Un Bugatti inconnu pour la 31e vente Garden party
Vendredi 15 mars 2019
Communiqué
Sculpteur au génie précoce, Bugatti n’a réalisé que cinq couples de panthères tout au long de sa vie, le plus souvent en modelant directement la plastiline devant les cages aux fauves du Jardin des plantes à Paris.
Le bronze découvert correspond aux Deux panthères marchant référencées sous le numéro 127 du Répertoire monographique publié par Véronique Fromanger en 2016. Le tirage de ce groupe est signé, daté 1905 et numéroté 1 par le fondeur et marchand A. A. Hébrard.
Inconnu de la spécialiste, il est présenté sur son rare socle en marbre vert maurin de la maison Hebrard. Grâce à ses inclusions ferrugineuse, le marbre entre en résonance avec l’exceptionnelle patine polychrome du bronze que l’on ne retrouve que sur les pièces les plus prestigieuses de l’artiste.
Cette grande sculpture de plus d’un mètre de longueur était conservée dans la collection parisienne des descendants d’André Bernheim, investisseur immobilier au début du XXe siècle. Exposée pour la première fois en 1906, elle était alors vendu 2.000 francs. Son estimation en 2019 est de 800.000 à 1.000.000 d’euros.
Insignes découvertes dans des collections privées
Autres œuvres à avoir rejoint le catalogue de la plus ancienne vente de prestige française, lancée en 1989 sous le parrainage de la marquise de Brantes : Soleil couchant par Gustave Courbet en 1865 d’une collection de Touraine (est. 50.000 €), deux panneaux par Henri le Sidaner en 1891 pour le château d’Aubry en Hainaut et conservés dans la descendance de son mécène et ami Charles Maurice (est. 10.000 et 30.000 €) ou deux rares tableaux de plumes mexicain du XVIIe siècle d’une collection uruguayenne (est. 50.000 et 140.000 €).Après avoir découvert en 2018, devant les caméras de Laurent Delahousse sur France 2, une Jardinière aux titans modelée par Auguste Rodin, les Rouillac récidivent en dénichant dans une collection bruxelloise une autre oeuvre comparable, portant à cinq le nombre de ces jardinières complètes désormais référencées sur terre (est. 50.000 €).
Ne s’enfermant dans aucune époque ni école, sélectionnant pour leurs seules qualité exceptionnelle et provenance inédite les objets de cette vente unique en son genre, Philippe et Aymeric Rouillac sont heureux de compter également une Paire de lions roman en marbre italiens provenant d’un château de Sologne (est. 70.000 €), une grande tapisserie des Gobelins figurant Apollon et les muses à la douce fraîcheur de coloris (est. 80.000 €), tout comme un Éléphant en bronze cloisonné d’époque Qianlong provenant de la collection Bulgari (est. 25.000 €) ou une bague ornée d’un diamant de six carats (est. 25.000 €).
D’autres découvertes, toujours en cours d’étude et de documentation, seront prochainement annoncées au public, avant la clôture du catalogue de cette vente au début du mois d’avril.
Renseignements
rouillac.com et rouillac@rouillac.com
02 54 80 24 24