23^ème VENTE AUX ENCHÈRES À CHEVERNY : BIJOUX, TABLEAUX, ARCHÉOLOGIE, ORFEVRERIE, MOBILIER

BROCHE en or jaune gravé de fleurettes partiellement émaillé bleu, ornée d'un camée coquille représentant un buste de femme de profil à l'antique.
Poids brut : 20 g.
XIXème siècle.
Écrin.

BROCHE de forme ovale en or jaune partiellement ajouré, ornée de petites perles dans un entourage de filets d'émail bleu, ornée au centre d'une miniature représentant une femme en buste émaillée en polychromie, gravée au dos "Fr. Jac.Marg...Etignard de Coulon née le 9 mai 1758 peinte le 24.7.1775 par Pasquier Peintre du Roi".
(manque une petite perle).
Fin XVIIIème siècle

BRACELET serpent à enroulement en or jaune tressé, la tête sertie d'un rubis cabochon. (accidents).
TIFFANY .
Poids brut : 27 g.
Long. 50 cm.

BROCHE en forme de trapèze en or jaune, ornée d'un camée coquille, représentant une femme et deux amours dans un décor paysagé.
XIXème siècle.
Poids brut : 34 g.

BRACELET articulé en or jaune orné de cinq motifs sertis de camées coquilles décorés de scènes mythologiques.
Longueur : 18,5 cm.
Poids brut : 30 g.

BOUCHERON. MONTRE-BRACELET de dame en or jaune à mouvement mécanique, la montre de forme carrée, les attaches gravées de filets, le tour de poignet double cordonnet tressé.
Signée et numérotée 71.122
Longueur : 16 cm.
Poids brut : 41 g.

BOUCHERON. BROCHE à enroulement en fils d'or jaune partiellement sertie de saphirs ronds.
Vers 1950, signée et numérotée 13.181
Poids brut : 31 g.
Écrin.

BROCHE pouvant former pendentif, en or jaune et argent, partiellement sertie de diamants taillés en rose, ornée au centre d'un camée cornaline représentant une femme de profil, en buste.
XIXème siècle.
Poids brut : 13 g.

Fermoir transformé en BROCHE, de forme ovale en or jaune, ornée au centre d'un camée onyx représentant un dieu grec dans un entourage de diamants de taille ancienne d'environ 5,50 carats (manque un diamant et une partie du fermoir, petits manques au dos du camée), la monture en or jaune.
Poids brut : 30 g.
XIXème siècle.

BRACELET large et articulé, en or jaune émaillé noir, le centre simulant des boucles ornées de demi-perles, entre des lignes de diamants taillés en rose et des filets d'émail noir.
(manque à l'émail).
XIXème siècle.
Poids brut : 72 g.
Dans un écrin en forme, accompagné d'un document précisant :
"en souvenir de sa grand-mère, vicomtesse de la Marlière ...".

BRACELET articulé en or jaune, composé de dix motifs, chacun serti d'un grenat cabochon, alternés de motifs en or émaillé noir, ornés de perles fines.
(petits manques à l'émail).
XIXème siècle.
Longueur : 17,5 cm.
Poids brut : 56 g.

Paire de BOUCLES d'OREILLES, système pour oreilles percées, de forme volute en or gris, serties d'un diamant demi-taille et de petites perles. 1.60 pour les 2 diamants, demi taille, couleur présumée IJ, et pureté présumée S12.
Poids brut : 9 g.

BAGUE sertie de trois diamants de taille ancienne en ligne, la monture en or gris ornée de deux petits diamants d'environ 1,50 carat , de couleur présumée JSI.
Poids brut : 5 g.
Tour de doigt : 57.

CHAÎNE tour de cou supportant en pendentif un motif noeud de ruban serti de diamants taillés en roses, retenant un diamant en pampille de taille ancienne serti clos, d'environ 0,60 carat dans un double entourage de rubis et diamants taillés en rose.
Vers 1900.
Poids brut : 8 g.

Paire de BOUCLES d'OREILLES, système à pince, en platine et or gris, de forme volute, serties de deux lignes de diamants baguettes entre une ligne de diamants ronds de taille brillant et une ligne de diamants navettes.
Poids brut : 12 g.

BAGUE sertie d'un diamant solitaire de forme ronde et de taille brillant, d'environ 1 carat, supposé JK VS, la monture à huit griffes en or gris.
Poids brut : 4 g.

BROCHE pouvant former pendentif, de forme mouvementée, stylisant une fleur en platine ajourée, partiellement sertie de diamants ronds et de deux diamants de forme triangulaire au centre.
Poids brut : 29 g.

BAGUE "toi et moi" sertie de deux diamants demi-taille d'environ 2,5 carats, supposés ISI la monture en platine ornée de deux petits diamants.
(manque un diamant)
Poids brut : 7 g.
Tour de doigt : 51.

BAGUE en or gris, le chaton de forme carrée à pans coupés ornée au centre d'un diamant demi-taille d'environ 1.40 carat et supposé IJ SI, de forme ronde, serti clos dans un entourage de saphirs calibrés.
Poids brut : 3 g.
Tour de doigt : 56.

BAGUE en or gris ornée d'un diamant rond d'environ 3,40 carats, supposé KL VS2, de taille brillant, entre deux diamants baguettes.
Dim : 10,01-10,18 x 5,72
Poids brut : 4 g.
Tour de doigt : 52.

COUPE-PAPIER en agate. Ornementation émaillée, avec l'inscription "Notre amitié ne le craint pas" en lettres dorées sur fond blanc, entourée de feuilles vertes et de motifs tréflés avec brillants.

Fin XIXème siècle.

Long. 17,1 cm. (petit manque à l'émail).

École ITALIENNE vers 1740.
Paysage avec cascades, paysans et rochers anamorphiques.

Toile.

110,5 x 149 cm (usures, manques et restaurations).

Provenance : succession Jean-Marie Paupert, Paris ; Maître Lecompte notaire.

École ALLEMANDE du XXe siècle, dans le goût de Lucas CRANACH.
Femme au chapeau devant sa fenêtre.

Panneau de chêne, deux planches, non parqueté.

55 x 34,5 cm.

Johann Karl LOTH (Münich, 1632 - Venise, 1669).
Diogène.

Toile.
93,5 x 75 cm.
Sans cadre.

Provenance : Collection François Pérot, conservateur du Petit Palais à Paris.

Attribué à Jan Theunisz BLANKERHOFF (Alkmaar, 1628 - Amsterdam, 1669).
Voiliers par temps calme.

Toile.

39 x 59 cm.

École ITALIENNE du XVIIe siècle, atelier de Jacopo BASSANO.
La laitière.

Toile.

76 x 99 cm.

Attribué à Léandro BASSANO (Bassano del Grappa, 1557 - Venise, 1622).
La construction de l'arche de Noé. (accdts)

Toile.

130 x 164 cm (pliure).
Sans cadre.

attribué à VAROTARI.

Nymphe guettée par deux satyres.

Toile.

144 x 195 cm (accidents et restaurations).

Provenance :
Collection Charlotte Schénégan (Cahors), jusqu'en 1947.
Collection Dauchez, château de Bridoire (Dordogne), par descendance.

Bibliographie : Jean HABERT, "Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, Peinture italienne XVe-XIXe siècle", éd. R.M.N., Paris 1987.
Une toile semblable de plus petites dimensions est reproduite sous le numéro 161, p. 214.

Peter NEEFS, dit LE JEUNE (Anvers, vers 1620 - 1675)
Intérieur d'Église.

Panneau de chêne, une planche, non parqueté.
Traces de signature en bas à droite.

26,5 x 34 cm.

(joint dossier d'archives).

Attribué à Jan COSSIERS (Anvers, 1600 - Anvers, 1671).
Le Christ aux outrages.

Panneau de chêne, une planche, non parqueté.
Au revers porte la marque du pannelier MB.

36,5 x 27 cm.

École FLAMANDE du XVIIe siècle, entourage de Hendrick van BALEN (Anvers, 1575 - Anvers, 1632)
Le Festin des Dieux.

Huile sur toile.

65 x 110 cm (accidents).

Provenance : collection de la vallée du Loir.

École FRANÇAISE du XVIIe siècle, entourage de Jean TASSEL.
Le Christ et les Pèlerins d'Emmaüs.

Sur sa toile d'origine.

101 x 145 cm.

Lucas FRANCHOYS le JEUNE (Malines, 1616 - 1681)
Un roi demandant l'intercession d'une Sainte.

Lavis noir et gris, sanguine sur traits à la pierre noire.
Porte une inscription, en bas à droite, Ant van Dyck et Rug.
Porte une inscription, au dos, Collection Randon de Boisset et Vigée Lebrun.

34,5 x 24 cm, cintré.

Nous remercions Jan de Maere pour l'attribution de ce dessin qu'il a vu sur photographie.

Provenance : château de la Sarthe.

École FRANÇAISE du XVIIe siècle, atelier de Sébastien BOURDON.
Le Mariage mystique de sainte Catherine.

Toile.

113 x 146 cm.

Reprise dans le même sens de la composition gravée par Michel Natalis, d'après l'œuvre perdue de Sébastien Bourdon (voir le catalogue d'exposition Sébastien Bourdon 1616-1671, Montpellier et Strasbourg, 2000-2001, n°171, reproduit).
Une autre version de notre tableau (toile, 49 x 69 cm) est conservée au musée de Grenoble.

Provenance : succession Jean-Marie Paupert, Paris ; Maître Lecompte notaire.

École FRANÇAISE du XIXe siècle, d'après Pierre-Paul RUBENS.
Portrait d'Anne d'Autriche.

Toile ovale.
Diamètre 100 cm.

Sans cadre.

Provenance : ancienne collection du château du Gué-Péan, cheminée du grand-salon.

Reprise du tableau du Louvre (105 x 93 cm).

Peter Paul Rubens (1577-1640) profite de son séjour à la Cour de France à l'hiver 1622 pour réaliser des portraits de la famille royale. Certains sont exposés au Prado à Madrid où ils avaient été envoyés par la Reine Anne d'Autriche (1601-1666) à sa famille et d'autres à la Norton Simon Fondation de Los Angles. Le Rijsk Museum d'Amsterdam conserve également un portrait de la Reine, daté de 1625, alors que la France a étrangement perdu ses toiles originales. Le tableau conservé au Louvre (Haut. 105, Larg. 93 cm) porte en effet le numéro 456 de l'inventaire des collections royales par Le Brun. Il n'est donc entré qu'après 1683 dans la possession de Louis XIV, qui l'expose dans sa chambre. Ce portrait de la mère du roi est aujourd'hui présenté comme " d'après Rubens ". On sait en effet que Rubens a gardé certaines toiles originales jusqu'à sa mort dans son atelier.

Le roi Louis-Philippe commande en 1835 une copie du tableau du Louvre pour le musée historique de Versailles (Haut. 85, Larg. 73 cm). Paul Delaroche et Pierre Poison III (1786-1848) travaillent alors à des copies de portraits de la Reine pour ce même musée. Le château de Gué-Péan dans le Loir-et-Cher est racheté en 1832, par une famille qui entreprend de grands travaux de décoration. Notre version (Diam. 100 cm) est commandée pour orner la grande cheminée de l'aile nord de la demeure. Cette cheminée aurait été réalisée au XVIIe siècle, d'après des dessins de Germain Pilon, pour la famille de Jean Alaman, conseiller maître ordinaire à la cour des comptes de Paris. Une carte postale réalisée lors d'un reportage pour L'Illustration en 1909 reproduit cette cheminée et ce tableau.

Bibliographie : Alexis Merle du Bourg, " Peter Paul Rubens et La France, 1600-1640 ", Septentrion, Lille, 2004.

École FRANÇAISE vers 1660, entourage des frères BEAUBRUN.
Portrait de la duchesse de Chevreuse.

Toile.

91,5 x 76,5 cm.

Provenance : Collection tourangelle.

Marie Aimée de Rohan (1600- 1679) devient, par son premier mariage avec le duc de Luynes, surintendante de la Maison de la reine à 18 ans. Son amitié avec Anne d'Autriche la place dans une position de favorite à la Cour. C'est ainsi, à Couzières, dans sa maison de Touraine, qu'a lieu, le 5 septembre 1619, l'entrevue de réconciliation entre Marie de Médicis et son fils Louis XIII. Veuve à 21 ans, c'est par son second mariage, comme duchesse de Chevreuse, qu'elle marque son époque. Usant de ses charmes et de son influence, elle est au cœur de nombreuses intrigues, qui la conduisent dans l'intimité du pouvoir et sur les routes de l'exil.

École FRANCAISE vers 1700, suiveur de Robert de NANTEUIL (Reims, 1623 - Paris, 1678)
Louis XIV entouré de ses conseillers, dont Michel Le Tellier, Claude Pelletier…

Plume et encre noire, lavis gris et brun.

21 x 42 cm, forme découpée.
Certaines figures nommées.

École ALLEMANDE du XIXe siècle, dans le goût de Christian Georg SCHUTZ.
Travailleurs et cavaliers sur la berge.

Paire de toiles.

40 x 50 cm (restaurations).

Provenance : vente Cheverny, 25 avril 1993, lot n°23.

École FRANÇAISE du XVIIIe siècle.
Portrait de femme au manteau rouge.

Toile (accidents).

89 x 70,5 cm.

Cadre en bois sculpté, stuqué et doré (accidents).

École ITALIENNE du XVIIIe siècle, entourage de Giovan Domenico OSNAGO.
Corbeille de fleurs et fruits.

Sur sa toile d'origine.

78 x 115 cm.

