motif, les bords de Seine et les bateaux, le plus souvent à Chatou.

«Je haussais tous les tons, je transposais dans une orchestration de couleurs pures tous les sentiments qui m'étaient perceptibles, j'étais un barbare tendre et plein de violence. »

OEUVRES EN RAPPORT

"Les maisons à Chatou", 1905-1906, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à droite, 82,5 cm x 100 cm, The Art Institute of Chicago

"La Seine à Chatou", 1906, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à gauche, 82,5 cm x 102 cm, collection Geldman

"Paysage ", 1906, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à droite, 38 cm x 46 cm, collection Capt. Molyneux

"Le Pont de Chatou", 1907, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à gauche, 68 cm x 96 cm, StaatUche Museen, Nationalgalerie, Berlin

"Vue de Chatou", vers 1907-1908, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à gauche, 46,5 cm x 55,5 cm, Tel Aviv Museum

VLAMINCK : CHATOU 1905

André Derain

Portrait de Vlaminck, c. 1905

Collection particulière,

en dépôt permanent au musée de Chartres.

Exceptionnel ensemble de 12 gouaches de KARL REILLE (1886-1975). Ces gouaches, toutes signées, illustrent avec brio les scènes de chasse dont il a été le témoin privilégié – et les moments forts des équipages.

– Piqueur de Vouzeron-Sologne. 21 x 26,5 cm.

– Le défaut, équipage Beauchamps. 20 x 29 cm.

– Bien aller. 20 x 29 cm.

– Départ pour l'attaque. 21 x 29,5 cm.

– Bat l'eau. 20,7 x 26,5 cm.

– Rendez-vous sur « Le Plan Moussel», Forêt Moulière. 21 x 3 0,5 cm.

– Départ pour la chasse. Limiers découplant les chiens. Tenues rouges. 20,7 x 26,5 cm.

– Relais. 20,5 x 26,5 cm.

– Équipage du duc de Berry (1825). Chasse au daim. 21 x 26,5 cm.

– Équipage du duc de Berry. Chasse au daim. 21 x 26,5 cm.

– Équipage du duc de Berry. Fausses reposes. 21 x 29 cm.

– Équipage du Prince de Wagram. 21 x 26,5 cm.

Provenance : grande collection particulière tourangelle.

Les sept premières gouaches présentées ont figuré à l'exposition «Karl Reille, peintre de vénerie» au Musée international de la chasse, au château de Gien, à l'automne 1979. Joint catalogue avec reproduction pour certaines d'entre elles.

École française fin du XIXe siècle. Veneurs. Paire d'aquarelles gouachées.

25 x 16 cm.

Provenance : château de la vallée de la Loire.

CARPEAUX Jean-Baptiste (1827-1875).

« Le Pêcheur napolitain ».

Sculpture bronze à patine vert antique.

Signé et cachet fondeur « Susse frères Éd. Paris ».

Haut. 34 cm.

Provenance : collection poitevine.

C'est de Rome que Carpeaux envoya à Paris la sculpture en plâtre du «Jeune Pêcheur à la coquille» ou «Pêcheur napolitain », qui a été exposée, en 1858, à l'École des Beaux-Arts. Si l'œuvre s'inspire des ses maîtres Francisque Duret et François Rude, le jeune artiste y témoigne déjà d'une grâce et d'une vigueur qui allaient être les deux caractéristiques de ce sculpteur.

CHAISE à BRAS «aux lions couchés ». Assise et dossier garnis soutenus par un piétement noyer, réuni par une entretoise en «H» et une traverse antérieure haute. Les accotoirs sont tournés en spirale comme le piétement et sculptés à leurs extrémités de lions couchés et rugissants.

Louis XIII.

Haut. 90, Larg. 60, Prof. 48 cm.

PAIRE de BOUQUETIÈRES pique-fleurs, en forme de commode tombeau. Céramique de grand feu polychrome, à décor floral et de paysage.

Nevers, XVIIIe siècle.

Haut. 12, Long. 23, Prof 13 cm.

Provenance : château de Touraine.

LAMPE-BOUILLOTTE à trois bras de lumière en bronze ciselé et doré de volutes, de feuilles d'acanthe et de piastres. La base, ajourée de croisillons, est ornée d'une bordure perlée et godronnée. Le fût, en colonne tronquée et cannelée, porte la tige d'acier, ornée en son sommet d'un panier de feuilles, que surmonte un fruit éclaté. Abat-jour en tôle.

Style Louis XVI, XIXe siècle.

Haut. 70, Diam. 30 cm.

Provenance : collection poitevine.

Théodore DECK (1823-1891). Paire de VASES-BOUTEILLES en faïence émaillée bleu, dit «bleu Deck» inspiré des céramiques persanes. Décor en léger relief de rinceaux végétaux sur la panse et de fleurs de lotus sur le col. Monogramme T.D. Monture en bronze doré, dans le goût de l'Extrême-Orient.

Napoléon III, fin XIXe siècle.

Haut. 38,5, Diam. 19 cm.

(montée à l'électricité, joints abat-jour).

Provenance : château de la vallée de la Loire.

CARTEL d'applique et son socle en vernis Martin par AUBIN à Paris. Fond vert (anciennement bleu), décoré de bouquets de roses fleuries et en boutons. Sur le socle scène animalière dans le goût des fables de La Fontaine. Ornementation de bronzes ciselés et dorés de fleurs, de feuillages ajourés et de volutes rocailles. À l'amortissement, aigrette fleurie habitée d'une colombe; (accdts)

Louis XV.

Haut. 150, Larg. 53, Prof. 25 cm.

Provenance : château de la vallée de la Loire.

ÉCRAN de CHEMINÉE, en bois sculpté et doré. Montants droits sculptés de rubans enroulés, de perles et culots enfilés, et surmontés de panaches. La traverse basse sculptée d'un-cul-de lampe de feuilles d'acanthe, la traverse haute en anse de panier, ornée d'une gerbe de fleurs nouées par un ruban et posées sur une terrasse godronnée. Piétement bretté, terminé par des volutes d'acanthe. Estampillé G. JACOB, sous la traverse basse.

Louis XVI.

Haut. 111, Larg. 59, Prof. 36,5 cm.

Georges JACOB, reçu maître le 4 septembre 1765.

Provenance : grande collection parisienne.

Paire de CHENETS en bronze ciselé et doré. Sur une demi-colonne cannelée repose une buire dans l'anse de laquelle s'enroulent deux serpents et dont la panse est ornée d'une frise de postes et de feuilles de lotus. Sur le recouvrement, une sphinge portant un riche carapaçon est assise devant un boulet en feu.

Louis XVI.

Haut. 44,5, Larg. 40, Pro[. 11,5 cm.

Provenance : grande collection parisienne.

TERRE CUITE.

Baigneuse d'après Allegrin.

Signature reproduite derrière le rocher.

XIXe siècle.

Haut. 85, Diam. 31,5 cm.

TERRE CUITE.

Baigneuse d'après Allegrin.

Signature reproduite derrière le rocher.

XIXe siècle.

Haut. 85, Diam. 31,5 cm.

PENDULE PORTIQUE en bronze doré amati et bruni, et marbre blanc, en forme de pagode chinoise. La terrasse, à contours pincés, est cernée d'une galerie de perles (manque la galerie inférieure) et s'orne de deux vases fleuris. Elle repose sur six pieds-toupies feuillagés. Quatre colonnes fuselées, dont les bases et les chapiteaux sont constitués de panaches de feuillages exotiques et autour desquelles s'enroulent des lauriers, supportent des arceaux de bronze doré terminés par des têtes d'aigle. À l'amortissement une impériale en pagode chinoise cernée de bronzes dorés imitant les passementeries. Mouvement à quantièmes. Plaque émaillée à chiffres romains, signée de Robinet à Paris (manque le balancier).

Louis XVI.

Haut. 48, Larg. 40, Prof. 18,5 cm.

Provenance : propriété de la vallée du Loir.

Paire de BRONZES en pieds représentant Voltaire et Rousseau. Bronzes à la cire perdue, ciselés et à patine brune, nuancée médaille. Socle en forme de colonne tronquée en marbre blanc (accdts) cannelée et enrichie d'asperges et de galeries de perles en bronze doré.

Travail de qualité du début du XIXe siècle.

Haut. 50, Diam. 15 cm.

Provenance : grande collection parisienne.

CONSOLE de forme mouvementée en noyer sculpté. Décor de moulures, de filets d'arabesques et de coquilles sur le pourtour du plateau; de feuilles d'eau godronnées, de cartouches rocailleux asymétriques et ajourés sur la ceinture. Quatre pieds fortement cambrés sont réunis par un plateau d'entretoise et sont sculptés en ronde bosse, de figures grimaçantes.

Travail vénitien du XVIIIe siècle. Haut. 95, Larg. 105, Prof. 47,5 cm.

Provenance : ancienne collection d'un courtier maritime de Toulon.

MIROIR en noyer sculpté, de forme mouvementée, à décor asymétrique de feuilles d'eau godronnées, de larges volutes de feuilles d'acanthe, de figure grimaçante sculptée en ronde bosse, et d'oiseau chantant.

Travail vénitien du XVIIIe siècle.

(Accdt, teint de glace postérieur)

Haut. 180, Larg. 107 cm.

Provenance : ancienne collection d'un courtier maritime de Toulon.

MOBILIER de SALON en noyer richement sculpté, comprenant: un canapé en gondole, deux fauteuils à dossiers plats, quatre fauteuils en gondole, à assise losangée, dont un à dossier garni.

Cet ensemble restitue l'exubérance du rocaille et du baroque du XVIIIe siècle, dont il reprend tous les éléments décoratifs: têtes grimaçantes en ronde bosse, formes minérales et végétales, coquilles évidées, pieds fortement cambrés ornés de volutes feuillagées.

Travail du XIXe siècle, dans le goût de Venise.

Provenance : ancienne collection d'un courtier maritime de Toulon.

Haut. Larg. Prof.

Canapé Haut. 100 Larg. 140 Prof. 54 cm

Fauteuils plats Haut. 107 Larg. 53 Prof. 53 cm

Petits fauteuils gondole Haut. 76,5 Larg. 57,3 Prof. 68 cm

Grands fauteuils gondole Haut. 76,5 Larg. 83 Prof. 62 cm

VITRAIL-VERRIÈRE de style Louis XVI-Restauration. De forme rectangulaire, côtés à pans. Riche répertoire décoratif de cornes d'abondance avec fruits, guirlandes de fleurs, volutes et large bordure avec frise de roses. L'ensemble est peint à la grisaille rehaussé de jaune à l'argent et or, le support est en verre blanc chenillé.

Signé CHAMPIGNEULLE.

342 x 172 cm.

Charles Champigneulle (1853-1905) travailla dès son enfance avec son père directeur de l'établissement des vitraux de Metz. Il fit la guerre de 1870, puis vint à Paris où il fut l'élève de Cavelier. Il exposa vers 1873 des toiles puis revint à l'art du vitrail. Il a notamment exécuté la verrière de l'hôtel du Figaro, et des vitraux pour la cathédrale de Metz, l'église de Saint-Philippe-du-Roule à Paris et une église de Saint-Pétersbourg.