Robert Faust LEFÈVRE (Bayeux, 1755 - Paris, 1830).
Portrait du maréchal Kellermann.

Toile.
Signée et datée à gauche Robert Lefevre / Fecit 1818.

73 x 60 cm.

Provenance : collection Émile Emboulas, Tours depuis 1950, par descendance.

Envoyé commander les troupes en Alsace en 1791, François-Christophe Kellermann est l'un des vainqueurs de la bataille de Valmy en 1792 et prend le commandement des armées des Alpes et d'Italie.
Après la Terreur, au cours de laquelle il est emprisonné treize mois, le général Kellermann lègue l'armée d'Italie à Bonaparte, ce dernier précisant dans une lettre adressée au Directoire " le général Kellermann a plus d'expérience et fera mieux la guerre que moi ; mais tous deux ensemble, nous la ferons mal ". Kellermann reçoit successivement le cordon de grand officier de la Légion d'honneur (1802), la dignité de maréchal de l'Empire (1804) et le titre de duc de Valmy.
Dès 1814, il laisse de côté ses activités militaires pour se consacrer à la défense des libertés publiques. Il vote au Sénat la déchéance de Napoléon et fait acte d'adhésion à Louis XVIII qui le nomme grand-croix de l'ordre de Saint-Louis et pair de France.
Robert Lefèvre peint le portrait du duc de Valmy, maréchal et pair de France, deux ans avant sa mort, en 1820.

Attribué à Jean-Victor BERTIN (Paris, 1767 - Paris, 1842).
Berger joueur de flûte.

Sur sa toile d'origine, marquée "Roux".

28 x 48,5 (accidents).

Élève de Valenciennes, BERTIN expose au Salon à partir de 1793, puis dirige un atelier qui forme plusieurs paysagistes, notamment Corot. Proches de Poussin dans un premier temps, ses paysages rapportés de ses voyages en Grèce, Égypte et Italie sont ensuite traités de manière plus romantique.

Attribué à Jean-Victor BERTIN (Paris, 1767 - Paris, 1842)
Paysage italien.

Sur sa toile d'origine, marquée "Roux".

32,5 x 40,5 cm (accident).

Élève de Valenciennes, Bertin expose au Salon à partir de 1793, puis dirige un atelier qui forme plusieurs paysagistes, nottamment Corot. Proches de Poussin dans un premier temps, ses paysages rapportés de ses voyages en Grèce, Égypte et Italie sont ensuite traités de manière plus romantique.

École FRANÇAISE du XIXe siècle, suiveur de Jean-Auguste-Dominique INGRES.
Portrait de Camille Rey de Collonge en officier.

Crayon noir.
Porte une ancienne étiquette au dos Camille Rey de Collonge / mort à Mexico tué par / son cheval 1834.

20,5 x 15 cm.

École FRANÇAISE du XIXe siècle, suiveur d'Alfred de DREUX (Paris, 1810 - Paris , 1860).
Cavalier en fantasia se retournant à gauche.

Sur sa toile d'origine.

73 x 92 cm. (petit accident)

Reprise du tableau d'Alfred de DREUX, conservé dans une collection anglaise, Cavalier en fantasia se retournant à gauche (Toile signée à droite, 81 x 100 cm) (Voir M.C Renauld, Alfred de Dreux, Arles, 2008, p. 46, reproduit, MCR 191).

Provenance : château de Sologne.

École FRANÇAISE de la fin du XIXe siècle
Suite de dix compositions florales.

Gouaches aquarellées sur papier pervenche.

20,5 x 32,5 cm.

Pierre-Joseph REDOUTÉ (Saint-Hubert, 1759 - Paris, 1840)
Bouquet de roses.

Aquarelle, signée en bas à droite P.J. Redouté.

21 x 16 cm.

Surnommé le " Raphaël des fleurs ", Pierre-Joseph Redouté est célèbre pour ses aquarelles de roses en particulier. Il illustre divers ouvrages de botanique et publie, de 1817 à 1821, une "Monographie des roses". Peintre du cabinet de la Reine Marie-Antoinette, l'Impératrice Joséphine le nomme, en 1805, son Professeur de fleurs.

Provenance : Collection de l'artiste Jean Joseph BASTIER DE BEZ (1780-c.1845), par descendance.

Victor de GRAILLY (Paris, 1804 - 1889)
Vue d'une abbaye en ruine.

Toile.

49 x 65 cm.

Élève de Jean-Victor Bertin, Victor de Grailly exposa au Salon de Paris à partir de 1833, essentiellement des paysages de France.

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

François-Émile de LANSAC (Tulle, 1803 - Paris, 1890)
Trois chevaux.

Sur sa toile d'origine.
Signé en bas à gauche E.le de Lansac.
Porte un numéro en haut à gauche.

82 x 100 cm.

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

François-Xavier WINTERHALTER
(Menzenschwand 1805 - Francfort 1873)
Portrait de la comtesse JAUBERT.
Sur sa toile d'origine, rectangulaire, à vue ovale
106,5 x 87 cm
Signé, localisé et daté à gauche F Winterhalter fecit . / Paris . 1837 . Juin

Provenance :
Grand salon d'un château de la Sarthe construit et décoré pour François Adolphe AKERMANN, régent de la Banque de France de 1859 à 1890.
Conservé dans la même famille depuis l'origine.

Notre portrait est une œuvre de jeunesse de Winterhalter, peinte trois ans après son arrivée à Paris, après un séjour italien qu'il fit grâce à une bourse du grand-duc Léopold de Bade.

Les portraits de ses débuts français sont d'inspirations romantiques et comparables aux portraits de Jean-Auguste-Dominique Ingres. L'éclairage notamment dans les fonds rappelle les ciels de Delacroix. Le lourd drapé et la pose de la jeune femme, qui remplit l'espace du tableau et pose un regard bienveillant sur le spectateur, le rapprochent du portrait plus mélancolique de Madame Delong (130 x 97 cm) peint la même année et probablement présenté au Salon de 1837, l'année où il expose son premier chef-d'œuvre, Le Décaméron d'après Boccace (voir le catalogue de l'exposition Franz Xaver Winterhalter et les cours d'Europe de 1830 à 1870, Paris, Petit Palais, 1988, p. 31, reproduit fig.17). La beauté particulière des noirs de la robe et de la coiffe de Madame Akermann évoquent le portrait de Madame Leblanc (Toile, 119 x 92 cm) peint par Ingres en 1823 et conservé au Metropolitan Museum de New York (voir D. Ternois et E. Camesasca, Tout l'œuvre peint d'Ingres, Paris, 1971, n° 110, reproduit).

Ce portrait est peint un an après le mariage de notre modèle avec le Receveur Général des Finances de Dordogne, Adolphe Akermann, qui sera, entre 1859 et 1890, le régent de la Banque de France. Louise Marie Boquet est elle aussi issue d'une famille de financiers. Son père, chevalier de la Légion d'honneur, est inspecteur général des finances et il contrôle la caisse centrale du Trésor royal. Tous deux s'installent en 1838 dans leur château de la Sarthe, nouvellement construit et dans le grand salon duquel est conservé, depuis l'origine, notre tableau.
Dans le livre des comptes de François-Xavier Winterhalter est répertorié un portrait de Madame Akermann, Paris, jusqu'aux genoux signé et daté 1838 (50 x 40 cm) et dont la localisation actuelle est inconnue (voir le catalogue d'exposition Franz Xaver Winterhalter et les cours d'Europe de 1830 à 1870, Paris, 1988, cité p. 227, n° 28).

Carl SPITZWEG (Münich, 1808 - 1885).
Sonneur près d'une trogne.

Gouache, aquarelle sur papier signée en bas à gauche.

27 x 21 cm.

Entourage de FANTIN-LATOUR (Grenoble, 1836 - Buré, 1904)
Femme dans un sous-bois.

Toile (restaurations, rentoilage).

92 x 73 cm.

École de Martin DROLLING (Oberhergheim, 1752 - Paris, 1817).
Deux petits ramoneurs.

Huile sur toile.

54 x 65 cm.

Provenance : château de Touraine.

Guillaume DUBUFE (Paris, 1853 - Buenos Aires, 1909)
Mademoiselle Françoise dans le costume de Diane.

Aquarelle rehaussée de blanc, signée, titrée et datée 1892.

64,5 x 27 cm.

Octave Alfred SAUNIER (né à Paris, XIXème)
Cour de ferme.

Huile sur toile, signée en bas à droite et datée 71.

52 x 75 cm (restaurations).

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

Claude Émile SCHUFFENECKER (Fresnes-Saint-Mamès, 1851 - Paris, 1934)
Jeune Fille au tambourin.

Huile sur toile signée en bas à gauche, et datée 1883.

50 x 61 cm.

Provenance : collection privée du Cantal.

Certificats joints de Paule Cailac, Paris 28 janvier 1983 - et de Jill-Élyse Grossvogel, New York 9 mars 2004.
Incluse et sera reproduite au supplément du catalogue raisonné.

École ITALIENNE du XIXème.
Bouquet de pivoines, œillets et tulipes dans un vase de verre.

Huile sur toile.

73 x 57 cm.

SHAOUABTI.
Il est momiforme, paré d'un collier ousekh, coiffé de la perruque tripartite striée, et tient les instruments aratoires. Les jambes sont ornées de six lignes hiéroglyphiques (Chap. VI).
Terre cuite et traces de polychromie.

Égypte, Nouvel Empire.

Haut. 19,5 cm (usure de la polychromie).

MASQUE de SARCOPHAGE.
Il représente le visage d'un personnage aux yeux fardés, coiffé de la lourde perruque.
Bois et traces de polychromie.

Égypte, Basse Époque.

Haut. 29,5 cm (éclats et usure de la polychromie).

Ensemble composé de DEUX ÉLÉMENTS d'un SARCOPHAGE.
Ils sont peints de trois divinités, dont Isis et Nephtys, d'une grande aile de déesse et d'inscriptions hiéroglyphiques au nom de la Chanteuse du Saint des Saints d'Amon Di-Aset-hebsed.
Bois stuqué polychrome.

Égypte, Thèbes, fin XXVe - début XXVIe dynastie.

Haut. 34,5 cm et 21 cm (fragments, petits éclats).

Di-Aset-hebsed est probablement la sœur de Montouemhat et a exercé sa fonction sous Chepenoupet II.

CYATHISCOMELE.
Cuiller à onguent à long manche et à base plate.
Or.

Époque Romaine.

Long. 14,5 cm. Poids : 16,60 g.

Provenance : acquis en 1956 à l'hôtel Drouot, Émile Bourgey, expert - par M. Comberousse - conservé depuis.

PROTOMÉ représentant le visage d'Omphale.
La coiffure est couverte de la dépouille léonine d'Héraklès.
Terre cuite.

Grande Grèce, Art Grec, Ve-IVe siècle av. J.-C.

Haut. 13 cm (petits éclats).

TROZZELLA à rouelles, la panse peinte de registres de chevrons.
Terre cuite et pigments ocres.

Grande Grèce, IVe siècle av. J.-C.

Haut. 28,5, Larg. 24 cm.

(restaurations).

STATUETTE fragmentaire représentant le bassin de la déesse Vénus.
Elle est nue, légèrement déhanchée, les jambes en partie couvertes d'un drapé.
Marbre à grains fins proche de l'albâtre.

Art Romain, Ier siècle av. J.-C. - Ier siècle apr. J.-C.

Haut. 17 cm (fragment, petits éclats).

Provenance : château de la Sarthe.

Exceptionnel BUSTE VOTIF ANATOMIQUE.

Il représente un jeune homme vêtu de la toga enveloppante marquée de plis, le bras gauche le long du corps, le droit ramené sur la poitrine au niveau du coeur. La tête, de face, présente un visage juvénile. Les yeux, aux paupières supérieures bien marquées, sont légèrement inclinés vers l'extérieur ; les arcades sourcilières sont à peine esquissées. Le nez est droit et surmonte une petite bouche charnue, finement rendue, et un menton rond, légèrement relevé. La coiffure, formée de longues mèches régulières surmontant le front et descendant le long des tempes, dégage les oreilles bien dessinées. À l'avant de la toga, une déchirure (amande) laisse apparaître de nombreux organes internes parfaitement identifiables : poumons, coeur, foie, rein droit, estomac, intestins et vessie.

Terre cuite orangée.
Cassure au niveau du cou.
Art Étrusque, Latium, probablement Canino, IIIe-IIe siècle av. J.-C.
Haut. 68 cm.

Provenance :
Collection du Docteur Pierre Découflé, acquis en 1960.

Publications :
Mario Tabanelli, Gli ex voto poliviscerali etruschi e romani : storia, ritrovamenti interpretazione, Florence, 1962, pp. 35-36 et p. 30 avec illustration.
Jean Macintosh Turfa, Anatomical votives and italians medical traditions, Madison, 1994, pp. 224-240, où le monument est mentionné dans les notes.


Commentaires :
Ce monument est accompagné d'un certificat de Charles Ratton daté du 17 février 1960 : "Je certifie que le buste en terre cuite photographié au verso est une oeuvre originale exécutée en Italie au IIe siècle avant J-C. , ex-voto ou mannequin anatomique. Cette pièce de toute rareté et dont l'état de conservation est remarquable pour une terre cuite de cette taille (seule la tête séparée du tronc est recollée) mesure 0m, 68 de hauteur. Elle aurait été retrouvée à Canino. Paris le 17 février 1960."