L'ensemble des 15 panneaux montés sur cadres métalliques a été soigneusement déposé et mis en caisse avec plan d'étiquetage.

Provenance : Caisse d'Épargne de Vendôme. Fondé en 1835, un nouvel hôtel de style Louis XVI a été édifié au début du XXe siècle, mail Leclerc. Ce vitrail a été réalisé comme verrière pour l'escalier d'honneur conduisant à la salle de délibération du conseil des directeurs.

MÉNAGÈRE en argent, modèle uni-plat gravé au centre de filets. CHRISTOFLE, Époque Art Déco, comprenant: 12 couverts et 6 fourchettes de table; 12 couverts à entremets; 12 couverts à poisson; 12 cuillers à café; 12 cuillers à moka; 12 fourchettes à huîtres; 1 louche; 2 pièces de service à ragoût; 12 fourchettes à gâteaux; 12 couteaux de table, manches fourrés; 12 couteaux à fromage, manches fourrés; 2 pièces de service à découper, manches fourrés ; 2 pièces de service à salade ; 2 pièces de service à poisson ; 1 pelle à tarte; 1 cuiller à crème; 1 pince à sucre.

Poids des pièces pesables : 7 840 g. Dans un coffre en acajou à trois tiroirs.

IMPORTANT NÉCESSAIRE de VOYAGE en acajou et laiton de forme rectangulaire, le couvercle orné d'un monogramme timbré d'une couronne comtale, comprenant: tasse et sous-tasse en porcelaine, Il boîtes ou flacons en verre montés en vermeil, 1 petite verseuse en verre montée en vermeil, 1 verre en verre blanc à pans, salière et poivrière en verre montées en vermeil, 1 bougeoir à main, 2 verseuses et 1 lampe en vermeil, 1 support et 1 étui en métal doré, 1 couvert à entremets, 1 cuiller à café, 1 couteau à fruits et 1 couteau à fromage en vermeil, 3 brosses en bois et divers ustensiles à ongles et à écritures montés en vermeil et écaille. Le couvercle renfermant un miroir chevalet et un porte-documents.

1819-1838.

Maître orfèvre : François Dominique NAUDIN pour le couvert et Pierre Noël BLAQUIERE pour le reste.

Poids des pièces pesables : 1 249 g. Le coffret gravé «AUCOC AINE rue de la Paix 4 bis». Il est protégé par une housse en cuir.

D'après la tradition familiale, ce coffiet a été offert en cadeau de mariage et porte le monogramme d'Henriette de Maupéou décédée en 1870. Il fut conservé dans la famille Maupéou d'Ableiges jusqu'à ce jour.

41 x 27 x 14,5 cm.

BLAQUIÈRE, spécialiste comme garnisseur de nécessaires de 1806 à 1837, établi rue Saint-Honoré fait... «les garnitures des nécessaires, les réchauds, plats à barbe, boîte à pâte, écritoires complètes... » selon l'Almanach Azur de 1812.

AUCOC, orfèvre réputé et récompensé – tant par les souverains, que lors des expositions –s'intitulait fabricant de nécessaires du roi et des princes et produisant des «nécessaires de toilette pour hommes et dames, pupitres de voyage, portefeuilles en tout genre... » selon l'Almanach du Commerce de 1826, 1830.

CAFETIÈRE en argent posant sur trois pieds, les attaches décorées de quadrillages, le versoir, le couvercle et l'attache du manche décorés d'agrafes de feuillages et de coquilles. Le manche latéral en bois noir tourné. Le corps gravé d'armoiries doubles timbrées d'une couronne comtale.

Poids brut: 534 g.

Hauteur : 22 cm.

D'après l'ouvrage Les Orfèvres d'Ardou et du bas Maine, CHÂTEAU-GONTIER vers 1759? Maître orfèvre : J. PERROTIN (bosse, couvercle non marqué, présente une réparation à la poucette).

Provenance : propriété de Touraine.

Émile GALLÉ (1846-1904). Rare verrerie parlante, en verre de forme tubulaire à décor de digitales.

Portant le vers gravé et doré :

«Tout est douleur

Les fleurs souffrent sous le ciseau E

t se fennent ainsi que des paupières closes...

V.Hugo»

Signature gravée et dorée sous le vase :

«Emile Gallé fecit».

Haut. 25,5 cm.

Provenance : château de Touraine.

Émile GALLÉ (1846-1904.) SELETTE à deux plateaux en forme de trèfle. Bois de palissandre mouluré; piétement liane avec plateau en marqueterie de bois précieux à décor floral. Signature marqueterie.

Haut. 74, Larg. 58 cm.

Provenance : collection poitevine.

COMMODE «de l'Est» galbée, de forme tombeau, en bois de placage. Dessus en bois marqueté. Marqueteries à décor géométrique en frisage, parures courantes des «commodes nancéennes»: cartouches de ronce de noyer et croisillons sur fond contrasté. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs. Ornementation de rocaille feuillagée, en bronze doré, aux entrées de serrure, mains, chute et sabots. Clef aux armes du roi Stanislas 1er Leczinski.

Région de Nancy. 2e moitié du XVIIIe siècle.

(Restaurations).

Haut. 81,5, Larg. 126,5, Prof. 63 cm.