Docteur Pierre Alexandre Joseph Découflé (Caen, 1908 - Bois-Guillaume, 1971).
Bachelier à quinze ans, Pierre Découflé est diplômé d'H.E.C. en 1929 et licencié en droit, puis travaille à la bourse de Londres.
À la mort de son père, il débute des études de médecine à la Faculté de Paris, et devient chirurgien-chef à l'hôpital de Mantes-la-Jolie pendant la Seconde Guerre mondiale. Après le décès de son épouse, il part à Dakar en 1947 comme médecin généraliste. Il y séjourne dix-sept ans, et rentre en France en 1964, où il ouvre un cabinet.
En 1960, il acquiert chez Charles Ratton, à Paris, un buste étrusque qu'il rapporte à Dakar pour l'étudier. La statue trône dans son salon et fait l'objet d'une correspondance soutenue avec les chercheurs et conservateurs du monde entier. Pierre Découflé s'y penche avec le regard d'un médecin et identifie vingt-huit organes différents dans l'amande polyviscérale.
Il le compare à quatre autres fragmentaires ou acéphales connus dans le monde (Musée du Louvre, musée archéologique de Madrid, musée national des Thermes à Rome, villa Giulia). Sept années de travail sont nécessaires pour achever les quatre cent cinquante pages de son "Traité d'Anatomie Viscérale Archaïque", dans lequel il soutient, contre le point de vue dominant, que ce type de monument n'est pas un ex-voto, mais une terre cuite didactique visant à enseigner l'anatomie aux Étrusques.
Sa théorie est citée avec circonspection en 1962 par Mario Tabanelli et en 1994 par Jean Macintosh Turfa.
Il a été conservé par l'un de ses enfants jusqu'à ce jour.

Les ex-voto anatomiques en terre cuite se sont développés dans la région du Latium durant l'époque hellénistique. On retrouve essentiellement des têtes, des yeux, oreilles, mains, pieds, parties génitales féminines et masculines. Moins courants sont les organes internes isolés. Fabriqués selon la technique du moulage, ils étaient déposés dans les temples, offerts aux dieux, en prévention de maladie ou en remerciement d'une guérison.
Le buste Découflé, probablement inventé à Canino, selon Charles Ratton, s'inscrit dans les rites votifs. Son iconographie associant la figuration humaine et les organes internes est exceptionnelle. Seuls quelques autres présentent cette particularité, mais sont tous acéphales et sans membre.

L'ex-voto présenté est un personnage entier, vêtu, avec un chef détaillé, ce qui en fait une oeuvre unique n'ayant aucun autre équivalent connu au monde.
Un test de thermoluminescence confirmant la datation de l'oeuvre sera remis à l'acquéreur.

PAIRE de FLAMBEAUX en argent ciselé. Pied circulaire, à contours moulurés, présentant une doucine à plusieurs ressauts. Ombilic uni, ceinturé d'un fin bandeau. Collet inférieur mouluré, supportant un fût fuselé balustre à pans coupés. Binet à pans coupés. Bobèches circulaires, à contours.
Armoiries sous une couronne comtale, sur la doucine et les bobèches, de trois grappes de raisins, dans un cartouche orné d'une palme et d'une tige fleurie.

Poinçon de Jean-François Bouchot, reçu maître à Paris, et pour Sens (Yonne) le 8 mars 1765.
Paris, 1764, Louis XV.

Haut. 27, Diam. 14,8 cm. Poids : 1.370 g.

Les armes "d'azur à trois grappes de raisin d'argent" ont été portées par la famille Le Courtois d'Averly d'Andenoy, originaire de Bourgogne.

CONFITURIER en argent de forme circulaire. Il repose sur une base à quatre pieds figurant des sphinges ailées. Le corps est supporté par des pattes de lion se terminant en panaches. Il présente un décor ajouré de roseaux, palmettes et feuillages stylisés. En partie intermédiaire, deux femmes vêtues à l'antique et jouant de la harpe, ainsi que deux caducées surmontant des cornes d'abondance. Prise du couvercle figurant un cygne dans une corbeille, au-dessus de roseaux. Anses ornées d'une palme et se terminant en volutes.
Récipient intérieur en cristal incolore, taillé de godrons.

Paris, 1819-1838.
Maître-orfèvre : Sixte-Simon Rion, orfèvre à Paris, rue du Pont-de-Lodi. Poinçon utilisé de 1824 à 1834.
Haut. 26, Larg. 19 cm. Poids : 950 g.

Avec douze petites cuillères en vermeil, modèle uni-plat.
Paris, 1819-1838. Maître-orfèvre : E.P.A.
Poids : 205 g.

ODIOT. SERVICE en vermeil comprenant six grandes timbales et six petites, à bord évasé, et reposant sur un piédouche godronné. Décor ciselé d'agrafes et coquilles sur fond amati.
Poinçon Minerve. Maître-orfèvre : Odiot à Paris.

Haut. 10,2 et 8,5 cm. Poids : 1. 295 g.

COUPE de forme tulipe, sur piédouche circulaire mouluré. Anses à volutes et feuillages stylisés.

Poinçon d'orfèvre : T.W.
Londres, 1768, Georges III.

Haut. 12,4, Larg. 18,5 cm. Poids : 385 g.

SURTOUT de TABLE en métal argenté comprenant trois éléments foncés de miroirs. L'élément central de forme rectangulaire, aux extrémités de forme arrondie. Il simule une terrasse avec balustrade, escaliers et guirlandes de fleurs.

Style XVIIIe, début du XXe.

Pièce centrale. Haut. 6,5, Larg. 46, Long. 74 cm.
Éléments latéraux. Haut. 6,5, Larg. 34,5, Long. 43 cm.
Long. des trois éléments assemblés : 143,5 cm.

Trois PLATS en argent au modèle à bâtes contours de style Louis XV et une TIMBALE droite, à bord évasé et intérieur vermeil.
Orfèvrerie aux armes en applique du Marquis de Puivert, écu d'argent à six mouchetures d'hermine.
Poinçon Minerve. Maître-orfèvre : Aucoc

Paire de plats ronds. Diam. 27 cm. Poids : 1.515 g.
Plat ovale. Long 42 cm. Poids : 1.343 g.
Timbale droite, bord évasé, intérieur vermeil. Haut. 8 cm., Poids 142 g.

Provenance : Marquis de Puivert, par descendance.

MÉNAGÈRE en argent, comprenant 132 pièces : 16 couverts de table, 6 fourchettes de table, 16 couteaux de table (lames acier oxydées, marquées Aucoc Bvté du Roi), 16 couverts à dessert, 16 couteaux à fromage (lames acier, marquées A Aucoc Paris, dont une oxydée),16 couteaux à fruits (lames argent), 16 cuillères à café.
Décor de filets, volutes, lambrequins et coquilles, et aux armes du marquis de Puivert : écu d'argent à six mouchetures d'hermine.

Poinçon Minerve.
Maîtres-orfèvres : Aucoc, Mahler et Cardeilhac pour les lames des couteaux à fruits.
(manques)

Joint : 2 cuillères et 8 couteaux, même modèle.

Poids : 7.405 g.
Poids brut des couteaux à lames en acier : 3.485 g.

Provenance : Gabriel Fortuné de Roux, marquis de Puivert (1817-1869), par descendance.

FRANZ HINGELBERG. PICHET en argent. Anse en ivoire ; piédouche en ébonite.
Marqué sous la base "Sterling Denmark F. Hingelberg 925 S".

Milieu du XXe.
Haut. 19 cm. Poids : 710 g.

IRRIGATEUR en argent. Trou de suspension en partie supérieure, anse verticale sur le côté, et orifice d'évacuation en partie inférieure. Avec un POT DE CHAMBRE et une canule en argent.
Décor de filets rubanés et initiales "AB".
Poinçon Minerve.

Irrigateur : Haut. 30, Larg. 15 cm.
Réceptacle : Haut. 11,5, Diam 20 cm.
Poids total : 2.705 g.

VERSEUSE en vermeil repoussé, aux armes du Sultan du Qatar. Anse en bronze doré.
Travail : Grant Macdonald, Londres.

Haut. 30 cm. Poids brut : 956 g.

Écrin de présentation en cuir avec impression : "State of Qatar" et drapeau Qatari.

Provenance : cadeau diplomatique de Khalifa Bin Hamad Al. Thani, émir du Qatar, à François de Grossouvre, en charge des chasses présidentielles françaises.

ENSEMBLE DE CHASSE en damas de lin à motifs cynégétiques de cavalier chassant un fauve dévorant un serpent - dans des cartouches entourés d’un semis fleuri, de chien chassant le lapin encadré par des portes à colonnes torses, et écureuils aux coins comprenant :
- Grande nappe de chasse rebrodée de deux couronnes de marquis. 515 x 245 cm.
- Petite nappe de service. 168 x 132 cm.
- 30 serviettes rebrodées d’une couronne de marquis. 94 x 82 cm.
Courtray, XVIIIe.

Provenance : Château d’Aronio de Romblay à Liévin (Pas-de-Calais), par descendance.

Bibliographie : Prinet, Marguerite & Gabriel Vial. Le Damas de Lin Historié du XVIe au XIXe siècle. Ouvrage de Haute-Lice, suivi d'une analyse technique. Berne & Fribourg. Fondation Abegg & Office du Livre, 1982.

PAIRE de BUFFETS à HAUTEUR D'APPUI en placage de loupe d'amboine et acajou, à façade et côtés à ressaut. Ils ouvrent à un large tiroir en ceinture surmontant un vantail échancré orné d'une scène allégorique en vernis Martin. Montants en colonnes cannelées détachées. Pieds toupies. Dessus en placage de marbre brocatelle d'Espagne. Très riche ornementation de bronzes ciselés ajourés et dorés ornés de rinceaux, feuillages et cistres, inspirée des modèles de Riesener.

Sur l'un, la scène représente une allégorie de la Fécondité : "Elle tient près de fon fein vn nid de Chardonnerets ; & à fes pieds fe voyent d'un côté des petits lapins qui se ioüent; comme auffi des poussins …"
Sur l'autre, il s'agit d'une allégorie du Désir d'Apprendre : " Le désir d'apprendre eftant proprement vne ardente passion… n'eft pas dénoté fans cause par vne Femme, à qui l'on fait tenir vn miroir d'vne main, & de l'autre vn petit Chien "

Style Louis XVI.

Estampillés au fer froid Henry Dasson 1877.

Haut. 120, Larg. 126, Prof. 45 cm.

Bibliographie :
Camille Mestdagh "L'Ameublement d'art français", éditions de l'Amateur, Paris, 2010. Un meuble semblable reproduit page 232.


Henri Dasson (1825 - 1896) ébéniste installé rue Vieille du Temple à Paris, reçoit d'abord une formation de sculpteur bronzier ce qui explique la qualité des bronzes avec lesquels il orne sa production d'ébénisterie. Il se spécialise dans les répliques de meubles royaux du XVIIIe siècle et réalise quelques créations. Sa grande renommée est assurée par la qualité des meubles qu'il présente aux Expositions Universelles.

PAIRE de BUFFETS à HAUTEUR D'APPUI en placage de loupe d'amboine et acajou, à façade et côtés à ressaut. Ils ouvrent à un large tiroir en ceinture surmontant un vantail échancré orné d'une scène allégorique en vernis Martin. Montants en colonnes cannelées détachées. Pieds toupies. Dessus en placage de marbre brocatelle d'Espagne. Très riche ornementation de bronzes ciselés ajourés et dorés ornés de rinceaux, feuillages et cistres, inspirée des modèles de Riesener.

Sur l'un, la scène représente une allégorie de la Fécondité : "Elle tient près de fon fein vn nid de Chardonnerets ; & à fes pieds fe voyent d'un côté des petits lapins qui se ioüent; comme auffi des poussins …"
Sur l'autre, il s'agit d'une allégorie du Désir d'Apprendre : " Le désir d'apprendre eftant proprement vne ardente passion… n'eft pas dénoté fans cause par vne Femme, à qui l'on fait tenir vn miroir d'vne main, & de l'autre vn petit Chien "

Style Louis XVI.

Estampillés au fer froid Henry Dasson 1877.

Haut. 120, Larg. 126, Prof. 45 cm.

Bibliographie :
Camille Mestdagh "L'Ameublement d'art français", éditions de l'Amateur, Paris, 2010. Un meuble semblable reproduit page 232.


Henri Dasson (1825 - 1896) ébéniste installé rue Vieille du Temple à Paris, reçoit d'abord une formation de sculpteur bronzier ce qui explique la qualité des bronzes avec lesquels il orne sa production d'ébénisterie. Il se spécialise dans les répliques de meubles royaux du XVIIIe siècle et réalise quelques créations. Sa grande renommée est assurée par la qualité des meubles qu'il présente aux Expositions Universelles.

IMPORTANT BUREAU à CYLINDRE toutes faces en placage de palissandre marqueté d'encadrements mouvementés à grecques. Il ouvre à un cylindre à lamelles découvrant quatre casiers, deux tiroirs avec trois tiroirs simulés en bois de rose, à trois tiroirs en ceinture dont deux en caissons, et à deux tirettes latérales. Pieds cambrés. Riche ornementation de bronzes dorés : Andromède, Vénus, Amphitrite, feuillages, astragale et galerie ajourée.

Style Transition Louis XV - Louis XVI.

Signé henry Dasson et daté 1879 (signature cursive), et estampillé Henry Dasson 1879 (au fer froid).

Haut. 116, Larg. 165, Prof. 91 cm.

Serait la copie de celui conservé à la Banque de France, commandé à Henry Dasson, et offert en cadeau au régent Akermann à l'occasion de son départ à la retraite en 1878.
Ce secrétaire à cylindre reprend les formes élaborées par les célèbres ébénistes RVLC ou Boudin.