Selon la tradition familiale, le roi Stanislas 1er Leczinski, sur ses vieux jours, s'était retiré chez des religieuses de Nancy qui lui avaient laissé la disposition d'un appartement dans lequel il fit apporter son mobilier. A sa mort, il le laissa au couvent. Les religieuses le conservèrent mais, à la fin du siècle dernier, souhaitant s'en défaire, elles demandèrent à Mgr Trouillet, leur évêque, de leur trouver un acquéreur digne de ces souvenirs respectables. Celui-ci leur proposa, le comte Eugène Didier-Jeanqui en fit donc l'acquisition. Conservé par la famille Didier-Jean, directeur de la Manufacture de cristaux de Saint-Louis jusqu'à ce jour, en son hôtel du Hautoy à Nancy.

Modèle comparable estampillé «+ ANC + MONTBÉLIARD» Abraham Nicolas COULÉRU, maître en 1750 à Montbéliard sous la protection du duc Charles Eugène de Wurtemberg.

Les fameuses marqueteries dites de « l'Est». Les Lorrains ont suivi les goûts de la cour et le mobilier bourgeois révèle la prépondérance d'une influence française avec cependant des particularismes locaux. Les menuisiers lorrains puisèrent généralement leur inspiration dans les styles Louis XIV puis Régence et Louis XV. Mais l'élément déterminant des meubles lorrains est, semble-t-il, le décor traité en marqueterie avec un grand raffinement.

Les plus beaux modèles de marqueteries «de l'Est» sont apportés par les commodes, adaptation provinciale du mobilier parisien. Elles sont devenues au XVIIIe un des éléments de base du mobilier adopté par la cour et la bourgeoisie lorraine. Elles ont d'ailleurs souvent -comme la commode que nous présentons -des dessus de bois, beaucoup moins coûteux que le marbre. Une commode, fabriquée aux environs de 1789-1792, est en bois plaqué, marqueté de noyer et de bois précieux; elle porte l'inscription révolutionnaire: «Vive la Nation la Loy et le Roy et LXploit de la Patrie (sic) ».

Les marqueteries, principale originalité du mobilier lorrain, présentent le plus généralement un décor géométrique pour atteindre leur apogée fin XVIIIe. Cependant, elles offrent parfois des motifs ornementaux plus fouillés.

Plus tard, Émile Gallé s'inspira de cette longue tradition lorraine pour dessiner l'un de ses premiers meubles, dit «le buffet Callot» de 1875 (Musée de l'École de Nancy).

Emprunts et remerciements à Chantal Humbert, Les Arts décoratifs en Lorraine de la fin du XVIIe siècle à l'ère industrielle, «Les Éditions de l'amateur», p. 179 à 195.

TÊTE d'ANGE. Calcaire.

XIlIe-XIVe siècle.

(Accdts, mque.)

Haut. 23, Larg. 19, Prof. 24 cm.

Provenance : grande collection parisienne.

BOÎTE À VISCÈRES?, TABATIÈRE? en marbre crème. Coffre rectangulaire ouvrant à un abattant (restauré) dissimulant deux cavités cylindriques dont l'une avec couvercle. Prise en console sur les côtés. Fermoir à 2 charnières, entrée de serrure en bronze de style Louis XV.

XVIlIe siècle.

Haut. 16,5, Long. 29, Prof. 14,5 cm.

Provenance : Selon la tradition familiale des Didier-Jean (hôtel particulier du Hautoy à Nancy), cet objet serait l'une des tabatières du roi Stanislas Lesczynski 1er, roi de Pologne. À Nancy, le musée historique lorrain, au palais ducal, conserve des exemplaires comparables (2e étage), attribués aussi au roi de Pologne, duc de Lorraine, beau-père de Louis XV et fumeur impénitent.

SOULIER de la duchesse de Choiseul, en soie bleu canard façonnée à décor ruché et brodée de fleurs. Capitonnage intérieur de cuir blanc. Semelle de cuir et haut talon. Étiquette ancienne manuscrite sur la semelle: « Soulier de la duchesse de Choiseul donné pendant son exil à Chanteloup au chevalier des Arpentis, son voisin et son ami, jouant un jour à Chanteloup ».

XVIlIe siècle.

Haut. 8, Long. 18,5 cm.

Provenance : Château de Rilly en Touraine.

A figuré lors de l'exposition à Tours au cours de l'été 1989 en commémoration du bicentenaire de la Révolution, et choisi comme photo de l'affiche.

Reproduit dans l'ouvrage de Paul-Jacques Lévêque : Belles demeures de Touraine, 1978, p. 118.

BAS à tricot de soie jaune du pape Pie IX (pape de 1846 à 1878), brodé de ses initiales. Présenté, retenu par un ruban sur du velours lie-de-vin, dans un coffret-reliquaire, en verre blanc à armature en métal doré. Couvercle en verre gravé des armes papales à rameaux de laurier. Reliquaire monté sur quatre pieds miches, cerclé d'un rang de perles.

Certificat d'authenticité rédigé pour partie par Mgr Liduvine: «La soussignée atteste avoir reçu... du Saint-Père Pie IX un bas en fil blanc, pour servir de modèle à ceux que nous avons fait confectionner pour sa Sainteté. D'heureuse mémoire, le vénéré Pie IX: j'affirme que ce bas nous a été donné comme ayant été porté par le grand Pie IX.

M. Liduvine... à Rome.

«Je soussignée, affirme que le bas donné par moi à Mme Didier-Jean est le même qui m'a été envoyé de Rome par M. Liduvine. Dieuze 22 juillet 1982.»

Pie IX proclama les dogmes de l'Immaculée Conception et de l'infaillibilité pontificale, édicta le « Syllabus », mais vit se consommer la perte du pouvoir temporel pour le Saint-Siège.

Provenance : Famille Didier-Jean, hôtel particulier du Hautoy à Nancy.

CALOTTE du pape Léon XIII (né en 1810, pape de 1878 à 1903), en moire ivoire, présenté dans un coffret-reliquaire gainé de soie crème et vieux rose. Intérieur garni de satin froissé à fenêtre vitrée gansée de velours rouge.

Selon la tradition familiale, en 1878 à Rome, Léon XIII reçut en audience particulière la comtesse Didier-Jean et sa fille Marguerite, avant que celle-ci n'entre comme religieuse au Sacré-Cœur. Elle offrit au Saint-Père une calotte neuve remplie de pièces d'or. Touché parce don, le Saint-Père déposa d'un geste familier sa propre calotte sur la tête de la jeune fille.

La lettre du Vatican adressée au comte Didier-Jean, datée du 9 mai 1890, et le certificat d'authenticité portant cachet de cire aux armes papales et sa traduction, du 31 mars 1890, rédigés par Nazareno Marzolini, attestent ce cadeau pontifical.

«Traduction de l'authentique de la calotte du Saint-Père Léon XIII»: «Je soussigné Monseigneur Nazareno Marzolini Chapelain Secrétaire de sa Sainteté déclare que la calotte ci-jointe a appartenu à la Sainteté le pape Léon XIII et qu'elle a été portée par la même Sainteté dans les jours glorieux de son jubilé sacerdotal.

Rome au Vatican le 31 mars 1890.

N. Marzolini. »

Provenance : Famille Didier-Jean, hôtel particulier du Hautoy à Nancy.

SÈVRES, biscuit.

Baigneuse, d'après Falconet.

Marque et signature insculptées derrière le tronc.

XIXe siècle.

Haut. 50, Diam. 14,5 cm.

SÈVRES, biscuit. Groupe, d'après Falconet, « LA JEUNESSE TOURMENTEE PAR L'AMOUR» (défaut de cuisson sur la nuque, quelques égrenures sur la base). Marque et signature sur la terrasse.

Fin du XVIIIe siècle.

Haut. 19,5, Diam. 16,5 cm.

SÈVRES, biscuit. Groupe d'après Falconet, «L'AMOUR CAPTIF DE LA JEUNESSE ». Marque et signature sur la terrasse.

Fin du XVIIIe siècle.

Haut. 29,5, Diam. 16 cm.

Important FAUTEUIL de CABINET, dit fauteuil «en hémicycle », en acajou sculpté et placage d'acajou. Dossier ajouré à grille et surmonté d'une large traverse cintrée, débordant des montants qui la portent, et reliée à la ceinture par une courbe concave. Supports d'accotoirs sculptés de lions ailés, prolongés par des jarrets articulés et reposant sur de larges patins à griffes. Pieds arrière «en sabre ».

Estampillé G. IACOB.

Restauration ceinture avant.

Garniture de cuir fauve.

Haut. 95, Larg. 65, Prof. 69 cm.

Georges JACOB reçu maître le 4 septembre 1765.

Provenance:

Selon une tradition familiale, le tragédien TAIMA (1763-1826), offrit ce fauteuil à l'une de ses actrices préférées, Marie Thérèse ETIENNETTE (1781-1833), entrée à la Comédie Française en 1799, puis sociétaire à partir de 1801. Conservé par ses descendants jusqu'à ce jour.

Historique :

Mme Ledoux-Lebart précise que c'est dans un projet dessiné pour Georges JACOB que l'architecte PERCIER donna les lignes de ce fauteuil en forme de trône étrusque (Denise Ledoux-Lebart, Les ébénistes du XIXe siècle, 1984, p. 283). Certains exemplaires exécutés à l'époque de la Convention portent également l'estampille de SÈNE.

Ce fauteuil eut une grande fortune jusque sous l'Empire, où il fut exécuté par JACOB-DESMALTER.

Modèles identiques :

– Fauteuil reproduit sur un dessin anonyme, conservé dans la collection Lefuel: Napoléon dans son cabinet de travail aux Tuileries (Nicole de Reyniès, Le mobilier domestique, t. II, reproduit p. 964.)

– Fauteuil peint par BOILLY (1761-1845), sur le portrait du compositeur BOIELDIEU (1775-1834), conservé au musée des Beaux-Arts de Rouen (op. cit., t. I, reproduit p. 120).

– Fauteuil conservé au Grand Trianon.

– Fauteuil conservé à la Malmaison (Guillaume Janneau, Le mobilier français, les sièges, 1974, reproduit n° 351, p. 182).

Modèles similaires :

– Fauteuil estampillé de Georges JACOB (Denise Ledoux-Lebart, op. cit., reproduit p. 283).

– Fauteuil estampillé de JACOB DESMALTER, rue Meslée, vente Paris, 14 mai 1997, Me Renaud.

– Fauteuil conservé au musée Marmottan à Paris (référence M. M. 347).

Modèles à rapprocher :

– Fauteuil peint sur le portrait d'Eugène Isabey par BOUCHET, vente Paris, 17 juin 1994, Mes Oger-Dumont.

– Paire de fauteuils, vente Monaco, 20 janvier 1994, n° 262, Christies.

– Fauteuil estampillé Georges JACOB, vente Paris, 14 juin 1983, Mes Ader-Tajan.

– Fauteuil estampillé Georges JACOB, collection prince Murat, vente Paris, 3 juin 1931.

BAROMÈTRE en bois doré. La lunette hexagonale du baromètre est surmontée d'une lyre qui comprend le thermomètre. Décor stuqué de pampres de vignes et de rosaces.

Restauration.

Haut. 87, Larg. 51 cm.

Provenance : collection lochoise.