Henri Dasson (1825 - 1896) ébéniste installé rue Vieille du Temple à Paris, reçoit d'abord une formation de sculpteur bronzier ce qui explique la qualité des bronzes avec lesquels il orne sa production d'ébénisterie. Il se spécialise dans les répliques de meubles royaux du XVIIIe siècle et réalise quelques créations. Sa grande renommée est assurée par la qualité des meubles qu'il présente aux Expositions Universelles.

DEUX TAPISSERIES RELATANT DE FAÇON STYLISÉE LES AVENTURES DE DON QUICHOTTE ET DE SANCHO PANÇA.
Bordures en forme de cadres simulés ornés de branches de lierre avec armoiries italiennes (sur l'une).

Manufacture anglaise de Mortlake (Surrey), vers 1670 / 1680.

Coloris exceptionnels, très bon état pour l'une, l'autre étant fragmentaire. Montées en rideaux avec passementeries sous Napoléon III .

Hauteur : 310 cm (sans les passementeries).
Largeur : 316 et 173 cm.

Une première tenture, comprenant six pièces d'après le roman de Cervantès, est tissée, en 1670, dans les ateliers de Mortlake, en Angleterre, par James Bridges, originaire de Bruges, et son successeur, Francis Poyntz, originaire d'Arras. D'inspiration grotesque, "avec des volutes et figures fantastiques, un mouvement joyeux et turbulent, à l'image des mascarades qui avaient lieu à la Cour", elle est exécutée pour le roi Jacques II d'Angleterre, pour l'Antichambre du Palais de Whitehall.
Whitehall est la principale résidence des souverains anglais dans la capitale de 1530 à 1698, où elle fut détruite par un incendie. Selon l'inventaire des collections royales de 1695, elles avaient été transportées après la mort de la Reine Marie au "WardRobe" de Saint James.

On mentionne également une tapisserie de cette suite en 1675 dans les collections du duc d'Ormond.

Une autre tenture de cinq pièces est actuellement conservée dans la salle à manger du Château de Cawdor, dans le nord de l'Ecosse.

Aucun autre exemplaire de cette tenture ne semble, à l'heure actuelle, répertorié.


Bibliographie :

Eugène Muntz, Histoire générale de la tapisserie en Angleterre, Italie, Espagne…, Paris, 1898.

William George Thomson, Tapestry weaving in England from the earliest times to the end of the XVIIIth century, Londres, 1914.

Johannes Hartau, Don Quichote in der Kunst, Wandlungen einer Symbolfigur, Berlin, 1987.

Catalogue de l'exposition Don Quijote : tapices españoles del siglo XVIII, Tolède, décembre 2005 - février 2006.

BUREAU à GRADIN d'après un modèle de BOULLE, en placage de palissandre et incrustations d'étain. Il comporte un gradin en partie supérieure, ouvrant par une porte centrale, six petits tiroirs et six autres plus grands aux extrémités. Corniche en doucine, comprenant un casier à secret. Le plateau supérieur coulissant découvre une écritoire garnie de velours rose et comportant trois tiroirs dans le fond. Trois tiroirs en ceinture. Repose sur huit pieds gaines, réunis par deux entretoises.
Riche décor de rinceaux et de cartouches feuillagés en incrustations d'étain. Bases et chapiteaux des pieds gaines en bois sculpté de feuillages et doré.

Style Louis XIV, seconde moitié du XIXème.

Haut. 138,5, Larg. 133, Prof. 79 cm (petits manques et restaurations au placage).

Provenance : belle collection bordelaise.

Un bureau au piétement similaire par André-Charles Boulle (1642, Gueldre - 1732, Paris), datant de la fin du XVIIe siècle, est conservé par le Centre des Monuments Nationaux dans la chambre de Louis XIII, au château de Jossigny en Seine-et-Marne.

Paire de PLAQUES à PAPIERS à motifs de chiens en bronze patiné sur une terrasse en bronze doré.

Louis XVI.

Haut. 12,5, Long. 20, Larg. 8 cm.

Provenance : Ancienne collection Hénault de Tourneville, avocat au Parlement en 1776, Hôtel Denon à Paris. Par descendance, propriété de Touraine.

Accessoires de l'homme de lettres, ces chiens sont à poser à même les dossiers, sur le maroquin en cuir d'une table de travail : fidèles gardiens des secrets qu'ils protègent. Des objets de cette qualité sont peu nombreux. Une paire de plaques à papier en porcelaine de Vincennes est conservée au musée des Arts décoratifs de Paris. Une autre était inventoriée par Edme François Gersaint, en 1747, dans le catalogue de la succesion de Monsieur Angran Vicomte de Fonspertuis, sous le numéro 374 : "Il y a de plus une Plaque à papier, formée par un Rocher de Porcelaine, monté en Bronze. Le tout est posé fur une grande Terrasse de Bronze parfaitement reparé & doré."

BERGÈRE d'ENFANT, dite en confessionnal, en noyer mouluré et sculpté. Dossier à la Reine en chapeau de gendarme. Accotoirs à manchettes. Ceinture chantournée, reposant sur cinq pieds cambrés, sculptés de fleurettes, et se terminant par des volutes.

Louis XV.

Garniture de soie rose, avec coussin (usures).

Haut. 72, Larg. 41, Prof. 39 cm.

Provenance : château de la Sarthe.

PAIRE de FLAMBEAUX aux PUTTI en bronze doré. Le piètement tripode est orné de putti supportant des volutes, de feuillages et coquilles. Fûts ornés d'entrelacs, de palmes, et d'un chapiteau. Binets feuillagés. L'un des flambeaux, avec une girandole à cinq lumières, aux bras en volutes.

Travail français, du milieu du XIXème.

Haut. 71,5 cm (un binet manquant à la girandole).

MEUBLE à HAUTEUR D'APPUI dans le goût de BOULLE.
En placage d'ébène, il ouvre par deux vantaux marquetés en première partie de laiton sur fond d'écaille. Très riche ornementation de bronzes ciselés et dorés, dont allégories des Saisons : Cérès pour l'été, Bacchus pour l'automne, sur les portes et le dormant. Autres bronzes répartis en des points stratégiques sur le placage d'ébène : corniche à oves, masques de vieillard, angles à rosettes, baldaquin en dais, cul-de-lampe, charnières et pentures. Dessus de marbre noir encastré.

Style Louis XIV, fin XIXème.

Haut. 120, Long. 131, Prof. 50 cm. (petits accidents et manques ; marbre accidenté).

Références :
À rapprocher des productions d'André Charles Boulle (1642, Gueldre - 1732, Paris).
Pour les bronzes des Saisons, voir notamment la paire de meubles à hauteur d'appui provenant d'une saisie révolutionnaire chez la duchesse de Noailles, conservée maintenant à Versailles.

Provenance :
- Ancienne collection de Maillé (étiquette manuscrite ancienne sur le bâti).
Cette famille, qui compta parmi les plus anciennes et illustres maisons de Touraine, a fourni cinq chevaliers-croisés, des dignitaires ecclésiastiques et des fonctionnaires importants.
Maillé a pris le nom de Luynes au XVIIe siècle quand Charles d'Albert de Luynes, le favori de Louis XIII, s'est fait attribuer un Duché autour de la ville dénommée alors Maillé.
Au début du XVIIe siècle, une branche de cette famille devient célèbre : les Maillé-Brézé quand Urbain de Maillé-Brézé épouse Nicole, la sœur du futur Cardinal de Richelieu.

- Succession Madame Valson de Vendôme ; Maître Buisson, notaire.

TABLE TRAVAILLEUSE en marqueterie dite "de Boulle". Placage d'écaille rouge en première partie et filets de laiton ; placage d'ébène et de bois noirci. Sur le plateau, monogramme "B.L." Elle ouvre par un abattant foncé d'un miroir, découvrant un intérieur avec casier en placage de palissandre, et par un tiroir en partie inférieure. Pieds cambrés. Garnitures de bronzes ciselés et dorés, telles que lingotières, chutes d'angles, sabots de pieds.
Signée sur la serrure : "TAHAN, Manufacturier à Paris".


Style Louis XV, deuxième moitié du XIXe.


Haut. 71,5, Larg. 59, Prof. 42 cm.


Notre modèle, par sa forme et son ornementation de bronzes dorés, peut être rapproché d'une petite table travailleuse en bois de placage, réalisée par Tahan vers 1850-1860, reproduite dans l'ouvrage de Denise Ledoux-Lebard, Les Ébénistes du XIXe siècle, 1984, p. 597.

Fût de FAUTEUIL de BUREAU en acajou et placage d'acajou. Dossier à bandeau, avec accotoirs se terminant en têtes de béliers. Pieds antérieurs carrés et fuselés, reposant sur des sabots de capridés. Pieds postérieurs sabres.

Estampillé sous la traverse antérieure : Demay Rue de Cléry.

Haut. 86, Larg. 65, Prof. 57 cm. (petit manque)

Empire.

Jean-Baptiste-Bernard Demay (1758-1848) épouse la fille de Claude Sené. Son entrée dans cette célèbre famille de menuisiers et ébénistes lui facilite l'admission à la maîtrise, en 1784. Il s'établit dans le faubourg Saint-Antoine, puis rue de Cléry, à Paris. En 1811, il fournit au Garde-meuble impérial de nombreux sièges, la plupart en acajou. Il emploie deux estampilles : sur une ligne avant la Révolution, et sur deux lignes avec son adresse, ensuite (Ledoux-Lebard Denise, Le Mobilier français du XIXe siècle, Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers).

BUREAU à CYLINDRE en acajou et placage d'acajou. Il ouvre par trois tiroirs en partie supérieure. Le cylindre découvre un intérieur garni de trois tiroirs et d'un grand casier. Quatre tiroirs en partie inférieure, dont l'un comportant un casier fermant à clé. Montants cannelés, avec rudentures au niveau du cylindre. Pieds fuselés et cannelés.
Garnitures de laiton ciselé et doré, telles que galerie ajourée, entrées de serrures à trèfles, anneaux de tirage et poignées fixes. Dessus de marbre blanc veiné gris.

Louis XVI, fin XVIIIème-début XIXème.

Plateau foncé de cuir vert.

Haut. 111, Larg. 113, Prof. 58 cm. (petits manques)

TRUMEAU en bois mouluré et doré. Partie inférieure foncée d'un miroir, à bordure de rais de cœur. Partie supérieure ornée d'une huile sur toile figurant "Le Chien de l'Hospice", d'après la composition de Pierre Antoine Vafflard (Paris, 1779-1838), diffusée par l'eau-forte de Dibart dès 1810.

Début XIXème.

Haut. 125, Larg. 70 cm (rentoilage).

Provenance : collection tourangelle.

COMMODE en placage de bois de violette, palissandre et ronce de noyer. Elle ouvre par quatre tiroirs sur trois rangs. Façade légèrement galbée. Décor marqueté de motifs géométriques avec, sur le plateau, une croix de Malte et des cartouches sur fond de bois de bout. Côtés à placage en losange.
Garnitures de bronzes ciselés et dorés : lingotière, poignées mobiles à décor de chevaux marins, entrées de serrures ornées d'un masque féminin, et cul-de-lampe à coquilles et feuillages.

Louis XIV, début XVIIIème.

Haut. 80, Larg. 129, Prof. 63 cm (accidents, restaurations, une poignée manquante).

Provenance : château de La Ferté-Saint-Cyr, collection duchesse de Lorge.

École FLAMANDE du XVIIe siècle.
Scène d'hiver.

Peinture sur verre.

34 x 53 cm.

Provenance : Ancienne collection Hénault de Tourneville, avocat au Parlement en 1776, Hôtel Denon à Paris. Par descendance, propriété de Touraine.

TABLE à JEU à plateau ouvrant, reposant sur quatre pieds gaines à bases et chapiteaux en noyer mouluré. Riche décor marqueté d'essences exotiques et d'ivoire sur fond d'ébène, figurant un vase fleuri sur un entablement, au-dessus d'un masque d'homme barbu, et entouré de rinceaux, feuillages et fleurs. Pieds ornés sur chacune de leurs faces de visages barbus et de rinceaux. Plateau foncé intérieurement de tissu vert.

Style Louis XIV, fin XIXe - début XXe.

Haut. 77,5, Larg. 93, Prof. 47 cm.

Provenance : Monsieur Claude Cagnon, restaurateur en ébénisterie au Mobilier national.

SECRÉTAIRE à la BOURGOGNE.
COMMODE HAUTE formant TABLE à TRANSFORMATION, en merisier, galbée sur trois faces et reposant sur des pieds cambrés. Plateau à bordure chantournée, à motifs géométriques en parquetage. La façade présente deux tiroirs, dont un simulé. Ce dernier renferme un gradin comportant deux petits tiroirs et cinq compartiments. Le gradin se soulève lorsque l'on tire le plateau vers l'avant, transformant ainsi le meuble en secrétaire.

Travail rustique de style Louis XV, avec des éléments anciens.

Haut. 70, Larg. 59, Prof. 43 cm (restaurations).

Provenance : collection tourangelle

Le nom donné à ce type de meuble "À la Bourgogne" est une allusion à un jeune Prince de la famille royale, le duc de Bourgogne, aîné des petits fils de Louis XV (1751-1761), qui était handicapé et pour lequel on dut concevoir ce type de meuble avec gradin mobile à tiroirs.