BAROMÈTRE en bois sculpté et doré. Lunette ovale surmontée d'un trophée à jours de gerbe de blé, de rameaux fleuris et d'outils de jardinage et cernée de tores de lauriers et de nœuds. Cadran signé de Boulies, rue des Juifs n° 5, à Paris.

Louis XVI.

Haut. 82, Larg. 50,5 cm.

Provenance : collection lochoise.

CONSOLE D'APPLIQUE transformée en table, en bois sculpté doré à décor de rocailles, rinceaux, grenades, fleurettes et feuillages. Elle repose sur quatre pieds cambrés réunis par une entretoise en X (rest. éclats.)

Louis XV; milieu XVIIIe siècle.

Dessus de marbre portor. (réparé).

Haut. 82, Long. 72, Larg. 45 cm.

Provenance : Ancienne collection de la comtesse de Salles, du château de Seillac. Collection Paul Fesneault.

BAROMÈTRE en bois sculpté et doré. La lunette ronde du baromètre est encadrée de deux montants droits cannelés et rudentés surmontés de pommes de pin. Le fronton à jours, orné d'une couronne de lauriers, est habité de deux colombes, posées sur un entablement sculpté d'oves. Le thermomètre est encadré de rameaux d'olivier. Culot feuillagé.

Louis XVI.

Haut. 99, Larg. 38 cm

Provenance : grande collection parisienne.

Exceptionnelle COMMODE ouvrant à deux tiroirs sans traverse -en laque du Japon, vernis européen à fond noir et rehauts d'or sur des reliefs -, décorée en façade d'une scène à la pagode encadrée d'un échassier cigogne et d'un guépard; sur les côtés, décor de scènes animées.

Époque Louis XV.

Marques de B. V. R. B. Riche garniture à tableau de bronzes ciselés et dorés rocailles à cartouche central, incluant des volutes formant des poignées, des chutes formant des rocailles feuillagées, et de petits motifs à palmettes. Dessus de marbre brèche d'Alep à bec de corbin.

Haut. 86,5, Larg. 141, Prof. 62 cm.

MODÈLE À RAPPROCHER D’EXEMPLAIRES DE COMMODES DE B. V. R. B. CONSERVÈS:

– au Louvre (inv. OA 11193), livré pour le cabinet de retraite de la reine Marie Leczinska à Fontainebleau, le 26 septembre 1737: premier meuble en laque connu, daté et entré au garde-meuble de la Couronne.

Le mobilier du Musée du Louvre, t. l, n° 42, p. 140 et suiv.

– dans les collections de S. M. la reine d'Angleterre Elizabeth II à Windsor Castle.

Les ébénistes français de Louis XVI à la Révolution, p. 182 et suivantes.

– au palais du Quirinale à Rome, fourni à la duchesse de Parme entre 1748 et 1753.

Il patrimonio artistico deI Quirinale, p. 312 et suiv.

– collection privée à Paris, exposé en paire en 1946 à l'Orangerie des Tuileries.

– en ventes publiques: Christie's, New York, 24 novembre 1988 (commode destinée à Versailles pour la chambre de la Dauphine livrée en 1745), Sotheby's, New York, 3 mai 1986, Christie's Monaco, 19 juin 1999 (ancienne collection Machaut d'Arnouville).

Provenance : ancienne collection du Comte de Brancourt, château de Châteaurenard (Loiret).

PARAVENT en laque de Chine, à huit feuilles. Décor double face de scènes animées de palais dans des tons or et corail, sur fond de laque aubergine. Sur le pourtour encadrement de cartouches ornés de végétaux.

Chine. XVIIIe siècle.

Une feuille : 218 x 5 4,5 cm, soit au total 218 x 436 cm.

Provenance : grande collection parisienne.

COUVERCLE DE CERCUEIL MOMIFORME. Bois sculpté, stuqué et peint en couleurs. Décor peint, de haut en bas: perruque tripartite, collier large, disque ailé. Plusieurs registres de représentations divines.

Égypte, XXIe dynastie.

Haut. 190, Larg. 50, Prof. 25 cm.

Provenance : Château de Rilly, en Touraine. Rapporté par le comte Fançois Odard de Rilly d’Égypte) au début du XXe siècle de la région de Thèbes.

Importante PENDULE à l'ÉGYPTIENNE, en bronze patiné, bronze doré et marbre rouge griotte. Une Égyptienne, allégorie de l'architecture, est assise entre un obélisque en bronze doré gravé de hiéroglyphes et une borne qui supporte le mouvement. Le socle rectangulaire, en marbre griotte, est orné d'étoiles et d'un motif de palmes d'acanthe, il est porté par des pieds à griffes de lion. Plaque émaillée à chiffres romains et mouvement signés de LEPAUTE.

Empire.

Haut. 50,5, Larg. 45, Prof. 18 cm.

Provenance : collection poitevine.

Paire de CANDÉLABRES à cinq lumières, en bronze doré et patiné, à décor de volutes d'acanthe et de carquois de flèches. Le fût cannelé, en forme de colonne corinthienne, est porté par un piétement tripode en forme de jarrets de lion sur un socle à plinthe de forme triangulaire.

Second quart du XIXe siècle.

Haut. 58, Larg. 27,5 cm.

Provenance : collection poitevine.

Partie de SERVICE à CAFÉ en porcelaine de Paris, comprenant: une cafetière, une verseuse, un pot à lait, un sucrier, huit tasses litrons et leurs soucoupes. Fond lilas semé d'insectes et de fleurs et décor d'or sur fond blanc.

Restauration.

TABLE-TRAVAILLEUSE en vide-poche, en acajou et placage d'acajou. Le piétement à colonnes ornées de bases et de chapiteaux en bronze doré est réuni par une entretoise. Le plateau ovale, en cuvette, se soulève pour découvrir des compartiments d'acajou. Le revers du plateau est foncé d'une glace au mercure cernée d'une moulure en bronze doré.

Empire.

Haut. 78,5, Larg. 55, Prof. 34,5 cm.

Provenance : collection poitevine.

MOBILIER de SALON en acajou sculpté et placage d'acajou, comprenant sept pièces: un canapé, deux bergères et quatre fauteuils. Dossiers carrés, accotoirs en forme de cornes d'abondance sculptées de feuilles d'acanthe, de lotus et de palmettes, ceinture légèrement bombée et piétement sabre. (Accdt, rest., pour un accoudoir).

Estampillés P. BELLANGÉ.

Empire.

Canapé : Haut. 99,5 Larg. 192 Prof.64,5 cm

Bergeres : Haut. 97 Larg. 63,5 Prof.58 cm

Fauteuils : Haut.97 Larg. 60,5 Prof.53,5 cm

Pierre-Antoine Bellangé reçu maître menuisier le 24 octobre 1788.

Fournisseur attitré de l'Empereur Napoléon, puis nommé ébéniste breveté du garde-meuble de la Couronne sous la Restauration.

Provenance : collection poitevine.

Paire d'APPLIQUES en bronze ciselé et doré, à cinq bras de lumière. De forme mouvementée à décor de feuillages et de rocailles. (Percées pour l'électricité. )

Style Louis XV-Napoléon III.

Haut. 61, Larg. 55 cm.

Provenance : collection poitevine.

GROUPE en IVOIRE: quatre musiciennes, sous un branchage fleuri et encadrées d'oiseaux fantastiques, donnent une aubade. Socle de bois travaillé.

Haut. 44, Long. 47, Larg. 12 cm.

CHEVAL HARNACHÉ, terre cuite blanche, rehaussée de noir et de rouge. Chine Ve-Xe siècle.

Haut. 25, Long. 30, Prof. 9,5 cm.

JAPON. Huit ASSIETTES à contour polylobé, en porcelaine. Décor polychrome, dans des réserves chantournées, de paysages et vases fleuris.

Imari, XIXe siècle.

Diam. 20,5 cm.

JAPON. Huit ASSIETTES, en porcelaine, à bord mouvementé. Décor polychrome, dans des réserves, de paysages.

Imari, XIXe siècle.

Diam. 21 cm.

JAPON. Grand VASE à long col découpé, en porcelaine. Décor polychrome, dans des réserves chantournées, de paysages lacustres et rocheux animés de pagodes, d'oiseaux et de fleurs.

Imari, XIXe siècle.

Haut. 48,5, Diam. 20 cm.

JAPON. POTICHE de forme balustre en porcelaine. Décor de bleu sous couverte, rouge de fer et émail or. Oiseaux parmi des branchages sur fond de fleurs. Le couvercle est surmonté d'un chien de Fo.

Imari, XIXe siècle.

Haut. 55, Diam. 30 cm.

TABLE de MILIEU en bois sculpté et doré de forme rectangulaire.

Elle repose sur 4 pieds gaine, de termes à l'égyptienne – en doublet – ornés de fausses passementeries et de pieds patins à griffes. Ceinture ajourée d'entrelacs d'arabesques, sculptée de trophées de cornes d'abondance et drapée de guirlandes de fruits et de tores de lauriers.

Dessus marbre de couleurs.

Fin du XVIIIe siècle.

Haut. 78, Long. 121) Larg. 77 cm.

Provenance : collection poitevine.

Ensemble de pièces en PORCELAINE de WORCESTER comprenant: une théière, un sucrier couvert, 3 tasses et leurs sous-tasses, un bol, deux petits plats et trois soucoupes. Décor sous couverte de frise feuillagée bleue et décor en relief de côtes rayonnantes. (Accdts).

XVIIIe siècle.

Belle COMMODE d'APPARAT à ressaut marqueté en façade de trois réserves de chevrons formés de succession de motifs, d'écailles en couleurs alternées de bois de rose, sycomore, tilleul et satiné. Elle ouvre à deux larges tiroirs sans traverse. Anneaux de tirage mobiles en bronze doré et cul-de-lampe orné d'un vase et de feuillage, les chutes à guirlandes retenues. Dessus de marbre blanc veiné.

Transition des époques Louis XV -Louis XVI.

Porte l'estampille de J.-F. OEBEN non garantie.

Haut. 90, Long. 155, Prof. 64 cm.

Provenance : Selon la tradition familiale a appartenu au Cardinal de Bernis.

François-Joachim de Pierre de Bernis (1715-1794), jeune académicien, sut plaire à la marquise de Pompadour; il fut ministre des Affaires étrangères négociant favorablement le traité de Versailles en 1757. Il termina sa carrière comme ambassadeur à Rome, où il obtint du pape Clément XIV la suppression des Jésuites en 1773.

Château de Touraine.

TABLE-BUREAU « à LA TRONCHIN », de forme « rognon », en marqueterie Boulle d'écaille rouge et de laiton ciselé, ouvrant à un tiroir en ceinture. Décor de rinceaux d'arabesques et de rosaces, souligné d'une riche ornementation de bronzes dorés et ciselés. Garniture d'encadrement de raies de cœur, consoles rocailles à têtes de béliers se prolongeant jusqu'aux sabots décorés de feuillages enroulés, astragale ciselée soulignant les courbes de piètement cambré. Le plateau à crémaillère, recouvert d'un cuir vert doré aux petits fers, est bordé d'une frise ciselée d'oves. Il se fixe à hauteur d'appui et dissimule une tirette, en placage de palissandre, équipée d'une liseuse.