Ces meubles à combinaison sont rares. On en retrouve un dans l'inventaire de Jean-François Oeben (1763) pour une table appartenant au musée du Louvre, ou un autre dans la collection Wildenstein. Notre meuble à transformation peut être rapproché de celui conservé au musée Jacquemart-André à Paris, en bois de placage, attribué à Boutemy.

Bibliographie :
. Les meubles à transformation, p.37.
. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France : le mobilier domestique, 1987, tome 2, p.1140-41.
. Le mobilier de Versailles, P. Arizzoli-Clémentel, 2002, p.62.

ARMOIRE d'ENCOIGNURE à façade bombée, en placage de noyer. Elle ouvre par une grande porte et deux tiroirs en partie inférieure. Décor peint d'une grande pastorale sur la porte, d'une école française de la fin du XVIIIème siècle, suiveur de Nicolas Lancret ; guirlandes de fleurs peintes sur les tiroirs.
Garniture de fer : poignées mobiles et entrées de serrure circulaires ou chantournées.

Travail de qualité, étranger ? Fin XVIIIème - début XIXème.

Haut. 237, Larg. 108, Prof. 94 cm. (usures, fentes et soulèvements de placage).

Provenance : château de Villehouët, en Blaisois.

MARQUISE en hêtre mouluré et sculpté. Accotoirs à volutes. Pieds fuselés, cannelés et rudentés. Dés de transition ornés de fleurettes sculptées.
Estampillé sous la traverse antérieure : P.F. JEAN.

Louis XVI.

Garniture de broderie au point, à décor de bouquets de fleurs et de rubans en bleu de deux tons, sur fond beige.

Haut. 89,5, Larg. 89, Prof. 65 cm. (usures, manque au pied antérieur gauche).

Provenance : collection du Val de Loire.

Paul-François Jean est reçu maître le 5 octobre 1784. Menuisier en sièges, il travaille, rue du Faubourg Saint-Antoine, à l'enseigne du "Saint-Esprit". Sa production comporte des modèles Louis XVI classiques de formes rigoureuses, bien construits et de fabrication soignée. (Kjellberg Pierre, Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers)

Paire de RAFRAÎCHISSOIRS en porcelaine décorée en émaux polychromes des armoiries de France, entourés de pivoines et grenades.
Travail européen dans le goût de la Compagnie des Indes.

Haut. 20,5 Diam. 26 cm.

Provenance :
Ancienne collection Paul Fesneault, vente Cheverny 25 juin 1990, n°717.
Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

Grande VASQUE de forme ovale en porcelaine décorée en émaux polychromes et or d'armoiries et bouquets fleuris de pivoines et grenades, le bord décoré de frise de fers de lance.
Travail européen dans le goût de la Compagnie des Indes.

Long. 42,5 cm.

Provenance :
Ancienne collection Paul Fesneault, vente Cheverny 25 juin 1990, n°717.
Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

COMMODE TOMBEAU galbée sur trois côtés, à ceinture chantournée et pieds légèrement cambrés. Elle ouvre par cinq tiroirs sur trois rangs. Placage en frise de bois de rose, dans des réserves soulignées de filets de bois clair, sur fond de bois de violette. Riches garnitures de bronze doré, telles que poignées fixes, entrées de serrure, cul-de-lampe, chutes d'angles et sabots de pieds, à décor rocaille de coquilles et de fleurs.
Estampille de J.C. ELLAUME et JME, sur les montants antérieurs.
Dessus de marbre gris veiné blanc mouluré.

Louis XV.

Haut. 86, Larg. 135, Prof. 63 cm (accidents et manques au placage, usures).

Jean-Charles Ellaume, dit Alleaume, est reçu maître le 6 novembre 1754. Il réalise, dans son atelier de la rue Traversière, des commodes de style Louis XV, en employant généralement le placage en frise. Il travaille également pour des marchands et des confrères ébénistes, tels que Boudin ou Tuart. (Kjellberg Pierre, Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers).

Provenance : collection de Saint-Germain-en-Laye.

PENDULE PORTIQUE en marbre blanc et noir et bronze doré. Cadran émaillé blanc, indiquant les heures en chiffres romains, protégé par un verre bombé. Il repose sur des montants à volutes, auxquels sont adossées des colonnes. À l'amortissement, un aigle aux ailes déployées, deux vases Médicis et deux urnes garnies de fleurs. Balancier orné d'un visage rayonnant. Socle à ressauts ; pieds toupies. Riche ornementation de fleurs, urnes et guirlandes en bronze doré.
Mouvement signé de Vincenti & Cie Médaille d'Argent.

Style Louis XVI, Napoléon III.

Haut. 52, Larg. 36, Prof. 13 cm.

Provenance : propriété de Sologne.

D’origine Corse, Jean Vincenti (Bastelica, 1786 - Montbelliard, 1834) se forme chez Japy en Suisse. Il s’établit comme horloger à Montbéliard en 1823, où il fonde la société Vincenti & Cie. Il meurt en 1834, mais son entreprise lui survit et déménage à Paris, où elle obtient de nombreuses distinctions, dont la médaille d’argent de 1855.

PAIRE de CHAUFFEUSES en hêtre mouluré. Dossiers cabriolets, légèrement violonés. Pieds cambrés terminés en volutes.

Louis XV.

Garniture de velours rose à petits clous (usée).

Haut. 85, Larg. 55, Prof. 48 cm (restaurations).

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

CADRE rectangulaire en bronze ciselé et patiné. Des visages de femmes surmontés de corbeilles de fleurs se détachent dans les écoinçons. Fronton ajouré, portant le monogramme "DV" dans un cartouche soutenu par deux angelots, dans des rinceaux fleuris. Revers ciselé de palmes et de fleurs. Anneau de suspension et pied ajouré permettant de poser le cadre.

Style du XVIIème, XIXème.

Haut. 38,5, Larg. 34 cm. Dimensions à vue : 25,5 x 30,5 cm.

COMMODE TOMBEAU en placage de bois de violette, bois de rose, amarante et filets de bois clair. Elle ouvre par cinq tiroirs sur trois rangs. Belles ornementations de bronze ciselé et doré : entrées de serrures en médaillon dans un encadrement feuillagé. Les poignées fixes figurent deux profils d'empereurs romains flanqués de guirlandes feuillagées, liées par des rubans. Les chutes d'angles et la traverse inférieure en cul-de-lampe à décor ajouré de larges cartouches mouvementés et fleuris. Pieds cambrés ornés de sabots ajourés à motif d'acanthes stylisées.
Estampillée sur les montants : F.A. MONDON et JME.

Louis XV.

Dessus de marbre de Bourgogne.

Haut. 87, Larg. 129,5, Prof. 64 cm. (petits manques au placage).

François-Antoine Mondon (1732-1809), maître en 1757, fils de François Mondon, ébéniste originaire de Grenoble et installé Faubourg Saint-Antoine. Déménageant rue de Charenton, il produit des meubles de qualité, reprenant l'œuvre de son père, en particulier des commodes en tombeaux au galbe prononcé, utilisant de très riches bronzes.

Provenance : belle demeure de la vallée du Loir.

ENCRIER ? PORTE-LUMIÈRE ? en bronze doré et ciselé. Plateau mouvementé et décoré de feuillages stylisés, au milieu desquels se dresse un vautour en porcelaine peint au naturel, devant des branchages fleuris.
Les vingt-deux fleurs peintes au naturel sont toutes différentes.

Saxe et Vincennes.
Vers 1745, Louis XV.

Monté en bouquetière, avec une paire de vases en céramique polychrome ajourée.

Haut. 43, Long. 29, Larg. 18 cm (petits accidents et manques).

Provenance : ancienne collection de Noailles.

Le rapace est un vautour pape, "sarcoramphus papa", originaire du Mexique. La peau de sa tête présente d'extraordinaires motifs aux couleurs vives.

HORLOGE de PARQUET en marqueterie attribuée à André Charles BOULLE, mouvement d'horlogerie signé de Pierre DUCHESNE (modification).
Caisse en placage d'ébène et d'écaille rouge marqueté d'étain, à décor floral stylisé. Ornements en bronze doré.
Cadran, soutenu par une Allégorie du Temps, personnage à la faux les bras levés. Sur la base se trouve inscrit en latin, un précepte de Virgile gravé : " Solem audet dicere falsum " : " Elle ose convaincre le soleil d'erreur ".

XVIIème - XVIIIème siècle.
N° d'inventaire peint : 3103. R.

Haut. 233, Larg. 42, Prof. 19 cm. (état de marche, corde pour remonter à la fois la sonnerie et le mouvement)

Provenance : collection privée de l'Orléanais.

Références :
À rapprocher de deux régulateurs comparables :
- Vente Genève, avril 2009, caisse de Boulle et mouvement de Duchesne, circa 1685.
- Musée Getty (Los Angeles, Californie), caisse de Boulle et mouvement de Gaudron, 1680-1690.

Pierre Duchesne (1650-1730) est reçu maître de la guilde du faubourg Saint-Germain le 17 mars 1675 et à la ville de Paris le 5 juin 1675. Entre 1675 et 1700, il s'installe dans la cour du palais "au chêne d'Alexandre", et utilise plusieurs gaines fabriquées par André Charles Boulle.
Ses œuvres sont conservées à Paris : au Musée des Arts décoratifs, à l'École des Beaux-Arts, comme au Musée national des Techniques.

SAINT-GEORGES terrassant le dragon. Statuette en bois sculpté, avec restes de dorures. Le saint est habillé et casqué à la romaine.

Anvers, XVIe ?
Haut. 25 cm (manques).

TAPISSERIE d'AUBUSSON.
Verdure avec fond de paysage orné d'un pont, de clochers et de remparts. Elle est animée d'un perroquet branché et, au premier plan à gauche, d'un cygne pourchassé par un chien. Bordure à fleurons ocres et bruns.
Laine.

XVIIIème.

259 x 377 cm (usures et restaurations, bordure postérieure ?).

Provenance : château de Bois-Renault à Ballan-Miré, jusqu'en 1948, collection Armet de Lisle.

PAIRE de CANDÉLABRES à trois bras de lumières en bronze ciselé, patiné et doré. Les fûts composés d'une figure de femme drapée à l'antique, soutenant une corne d'abondance. Bras de lumières feuillagés et terminés par des têtes d'aigle. Tige centrale en forme de flambeau. Ils reposent sur un socle circulaire en marbre rouge griotte, orné d'une frise en bronze doré figurant des putti jouant. Base carrée.

Style Louis XVI ancien, premier tiers du XIXème.

Haut. 67 cm. (deux bobèches rapportées).

MIROIR de boiserie, en bois sculpté et doré. Cadre à décor de feuilles d'eau, perles et fleurs dans les angles. Montants prolongés en partie inférieure par des lambrequins et, en partie supérieure, par des cornes d'abondance fleuries. À l'amortissement, décor sculpté d'un trophée d'instruments de musique : cor et trompette, agrémentés de palmes.

Louis XVI.

Haut. 168, Larg. 74 cm (petits manques).

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

MIROIR de forme ronde, en bois sculpté et redoré. Il est orné de palmes et, en partie supérieure, d'un aigle aux ailes éployées.

Style Empire, XIXe.

Haut. 78, Larg. 75 cm.

PENDULE PORTIQUE à L'AIGLE en marbre blanc et bronze doré, à complication. Entablement garni de vases fleuris et supporté par des piliers à volutes, ornés de femmes à l'antique. Aigle aux ailes déployées à l'amortissement. Socle à décor d'un bas-relief de bronze, figurant des putti volant dans les airs et jouant de la musique. Petits pieds toupies. Le cadran, protégé par un verre bombé, émaillé blanc, est signé "Lamiral A Paris" et " Coteau " en partie inférieure. Il indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes, ainsi que le quantième. Sous le cadran, médaillon en Wedgwood figurant une femme passant. Aiguilles des heures et des minutes dorées, à décor de lyres. Balancier orné d'un visage rayonnant.

Louis XVI.

Haut. 58,5, Larg. 39,5, Prof. 12 cm.

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

Joseph Coteau (Genève, 1740 - Paris, 1801) est un émailleur de renom qui fournit, aux plus grands horlogers parisiens, des cadrans soignés. Le mouvement est signé de Lamiral à Paris, dont le nom est associé, d'après Tardy, aux pendules Louis XVI. Cependant, l'horloger est mieux connu après la Révolution : de 1802 à 1812 un Lamiral est installé, rue de la Vieille Monnaie et rue des Saints-Pères, puis on le trouve, en 1815, au Marché Saint-Jean et enfin de 1817 à 1820 rue des Mauvais Garçons et au Grenier Saint-Lazare. Il apparaît à ce moment dans le livre de comptes du bronzier Gérard-Jean Galle (1788-1846). Lamiral et Coteau collaborent en 1790 à une spectaculaire pendule squelette surmontée d'un aigle aux ailes déployées (Vente Koller, 21 septembre 2006, n°1176, Zurich).

COMMODE à façade galbée, en placage de bois de violette en frise et filets de bois de rose. Elle ouvre par cinq tiroirs sur trois rangs. Montants arrondis et pieds droits. Tablier à cul-de-lampe. Garnitures de bronzes ciselés et dorés, telles que poignées fixes et entrées de serrures ornées de coquilles et feuillages rocailles.
Dessus de marbre rose veiné blanc.

Louis XV.

Haut. 87, Larg. 126,5, Prof. 62,5 cm. (usures et manques au placage)

Provenance : collection de Saint-Germain-en-Laye.

PAIRE de FAUTEUILS CABRIOLETS en bois mouluré et laqué blanc. Dossier médaillon. Accotoirs à consoles galbées. Pieds fuselés cannelés.
Estampillés sur la traverse antérieure : N-L MARIETTE et JME.

Louis XVI.

Garniture de velours vert à fleurettes dans des croisillons.

Haut. 90, Larg. 58, Prof. 53 cm (renforts).

Nicolas Louis Mariette (1730-1789) travaille pendant une vingtaine d’années comme ouvrier libre dans l’enclos de Saint-Antoine à Paris avant d’être reçu maître menuisier ébéniste le 1er octobre 1770. À ses débuts, il s'établit à l’enseigne « Au Roy de Naples », rue de la Roquette à Paris, puis il déménage, lors de l’obtention de sa maîtrise, pour s’installer, rue de Charenton jusqu’en 1788, date à laquelle il cesse son activité. Ses meubles de la période postérieure à 1770 sont estampillés : N-L MARIETTE.

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

COMMODE à RESSAUT ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs. Repose sur de petits pieds cambrés. Placage en frise de bois de rose, sur fond de bois de violette, dans des encadrements de grecques en bois teinté vert. Montants à cannelures simulées. Garnitures de bronzes ciselés et dorés, telles qu'entrées de serrure en médaillon, à guirlandes de feuillages et nœuds de rubans, poignées mobiles, chutes d'angles et cul-de-lampe.

Transition Louis XV - Louis XVI.

Dessus de marbre gris veiné blanc mouluré.

Haut. 87, Larg. 131, Prof. 60 cm (usures, manques au placage).

Provenance : collection du Val de Loire.

CHAISE à PORTEURS en bois peint. Sur les côtés, décor de trophées de musique et de figures grotesques tenant des rinceaux de feuilles et de fleurs, entourant des scènes galantes en camaïeu orangé, dans des médaillons. Sur la porte sont figurés, en partie inférieure, des enfants attelant un bouc, sur un fond de paysage. À l'arrière, un Amour brandit deux flambeaux, tandis que deux petits personnages turcs soutiennent des guirlandes de fleurs de part et d'autre d'un vase.
Toit bombé garni de cuir, à petits clous ronds. Montants arrières sculptés de volutes en partie basse.
Poignée de la porte en bronze doré, à décor de feuillages et tores rubanés.
Bois peints de fleurettes et garnis de velours rouge aux extrémités.

Louis XVI.

Intérieur garni de velours rouge, avec siège et deux accotoirs.

Haut. 164, Larg. 78, Prof. 87 cm (revernie).

Provenance : collection de Saint-Germain-en-Laye.

Rare PENDULE CAGE à OISEAUX CHANTEURS et AUTOMATES.

Elle est en laiton et bronze finement ciselé et doré en or, mat et brillant. Elle est constituée d'une base carrée à pans coupés renfermant son mécanisme, surmontée par un corps et un dôme grillagés renfermant deux oiseaux automates. La base octogonale de la cage est ornée de pilastres soulignant chacun de ses angles. Chaque côté présente un médaillon ovale en émail peint à la main : la même scène bucolique y est répétée, un jeune homme jouant de la cornemuse à une jeune fille, tour à tour blonde ou brune. L'un des médaillons dissimule une ouverture pour remonter le mécanisme.
Au sein de la cage, deux oiseaux en automates reposent sur des perchoirs soutenus par une fontaine centrale, stylisée et à double étage, en verre de Venise soufflé torsadé. La base à frise d'entrelacs, ornée de quatre plaques émaillées à décor de joueurs de musique, renferme une serinette orgue.
La cage peut être suspendue et dévoile le cadran de la pendule. Celle-ci indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes : les aiguilles des heures et des minutes sont simples et portent uniquement un décor de flammèches ; la trotteuse se termine, quant-à-elle, par un quartier de lune.
Le mécanisme de l'horloge, renfermé dans la base de la cage, se déclenche chaque heure et à la demande : l'orgue se met en marche laissant s'échapper le chant des oiseaux. La pendule joue cinq morceaux différents. Les oiseaux ouvrent leur bec et agitent leurs ailes tout en tournant sur eux-mêmes. Les jets d'eau de la fontaine sont simulés par la rotation de chaque tube de verre filé.
Le chant des oiseaux est produit par une serinette placée dans le coffret, dont les notes sont produites par un cylindre à picots actionné par un ressort (jeu d'orgue à onze flûtes).
La cage repose sur quatre pieds représentant des pattes d'oiseau agrippées à des boules.

Attribuée à la maison Jaquet-Droz, La Chaux-de-Fonds (Suisse).
Dernier quart du XVIIIe.

Haut. 54, Larg. 30, Long. 30 cm.
(cadran restauré, cage nettoyée, horlogerie en état de fonctionnement, serinnette et automates à revoir).

Provenance : ancienne collection de la comtesse de Noailles.

Anne Claude Louise d'Arpajon (1729-1794) est l'épouse du comte Philippe de Noailles, duc de Mouchy, prince de Poix, Grand d'Espagne et Maréchal de France (1714-1794). La comtesse Anne de Noailles est nommé dame d'honneur de la Dauphine Marie-Antoinette en 1770, puis première dame d'honneur de la Reine en 1774. La jeune reine surnomme " Madame Étiquette " celle qu'elle voit comme une " gouvernante " trop rigide. La comtesse de Noailles quitte Versailles pour Mouchy en 1775, après que la Princesse de Lamballe eut été nommée surintendante de la maison de la Reine. Marie-Antoinette fut l'une des plus célèbres clientes des Jaquet-Droz, dont la présentation d'un automate dessinant le couple royal à Versailles en 1775 avait frappé les esprits. La provenance de la pendule a été précisée par Yvonne de Brémond d'Ars, auprès de qui cet objet fut acquis par une importante famille de Touraine, en 1967.

Dossier complet sur www.rouillac.com,
préparé avec Emmanuelle Buteau, Gilberte Chouffot et Violaine Monmarché,
étudiantes à l’Université François Rabelais de Tours.

AIGUIÈRE et son BASSIN en porcelaine dure, dite "À la Reine". L'aiguière à panse de forme balustre et à couvercle sur charnière à poussoir, en bronze ciselé et doré. Le bassin ovale, à léger décrochement sur les flancs. Décor de semis de fleurs et de guirlandes de roses dans des bordures de filets dorés. Bec verseur orné d'une chute de feuillages dorés. Sur la panse de l'aiguière et le fond du bassin, monogramme fleuri : LRI ? Marque dorée au A couronné sous l'aiguière.
Paris, Porcelaine à la Reine, manufacture de la Rue Thiroux.

Louis XVI.

Aiguière : Diam. 12, Haut. 20 cm.
Bassin : Haut. 7, Larg. 22, Long. 31 cm (accidents, usures).

Provenance : château de La Ferté-Saint-Cyr, collection duchesse de Lorge.

Cette fabrique est fondée par André Marie Lebœuf, le 9 septembre 1776. En 1778, la reine Marie-Antoinette lui accorde sa protection, ce qui vaut à cette production le nom de "Porcelaine à la Reine". La vente s'en faisait chez Granger, bijoutier de la Reine, quai Conti. (TARDY, Les Porcelaines françaises)

HORLOGE de PARQUET à mouvement huit jours, à complications et carillon. Elle indique les heures, les minutes, les secondes, le jour de la semaine et le quantième, ainsi que les phases de la lune sur un disque tournant en partie supérieure. Sonne les heures et les demies, avec un jeu musical sur douze cloches débrayable.
Cadran en laiton, à décor ciselé de feuilles et de fleurs, signé : VAN HOOF À ANVERS. Sur un disque d'étain sont indiquées les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. Aiguilles ajourées.
Avec sa clé en fer forgé et poignée en bois tourné.

Seconde moitié du XVIIIème.

Gaine en bois, à décor peint et laqué vert en relief de scènes chinoises et de fleurs, en partie du XVIIIème.

Haut. 227, Larg. 52, Prof. 27 cm (rouages d'entraînement du jour et de la date remplacés).
Mouvement d'horlogerie en état de fonctionnement.

L'horloge du beffroi de la cathédrale Notre-Dame d'Anvers a été posée en 1789 par P. Van Hoof. Le musée des Arts et Métiers de Paris conserve une pendule à musique avec jeux de flûtes et carillon de l'horloger anversois J. Van Hoof & Fils, datée de 1790.

SUITE de quatre FAUTEUILS à la REINE en hêtre mouluré et sculpté. Dossiers à traverse supérieure en chapeau de gendarme. Accotoirs à consoles légèrement cambrées. Ceinture chantournée et pieds cambrés. Décor sculpté de fleurettes, agrafes et palmes.

Louis XV.

Garniture de velours rouge à motifs floraux.

Haut. 97, Larg. 66, Prof. 57 cm (petites restaurations).

Provenance : château de Chissay-en-Touraine. Collection Paul Fesneault. Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

TENTURE, dite "CHANCELLERIE". Armoiries d'alliance, figurant une levrette, avec la devise "Nosce Temet", et un griffon, sur un manteau d'hermine et sur fond lie de vin. Bordure ornée de tiges fleuries sur fond crème.
Coton.

Seconde moitié du XIXème.

366 x 309 cm (restaurations).

Provenance : château de Bois-Renault à Ballan-Miré, jusqu'en 1948, collection Armet de Lisle.

TAPISSERIE d'AUBUSSON.
Verdure à décor de volatiles dans un paysage de forêt avec, dans le fond, un pont et des bâtisses. Bordure à guirlandes de fleurs et rubans.
Laine.

XVIIIème.

282 x 189 cm (usures, restaurations).

BAROMÈTRE-THERMOMÈTRE de salon en acajou et placage d'acajou. Il indique les variations climatiques sur une plaque de laiton gravé. Thermomètres selon Réaumur, l'un en degrés Fahrenheit ; l'autre en degrés Celsius. Ornementation de bronzes ciselés et dorés, figurant en partie supérieure le char de Mars, attelé à des lions et suivi d'une Victoire ailée, et, en partie inférieure, un trophée d'armes. Réservoir du baromètre avec protection de bronze ornée d'une rosace, de fleurs et de grappes. Le baromètre indique les dates de 1768 et de 1821.

Restauration.

Haut. 111, Larg. 20,5, Prof. 13 cm.

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

JOHN WEISS, LONDON. NÉCESSAIRE de CHIRURGIE de CAMPAGNE. Le coffret, en placage d'acajou et armature de laiton, ouvre par deux boutons-poussoirs. L'intérieur, garni de velours rouge, comprend deux niveaux, garnis de couteaux à lames lisses ou crantées, de pinces et d'une scie. Manches et lames marqués "Weiss London".

Vers 1820-1830.

Dimensions du coffret : Haut. 9, Larg. 39, Prof. 17,5 cm. (manques).

Immigrant autrichien en Angleterre, John Weiss fonde, en 1787 une fabrique d'instruments chirurgicaux, établie sur The Strand, une rue de Londres à proximité d'écoles de médecines et d'hôpitaux. Il reçoit les honneurs de la monarchie britannique et publie, en 1823, son premier catalogue. Le théâtre des guerres napoléoniennes permet à la médecine et à la chirurgie des progrès considérables au début du XIXe siècle.

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

PENDULE "PSYCHÉ COURONNANT L'AMOUR" en bronze patiné et doré et en marbre griotte. De part et d'autre de la borne centrale en marbre, un important groupe en bronze patiné figure " Psyché couronnant l'Amour " d'après Claude Michallon (1751-1799). Le cadran indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. Il est signé : Le Sieur à Paris. Il surmonte un bas-relief de bronze doré, figurant un Amour chevauchant un lion. Terrasse ornée d'une frise de palmettes et supportée par quatre pieds griffes. Mouvement signé : Lesieur.

Empire.

Haut. 82, Larg. 54, Prof. 23 cm.

Provenance : collection privée, L'Isle Adam.

L'horloger parisien Lesieur fournit les intérieurs de l'État sous l'Empire et la Restauration. Ses pendules sont aujourd'hui notamment conservées au Musée des Arts Décoratifs à Paris ou au château de Nymphenburg, en Bavière. Des variantes de ce modèle par d'autres horlogers se trouvent au Ministère de la Guerre à Paris et au Château de Fontainebleau. L'Inventaire général du patrimoine culturel de Lorraine décrit en ces termes une paire de pendules similaires conservée dans l'ancien hôtel de l'Intendance de la province des Trois-Évêchés, actuelle préfecture de la Moselle : "Ce modèle de Michallon semble avoir connu un immense succès dans toute l'Europe puisqu' il en subsiste plus d'une dizaine d'exemplaires sous diverses signatures (Thomire, Feuchère...) avec des variantes dans le décor du socle et de la borne. Outre les qualités propres au modèle, ce succès s'explique, peut-être, par le lien du sujet avec le thème du temps et donc la fonction de l'objet (la mortelle Psyché accédant à l' Immortalité). Aucune de ces pendules n'est précisément datée, mais les plus anciennes datent de la fin de l'Empire (vers 1814), le modèle semblant avoir été employé plusieurs années."

Paire de CANDÉLABRES en bronze ciselé et doré, à quatre bras et une lumière centrale. Riche ornementation de feuilles, agrafes et fleurettes dans le goût rocaille.

Style Louis XV, début XXème.

Haut. 63, Larg. 35,5 cm (électrifiés).