Travail de style Louis XV, Napoléon III.

Haut. 76, Long. 80, Larg. 49 cm.

CARPEAUX Jean-Baptiste (1827-1875).

« Notre-Dame-de-Saint-Cordon ».

Sculpture bronze, à patine brune représentant Madame Carpeaux et son fils Charles. Signé sur la terrasse et « cire perdue », et « Susse frères Ed. Paris ». Cachet circulaire fondeur.

Haut. 29,5 cm.

Bibliographie : Claude Jeancolas, Carpeaux, Éditions Lazarus, p. 156;

Pierre Kjellberg, Les bronzes du XIXe siècle, Éditions de l'Amateur, reproduit p. 183.

Provenance : collection poitevine.

COMMODE ouvrant par six tiroirs sur quatre rangs. Façade légèrement cintrée et montants arrondis.

Régence, XVIIIe siècle.

Bois de placage en frisage de palissandre. Riche ornementation de bronzes dorés. Marbre Languedoc à bec de corbin.

Haut. 84, Larg. 144, Prof. 64 cm.

Provenance : collection parisienne.

MOBIlIER de SALON en noyer ciré, mouluré et sculpté, comprenant: un canapé et six fauteuils à la reine. Dossiers plats comportant une traverse haute arrondie, assise en « fer à cheval» portée par quatre pieds fuselés et cannelés, rudentés à l'avant. L'ensemble est recouvert d'une tapisserie fine d'Aubusson, polychrome à rehauts rouges, ornée de médaillons historiés dans des alentours fleuris; figurant les enfants jardiniers -dans le goût de Boucher et J.-B. Huet, sur les dossiers et des scènes d'après les fables de La Fontaine sur les assises -d'après J.-B. Oudry. (Usures et accidents.)

Louis XVI. Travail de la vallée du Rhône.

Canapé Haut. 103 Larg. 185 Prof. 67 cm

Fauteuils Haut. 95 Larg. 63,5 Prof. 53,5 cm

Provenance : demeure de la vallée du Loir

Paire de VASES COUVERTS, en marbre blanc. De forme ovoïdale, ils sont ornés de bronzes ciselés et dorés. Soutenus par un piédouche orné de tores de lauriers et de côtes torses; ils reposent sur un socle de marbre blanc. Deux têtes de faune appliquées sur le haut de la panse retiennent une guirlande de feuilles et de fruits. Le couvercle, serti dans une frise de feuilles d'eau, est surmonté d'une prise en pomme de pin (accdts, rest.).

Style Louis XVI-Napoléon III.

Haut. 32, Diam. 13 cm.

Provenance : grande collection parisienne.

PENDULE PORTIQUE, marbre blanc et bronze doré. La terrasse ovale est à ressaut, cernée d'une galerie de perles, elle est portée par six pieds perlés et est ornée de plots reliés entre eux par des chaînes. Deux gaines de section carrée supportent deux vases balustres godronnés, au sommet desquels sont posés des boulets de bronze doré. À l'amortissement, un obélisque orné de trophées militaires. Cadran émaillé à chiffres romains.

Louis XVI.

Haut. 51,5, Larg. 35, Prof. 14 cm.

Provenance : grande collection parisienne.

CHOPE couverte en ambre. Allemagne ?


XVII-XVIIIe siècles. (petits manques, petits accidents et petites réparations)

SALON en bois mouluré et sculpté, laqué crème, 9 pièces -comprenant 4 fauteuils en cabriolet, 1 canapé et 4 chaises.

Dossiers trapézoïdaux, légèrement cintrés à « chapeaux de gendarme », encadrés de colonnettes cannelées et détachées, surmontés de vases godronnés. Accotoirs dans le prolongement du dossier, soutenu par des balustres cannelés, raccordés à la ceinture par leur base, en retrait du piétement. Roulettes.

Style Louis XVI, fin du XIXe siècle.

Haut. 90, Larg. 62, Prof. 50 cm.

Long. Canapé : 163 cm.

Provenance : propriété de la vallée du Loir.

IMPORTANTE TAPISSERIE DE LA MANUFACTURE ROYALE DE BEAUVAIS, en laine et soie, à riche décor polychrome de l'enlèvement d'Orithyie par Borée. Bordure beige et lie-de-vin ornée de frises de feuilles d'acanthe. Elle fait partie de la tenture des Métamorphoses d'après Ovide, modèle de René-Antoine Houasse (1644-1710), tissée sous la direction de Philippe Béhagle.

Fin du XVIIe -début du XVIIIe siècle.

Haut. 370, Larg. 585 cm.

Historique, mythologie: longtemps Borée s'est vu refuser l'objet de son amour, Orithyie, fille d'Érechtée et sœur de Procris; il décide alors de l'enlever et elle devient l'épouse du dieu du vent du nord, «tyran au souille glacé », et lui donna des jumeaux Calais et Zétès.

Cette tapisserie est comparable à celles conservées à San Francisco (Fine Arts Museum) et à New York (Metropolitan Museum of Art). Bibliographie:

– Bennett, Catalogue Musée San Francisco, 1992, reproduit p. 256.

– Jestaz, Bulletin de la Société de l'histoire de l'art franfais, 1977.

– Standen, Catalogue Metropolitan Museum, New York, 1986, reproduit p. 471.

Provenance : Achetée au château de Reval en 1922 à la baronne de Harpe et conservée depuis au château de Villehouët, en Blésois.