Ensemble BREVET et SABRE d'HONNEUR pour le Citoyen BLOU (Jean Nicolas Bruno).

a) " Au nom du Peuple Français. Bonaparte Premier Consul. ".
BREVET d'HONNEUR avec vignette sur parchemin " Bonaparte, premier Consul de la République, d'après le compte qui lui a été rendu de la conduite distinguée et de la bravoure éclatante du Cen Blou, Capitaine à la suite du 2ème Régiment de chasseurs à cheval à l'affaire du 25 Prairial An Huit, à Marengo, Armée de Réserve en Italie ".
Lui décerne, à titre de récompense nationale, un sabre d'honneur.
Il jouira des prérogatives attachées à ladite récompense par l'arrêté du 4 nivose An VIII. Donné à Paris le 12 Nivose An 9 de la République Française. "
Signé du Premier Consul Bonaparte, du Ministre de la Guerre Berthier, du Secrétaire d'État Hugues Maret.
Sur parchemin. Cachet sec " Au nom du Peuple Français, Bonaparte 1er Consul. " 35 x 44 cm.
Au dos, cachet à l'encre rouge " SECRETAT PART ER " et à l'encre " Sabre d'honneur ".

b) SABRE d'HONNEUR par Boutet, Directeur Artiste de la Manufre à Versailles, donné par Bonaparte.
Monture en laiton doré. Poignée en ébène sculptée en écailles. Pommeau à courte jupe droite. Garde à une branche mouvementée en partie évidée, deux demi oreillons ciselés sur la base du nœud de corps et quillons en suite, inversés vers le bas, se terminant en cachet.
Lame courbe en damas à dos plat doré et signé " Pierre Guillaume KNECHT. Fabricant à Solingen. ", contre tranchant et pans creux, orné de deux cartouches dorés, dans le goût oriental.
Fourreau en tôle de fer bleui avec inscription en partie haute.
Sur une face :
" SABRE D'HONNEUR donné par le 1er Consul au Cen BROU Captne au 2ème Regmt de ChaSseur à cheval pour sestre distingué à la bataille de Marengo. "
Sur l'autre face :
" BOUTET. Directeur Artiste Manufre à Versailles. "
Orné de garnitures en laiton doré, deux larges bracelets à faces arrondies à double rainure portant des pitons taillés à pans maintenant les anneaux en laiton. Longue bouterolle à dard lyre en fer ajouré.
B.E. d'usage, dorure d'origine, bleui d'origine avec trace d'oxydation. Trois légers enfoncements (relevables).

Provenance : conservé dans la famille du dédicataire, propriété de Touraine.

Jean Nicolas Bruno, Comte de Blou (1774-1832).
Fils du Général de division Blou de Chadenac, tué au Siège de Mayence en 1793, le Capitaine Blou se distingue durant la Campagne d'Italie de 1800 au sein du 2ème Régiment de chasseurs à cheval. À Marengo - il a alors 24 ans - il enfonce un bataillon ennemi à la tête de 14 cavaliers, dont il arrache le drapeau. Le matin de la bataille, il est le premier à informer Bonaparte des dispositions prises par l'ennemi. Il reçoit ce sabre d'honneur le 12 Nivose de l'An IX (2 janvier 1801) pour sa conduite distinguée et sa bravoure lors de la célèbre bataille. Chevalier de la Légion d'honneur le 24 septembre 1803, puis officier le 14 juin 1804. Il quitte l'armée, le 1er février 1806, à l'âge de 31 ans, et meurt le 12 mai 1832, à Nevers.

PAIRE de VASES AUX ÉLÉPHANTS en porcelaine dure, à décor peint et doré. Panse aplatie et piédouche reposant sur un socle à quatre pattes de félin. Extrémités des anses en forme de têtes de lion. Sur le socle, frise de rosaces et feuillages stylisés en relief.
Décor polychrome orientaliste figurant des cavaliers et des caravanes d'éléphants dans des oasis. Le revers de chaque vase est orné d'une coupe de fruits et d'une couronne de feuillages.

Paris. Empire.

Haut. 34, Larg. 22, Prof. 11 cm. (petit éclat sur l'un des cols).

Provenance : offert par Suzanne Fesneault au Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

MOBILIER de SALON en bois mouluré, sculpté et laqué blanc, comprenant cinq pièces : quatre fauteuils cabriolets et un canapé. Dossiers en chapeau de gendarme. Consoles d'accotoirs cambrées. Pieds fuselés à cannelures rudentées.

Louis XVI, fin XVIIIème - début XIXème.

Garniture de soie rose et beige, à motifs d'arbustes sur des terrasses.

Canapé : Haut. 94, Larg. 139, Prof. 68 cm.
Fauteuils : Haut. 89, Larg. 58, Prof. 54 cm (trois des fauteuils de proportions très légèrement différentes).

Provenance : collection tourangelle.

PENDULE BORNE en bronze ciselé, doré et amati reposant
sur quatre pieds à décor de fleurons et guirlandes de fleurs. Le corps est orné de trophées guerriers et d'un médaillon central à "foudres". La borne à décor de carquois, de guirlandes, d'un serpent et de casques. À droite, Télémaque, en armure, tient une pique et désigne l'emblème portant son nom. Sur la borne, une peau de lion. À gauche, une massue et un bouclier.
Cadran argenté, à décor de palmes, indiquant les heures en chiffres romains.

Empire, Restauration.

Haut. 45, Larg. 32, Prof. 11 cm.

Provenance : propriété de Sologne.

Fénelon publie en 1699 "Les Aventures de Télémaque". Les pérégrinations du fils d'Ulysse sont le prétexte à un enseignement moral et politique qui fut également vu, à l'époque, comme une satire du règne de Louis XIV. Ici, Télémaque est représenté avec une massue et une peau de lion. Ce sont les trophées qu'il garde de sa victoire contre Périandre qui tentait de l'assassiner.

PAIRE de CANDÉLABRES en bronze ciselé, patiné et doré, à quatre lumières. Les bras de lumières sont tenus par deux angelots en bronze de patine brune, posés sur des boules dorées, supportées par des fûts godronnés. Piédouches ornés de cannelures et de palmettes. Socles carrés.

Empire.

Haut. 52 cm.

Provenance : propriété de Sologne.

Christophe FRATIN (1801-1864)
Aigle attaquant un serpent.

Bronze à patine brune, signé sur la terrasse. Fonte ancienne. Terrasse circulaire en noyer.

Haut. 19,5, Larg. 21, Prof. 11,5 cm.

Christophe Fratin consacre sa carrière de sculpteur à la représentation des animaux, après avoir travaillé dans l'atelier de Géricault. Lors de l'Exposition universelle de 1851, à Londres, il passe pour le plus grand sculpteur animalier du moment. Outre des œuvres monumentales pour des commandes publiques, il réalise des petits groupes en bronze, très appréciés pour leur réalisme précis et leur vigueur. (KJELLBERG Pierre, Les Bronzes du XIXe siècle, Dictionnaire des sculpteurs)

Jules Edmond MASSON (Paris, 1871 - 1932).
Grenadier à pied.

Bronze à patine mordorée, signé sur la terrasse. Fonte ancienne. Cachet de fondeur : "MJ".

Haut. : 38,5 cm (plumet du shako manquant).

Fils et élève de Clovis Masson, sculpteur et graveur en médailles, Jules Edmond Masson pratique, comme son père, l'art animalier avec une préférence pour les scènes orientalistes et les figures équestres de personnages historiques. Il réalise ainsi une statue équestre de Napoléon Ier à cheval, et des figures de soldats du Ier Empire. Plusieurs de ses œuvres sont exposées au Salon. (KJELLBERG Pierre, Les Bronzes du XIXe siècle, Dictionnaire des sculpteurs)

Joseph Michel-Ange POLLET (Palerme, 1814 - Paris, 1870).
Une heure de la nuit.

Fonte ancienne. Bronze à patine brune, signé sur la terrasse.
Haut. 34, Larg. 18, Prof. 10 cm. (l'étoile ornant à l'origine le front est manquante)

Joseph Pollet voyage en Italie, à Bruxelles puis se fixe définitivement à Paris. Il exécute principalement des bustes, dont ceux de Napoléon III et d'Eugénie. Il reçoit de nombreuses commandes officielles et travaille pour le palais de Saint-Cloud, pour l'Opéra et pour le Louvre. La figure de jeune femme nue semblant flotter dans les airs et intitulée "Une heure de la nuit", est présentée, dans sa version en marbre, au Salon de 1850, tandis que le bronze figure à l'Exposition universelle de 1855. L'œuvre a été éditée en plusieurs dimensions par le fondeur Colin et par Labroue. (KJELLBERG Pierre, Les Bronzes du XIXe siècle, Dictionnaire des sculpteurs)
Le musée de Grenoble conserve l'œuvre éditée dans des dimensions identiques. (numéro d'inventaire MG 1255)

Paire de VASES BALUSTRES en faïence émaillée bleue, en forme d'urnes.
Frise de palmes au-dessus du piédouche. Anses à volutes, chutes de perles et de guirlandes de feuillages. Cols évasés, avec cannelures à asperges. Ils reposent sur des socles quadrangulaires en bois noirci.

Style Néoclassique, fin XIXème - début XXème.

Haut. (sans socles) 83, Larg. 51 cm. (petites égrenures au pied de l'un des vases).

Provenance : selon la tradition familale, ancienne collection de la Reine Ranavolna III.
Lorsque le Gouvernement Français établit son protectorat sur Madagascar en 1895, à l'instigation de Gallieni, il dépose la Reine Ranavolona III, (surnommée" La Sanguinaire") en 1897. En exil à Alger, on lui construit une très belle maison, appelée Tananarivo.
Quelques temps après, la Reine Ranavalona repartie dans son pays, le Gouvernement Français met la maison Tananarivo en vente. Les beaux-parents de l'actuelle propriétaire l'achètent et ils trouvent ces deux urnes laissées sur place par la Reine Ranavalona.

Paire de VASES en faïence émaillé bleue. Anses en forme de têtes de faunes. Ils reposent sur des colonnes annelées, à frises de perles. Marques sous les vases et les colonnes : " T " dans un blason couronné et " MM ".
XXe.
Haut. totale : 107, Larg. 48 cm. (éclats ; l'un des vases accidenté et recollé au niveau de la panse)

Suite de quatre FAUTEUILS cabriolets en bois mouluré et sculpté, et relaqué crème. Dossier médaillon. Accotoirs se terminant en volutes, et reposant sur des consoles galbées. Dés de raccordement sculptés de fleurettes. Pieds fuselés, cannelés et rudentés à l'avant. Dossier et traverse antérieure sculptés de nœuds de rubans.
Deux d'entre eux portent sur la traverse inférieure du dossier, au revers, une marque en relief : " D.B. "

Fin XVIIIème, travail probablement étranger, de l'Europe du Nord ?.

Garniture de velours à côtes et petits motifs géométriques, à fond jaune pour deux d'entre eux, et à fond bleu pour les deux autres.

Haut. 91, Larg. 56, Prof. 56 cm. (usures et renforts)

Paire de VASES MÉDICIS en albâtre. Partie inférieure de la panse godronnée. Au centre, visage sculpté de Bacchus, avec des pampres de vigne dans la chevelure. Anses de part et d'autre. Les vases reposent sur un fût en forme de colonne.

Fin XIXe - début XXème.

Haut. 74, Larg. 44 cm.

Provenance : propriété de Touraine.

BOÎTE à OUVRAGES en marqueterie de paille.
Le couvercle, foncé à l'intérieur d'un miroir, découvre un intérieur séparé, en partie inférieure, en deux compartiments, et comportant, en partie supérieure, un casier amovible. Ce dernier comporte deux coussins de brodeuse et quatre compartiments. Sur le couvercle,protégé par une vitre, scène de port agrémentée d'un château et de bateaux sur lesquels flotte le drapeau tricolore, et animée d'un jeune couple se tenant par le bras. L'ensemble est encadré de tiges entrelacées et de fleurs.À l'intérieur, décor d'un trophée de musique, de vases fleuris et des attributs de l'amour : carquois de flèches, flambeau et deux cœurs transpercés par la même flèche. Côtés marquetés de chevrons. Entrée de serrure en forme d'écusson.

Début du XIXe.

Haut. 11, Larg. 38, Prof. 27 cm (petits manques et soulèvements à la marqueterie).

Georges MALISSARD (Anzin, 1877 - Neuilly-sur-Seine, 1942)
Veneur du Pau Hunt.

Bronze à patine noire signé, situé et daté 1919, sur la terrasse.

Haut. 45, Long. 53 cm.

Issu d'une famille d'industriels du Nord de la France, Georges Malissard s'est spécialisé dans les portraits équestres. Sa statue du Maréchal Foch à Cassel a été fondue par Valsuani. Il immortalise, ici, un veneur du Pau Hunt. Héritier de la tradition anglaise de la vénerie, cet équipage, fondé en 1840 par Lord Oxenden, perpétue, dans les Pyrénées-Atlantiques, la chasse à courre au renard.

Émile GALLÉ (Nancy, 1846 - Nancy, 1904). Large COUPE en forme de conque en faïence stannifère à fond bleuté. Décor en camaïeu bleu de bateaux et de paysages animés en bord de mer. Six coquillages dorés sont accrochés au bord de la conque. Signée au revers "E. Gallé Nancy".

Haut. 15,5, Larg. 23, Long. 38,5 cm (légère égrenure sur le bord).

COGNAC Fine Champagne, 1er cru classé, 1875.
B. Léon Croizet. Château de Flaville.
2,5 litres. Niveau bas.

d'après Pierre-Jules MÊNE (Paris, 1810 - Paris, 1879)
Chasse à la perdrix.

Bronze signé sur la terrasse.

Haut. 21,5, Long. 41,5, Larg. 20,5 cm.

COQUILLE - BÉNITIER, dite bivalve.
Nom scientifique : Tridacna gigas, ou maxima, tridacne.

Long. 75, Larg. 50, Haut. 30 cm. Poids environ 45 kg.

Provenance : lagon des Philippines ou de la Polynésie.

À rapprocher de la paire de coquillages offerte par le doge de Venise en cadeau diplomatique à François Ier. Montés en bénitiers par le sculpteur Pigalle, ils sont conservés de nos jours en l'église Saint-Sulpice à Paris.

Édouard Paul DELABRIERRE (Paris, 1829-1912)
Percheron harnaché.

Bronze à patine brune, signé sur la terrasse.

Haut. 35,5, Long. 40 cm.

Cartel en laiton sur le socle : "Concours des 30 Juin-3 Juillet 1887 / Grand Prix d'Ensemble Offert par la / Société Hippique de Mortagne à / M. Dupont, Eleveur à Mesnil-Erreux."

Élève de Delestre, Delabrière fut influencé par Barye et exposa au Salon de 1848 à 1882. On lui doit au Palais du Louvre un fronton en pierre : "l'Équitation".

PLAQUE en micromosaïque représentant, dans un ovale le Capitole de Rome, enchâssé dans une plaque de marbre noir.

Travail romantique italien du XIXème.

Long. 12,5, Larg. 8,5 cm.

Provenance : collection vendômoise.

M. Manuel Royo ancien membre de l'École française de Rome, professeur d'Histoire de l'Art et d'Archéologie de l'Universioté de Tours nous précise qu'il s'agit du Capitole de Rome et l'ensemble du palais des conservateurs, quelque peu remanié et simplifié. On distingue nettement à gauche de l'escalier monumental un autre escalier qui conduit à l'église de l'Ara Coeli.

PRESSE-PAPIERS en marbre noir, à bords chantournés, orné de cinq vues de Rome en micro-mosaïque : la Place Saint-Pierre, le Colisée, le Panthéon, le Forum et le Temple de Vesta.

Travail italien romantique du milieu du XIXe.

Haut. 2, Larg. 15, Long. 19 cm.

CRATÈRE en CALICE en bronze à patine brune, reposant sur une console en noyer sculpté.

Le vase, à large embouchure circulaire bordée de godrons et d'un rang de perles, est orné de huit têtes de faunes et femmes, de grappes et de sarments de vignes. Anses en forme de tiges entrelacées. Repose sur un piédouche à godrons et cannelures.

La console figure une chimère ailée, assise. Base et corniche quadrangulaires, ornées de palmes et volutes gravées. Dessus de marbre griotte.

Fin XIXe.

Vase : Haut. 31, Larg. 51 cm.
Console : Haut. 101, Larg. 32,5 cm (marbre fissuré).

Provenance : Collection Docteur Mornet, Hôtel de la Galère, Blois.

Le cratère en calice grec du premier siècle avant Jésus-Christ, dit "Vase Borghèse", entré dans les collections du Louvre, en 1808, présente des mascarons en têtes de silènes qui inspirent toute l'Europe à partir de sa découverte, en 1566, dans les jardins de Salluste à Rome.

MOBILIER de SALON comprenant deux buffets, une table, quatre chaises et un lutrin, à riche décor peint de volutes et de fleurs d'esprit oriental sur fond rouge.
Les buffets ouvrent par deux portes et deux tiroirs en partie inférieure, et par des portes vitrées découvrant des étagères en partie supérieure. Montants à colonnes d'inspiration égyptienne ; portes supérieures à arcades outrepassées (avec quatre clés).
Les chaises, dites " charivari ", ont un dossier ajouré de motifs en trèfles.
La table, à plateau circulaire gainé de cuir, repose sur quatre pieds réunis par une entretoise surmontée d'un croissant de lune.
Le lutrin est orné d'une croix, mais sa forme rappelle celle des pupitres à Coran.

XIX - XXe.

Buffets : Haut. 230, Larg. 108, Prof. 53 cm.
Chaises : Haut. 87, Larg. 44, Prof. 45 cm.
Table : Diam. 60, Haut. 74 cm (un pied recollé).
En l'état.

Provenance : grand salon d'un château du Lochois.

GALLÉ. Grand VASE d'ornement en faïence stannifère à décor polychrome de grand feu, figurant un monstre marin brun et jaune jaillissant des flots. Signé Gallé Nancy sur le pied.

Haut. 66, Larg. 40 cm.

Provenance : château du Lochois.

Étienne Hippolyte MAINDRON (Champtoceaux, 1801 - Paris, 1884).
Velléda contemplant la demeure d'Eudore.
Marbre blanc, signé et daté 1875.

Haut. 100. Diam. 39 cm.

Commandée en 1844 à Maindron pour le jardin du Luxembourg à Paris, Vellada est l'une des premières sculptures romantiques qui assure à son auteur un succès immédiat. Emprisonnée pour avoir encouragé les Gaulois à se soulever, la prêtresse Velléda fut libérée par son geôlier Eudore, jeune officier romain et chrétien. Éprise de ce dernier, qui se refuse à la rencontrer, "elle resta longtemps appuyée contre un arbre à regarder la forteresse" (Chateaubriand, Les Martyrs). Cette réplique à plus petite échelle est exécutée en 1875. La statue originale de Maindron est alors détériorée dans le jardin du Luxembourg et placée au musée du Luxembourg en 1871, puis au jardin des Tuileries en 1889, et entre finalement au Louvre vers 1920.

Provenance : parc de la vallée du Loir.

DUPONT. Mallette de voyage en cuir noir. Poignée rétractable. Fermetures en laiton. Intérieur en cuir vert compartimenté, comprenant un nécessaire de toilette laqué noir, avec flacons, boîtes, brosses, instruments de manucure, peigne et miroir. Les différents éléments sont monogrammés JGL. Signée à droite, près du fermoir.

Vers 1930.

Haut. 9,5, Larg. 22,5, Long. 31,5 cm.

Deux PIES formant pendants, en porcelaine blanche. Posées sur des souches, l'une observant un escargot. Inscription "Elster" ("pie") sur les troncs. Modèle d'après Pedrozzi ou Friedrich Meyer, vers 1765. Marque au sceptre en bleu à l'intérieur.

Manufacture royale de porcelaine de BERLIN, début XXe.

Haut. 27 et 26 cm (accidents, restaurations).

Bibliographie : Köllmann, E./ Jarchow, M., Berliner Porzellan, München 1987, Abb. S. 350.

Provenance : château de la Sarthe.

CAGE à OISEAUX et sa TABLE en hêtre. Chantournée en partie supérieure. Comporte des bacs à graines, des supports d'abreuvoirs et des perchoirs. Ouvre par neuf petites portes.
La table à piétement chantourné et entretoise moulurée.

Premier tiers du XXème.

Haut. 188, Larg. 95,5, Prof. 59,5 cm.

COMMODE SAUTEUSE à deux tiroirs sans traverse, galbée toutes faces. Décor polychrome sur fond noir de paysages animés, avec pagodes, habitations au bord de l'eau, barques, et tiges fleuries sur les côtés, dans le goût de la laque de Coromandel. Garnitures de bronzes ciselés et dorés : poignées de tirage feuillagées, chutes d'angles et sabots de pieds.
Dessus de marbre brèche rosé mouluré.

Style Louis XV, début XXème.

Haut. 86, Larg. 123, Prof. 51,5 cm. (quelques petites usures au décor).

TABLE de salle à manger ovale en acajou. Les extrémités du plateau rabattables. Elle repose sur six pieds tournés, montés sur de petits sabots à roulettes en bronze doré.
Louis-Philippe, XIXe.

Haut. 72, Larg. 138, Long. 142 cm.

Avec deux allonges. Larg. 45 cm chacune.

CARTIER et L. BERNARDAUD et Cie à Limoges. Neuf ASSIETTES plates en porcelaine, de la série " Au fil de l'épée académique ". Elles sont ornées de la façade de l'Institut en camaïeu bleu et, pour chacune d'elle, de l'épée dorée d'un académicien, présentée sur ses deux faces, ainsi que de la signature de cet académicien. Bordures dorées.

Diam. 25 cm (un éclat recollé à l'une d'entre elles).

Parmi les épées représentées figurent celles de Wladimir d'Ormesson, Daniel Rops, Georges Duhamel, ou encore Maurice Genevoix.

MATTEO GRASSI.
Suite de quatre fauteuils garni de cuir gris, signés au revers.

Haut. 84, Larg. 62, Prof. 52 cm. (usures, déchirure au cuir de l'assise de l'un des fauteuils)

Jean PICART LE DOUX (Paris, 1902 - Venise, 1982)
Treille.

Tapisserie en laine imprimée à la main, à décor d'une treille, d'oiseaux et de papillons sur fond vert, signée en bas à droite. Éditeur : Robert Four. Composition B.1752, tombée de métier n°70. Avec signature autographe de Jean Picard Le Doux sur le bolduc. Tirage limité à cent exemplaires.

106 x 181 cm.

Charles CATTEAU (Douai, 1880 - Nice, 1966) & Boch Frères, La Louvière.

VASE ovoïde en céramique émaillée, dite faïencée, à décor de cervidés bleus sur fond craquelé blanc. Motifs végétaux stylisés en partie inférieure et supérieure. Signature et tampon de la manufacture sous la base (modèle D 943).

Circa 1930.

Haut. 30,5, Diam. 17 cm.

Provenance : château du Lochois.

"Ingénieur céramiste de l'École Nationale de Sèvres (1903), Charles Catteau développe ses connaissances à la manufacture de Nymphenburg, près de Munich, jusqu'en 1906 avant d'arriver chez Boch-Kéramis. Fervent défenseur de l'art pour tous, convaincu du rôle de l'Enseignement, Catteau fut, dès 1907, un excellent pédagogue à l'École industrielle de La Louvière. Dès 1920, il crée un grand nombre de décors : végétation, animaux variés et stylisés, motifs géométriques,… Le décor s'adapte à la forme, simule le mouvement, acquérant, de la sorte, une vie intérieure. L'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, en 1925, signe la consécration du céramiste. En 1927, les Verreries de Scailmont à Manage s'adjoignent ses services. À la tête de l'atelier de fantaisie de la Manufacture Boch Keramis, il connaît un succès national et international jusqu'au début des années '30. Il reste au service de l'usine jusqu'en 1946." (Source : Fondation Charles Catteau)

Joseph-Théodore DECK (Guebwiller, 1823 - Paris, 1891)
VASE AU DRAGON de forme globulaire à haut col en faïence émaillée de couleur violette. Décor de légers godrons. Un dragon ailé, en bleu turquoise, enroulé autour du col.

Signé sous la base "TH.DECK".

Haut. 36, Diam. 20 cm. (petite restauration à l'onglet, sur la patte postérieure droite du dragon)

Originaire de Guebwiller en Alsace, Théodore Deck se forme au métier de céramiste dans sa région d'origine, puis en Allemagne. Il s'associe avec son frère, Xavier Deck, pour créer sa propre manufacture à Paris, en 1858. À l'Exposition des arts industriels de 1864, il présente des pièces recouvertes d'émaux transparents non craquelés, puis il fait ses premiers essais de reliefs sous émaux transparents. Il met au point une couleur turquoise d'un vif éclat qu'il baptise du nom de "Bleu Deck". C'est cette nuance que l'on retrouve sur le dragon représenté sur ce vase. Il publie, en 1887, un traité intitulé "La Faïence", dans lequel il explique certaines de ses découvertes. La même année, il devient directeur de la Manufacture de Sèvres.

attribuée à Eugène PRINTZ (Paris, 1889 - Paris, 1948).
PAIRE de FAUTEUILS à dossier plat incliné. Piétement en noyer, à plaques de laiton en bout de pieds.

Vers 1930-1940.

Garniture de cuir havane.

Haut. 70, Larg. 92, Prof. 91 cm.

Associé à Pierre Chareau, Eugène Printz participe, en 1925, à l’Exposition internationale des arts décoratifs. Il privilégie un mobilier d’aspect sobre aux volumes simples, réguliers, aux lignes droites, dont les bois sont souvent relevés de plaquages métalliques.

TABLE BASSE en acier bleui et bronze doré. Piètement à doubles colonnettes garnies de bagues perlées, réunies par une entretoise ajourée surmontée d'un pot à feu. Sabots dorés. Lingotière en bronze à pans coupés, entourant un plateau rectangulaire réversible, recouvert d'un feutre et d'une marqueterie d'échiquier dans un entourage en galuchat.

Travail de qualité de la seconde moitié du XXème.

Haut. 58,5, Long. 65,5, Larg. 47 cm.

TAPIS à points noués, à décor de semis de fleurs, dans un motif losangique, sur un fond jaune.

407 x 297 cm.

Modèle du Palais Royal de Sinatra au Portugal.

Provenance : propriété de la vallée de la Loire.

Jacques LE CHEVALLIER (Paris, 1896 - 1987) ?
VITRAIL au plomb représentant une composition animée d'un envol d'oiseaux, dont une colombe.
Ensemble de 32 panneaux de 80 x 80 cm.

Haut. totale 640, Larg. 320 cm. (petits accidents à 8 verres)

Provenance : Hôtel particulier parisien du 40 avenue Georges-Mandel, ancienne propriété du président de la Côte d'Ivoire Félix Houphouët-Boigny.

TAPIS d'ORIENT - ISPAHAN, Iran en laine à points noués, à dominante rouge.

445 x 334 cm.

Provenance : grande demeure de la vallée du Loir.

TAPIS D' AUBUSSON ? en laine, à point de Janus et à décor floral sur fond clair.
XXème siècle.

Long. 720, Larg. 400 cm.